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samedi 12 mars 2011

In Flanders Fields Museum : Ypres -Belgique-


La Halle aux Draps


In Flanders Fields Museum est un musée de guerre avec un message de paix . 
In Flanders Fields Museum abrite la mémoire ..., la mémoire de l'avenir .

J'ai visité ce lieu chargé d'Histoire en février 2011 . C'est un endroit solennel ,majestueux , rempli du souvenir des terribles combats qui se sont déroulés dans le saillant d'Ypres, l'un des secteurs les plus sanglants du front Ouest durant la Première Guerre Mondiale . La ville flamande fut au centre du saillant d'Ypres .
Le musée est situé au centre d'Ypres , sur la Grand place ,au coeur d'un magnifique et imposant monument ,dans les anciennes "Halles aux Draps",détruites pendant la guerre 14-18 et reconstruites à l'identique . Soumise aux bombardements de l'artillerie allemande, la ville médiévale avait en effet été presque entièrement détruite à l'issue de la guerre .

Le Musée In Flanders Fields est un musée moderne, vivant, avec plusieurs approches, aussi bien chronologiques que thématiques. Des kiosques interactifs permettent au visiteur d'approfondir certains thèmes. Des évocations audiovisuelles secouent les sens et émotions. 
A l'entrée du musée, chaque visiteur peut prendre l'identité d'un personnage de la Grande Guerre. Grâce à une carte munie d'un code-barre, il peut suivre la vie d'une personne qui était présente dans le Westhoek en 1914-1918  .

Le thème du Musée "In Flanders Fields" est universel et pourtant ancré dans le temps et l'espace. L'exposition permanente met en lumière les prémices de la première guerre mondiale, la destruction pendant les années de guerre et la période de l'après-guerre.
Ce sont surtout les histoires des  "simples" soldats et citoyens qui touchent les visiteurs. 
Les voix et les visages de personnes réelles rendent la guerre tangible et personnelle. Hommes, femmes et enfants, citoyens et soldats, écrivains et artistes... Ils nous confrontent à leur guerre, à notre passé.
Des effets sonores et des évocations audiovisuelles du No Man's Land et d'un hôpital de campagne bouleversent nos sens et notre cœur. Plus de cinq cents objets originaux, d'armes authentiques et de maquettes explicatives rendent la guerre douloureusement concrète. Des kiosques interactifs à écran tactile permettent d'approfondir certains thèmes.
Les kiosques historiques et à objets proposent des informations complémentaires intéressantes sur des événements et d'objets précis. Ne manquez pas les kiosques à personnages qui permettent à chaque visiteur de suivre les heurs et malheurs d'un personnage unique. 


Alors ,si vous passez par Ypres , ne manquez pas de visiter cet émouvant musée.

-Je vous renvoie aussi au post que j'ai fait le 18 novembre 2010 : 
 Mémorial de la Porte de Menin - Ypres (Belgique)

-Un autre très intéressant site sur Le "Flanders Museum d'Ypres" : "Chemins de Mémoire" 






Dans le musée








La Halle aux Draps













Avant d'être le nom du musée ,"In Flanders Fields" était d'abord un poème


"In Flanders Fields" est un poème écrit le 3 mai 1915 par le Lieutenant-colonel John McCrae ( 30 novembre 1872 - 28 janvier 1918)

Le poème" In Flanders Fields" a été publié pour la première fois dans le magazine anglais Punch, en décembre 1915.
En quelques mois, ce poème allait devenir le symbole des sacrifices consentis par tous les combattants de la Première Guerre mondiale.
Aujourd'hui encore, on continue à le réciter lors des cérémonies du jour du Souvenir tenues au Canada et ailleurs dans le monde.
Le poème est l'œuvre de John McCrae, médecin et professeur canadien qui a participé à la guerre sud-africaine et à la Première Guerre mondiale.

Les coquelicots fleurissaient dans les champs de bataille de la Somme et des Flandres. Leur couleur rouge était donc le symbole du sang qui avait coulé dans ces champs où tant d'hommes avaient perdu la vie .
Le poème a immortalisé cette floraison pleine de douleur et le coquelicot devint ainsi l’emblème du souvenir.



Texte original anglais
In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the dead. Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields

Take up our quarrel with the foe:
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields














On trouve différentes traductions à ce poème , j'ai choisi celle ci ,qui je trouve ,se rapproche au mieux de l'original :

 In Flanders Fields (Au champ d'Honneur)
"Dans les champs de Flandre ,les coquelicots ondulent 
Entre les croix rang après rang
Qui marquent notre place,et dans le ciel
Les alouettes bravement chantent encore et volent
A peine audibles dans le bruit des canons .

Nous sommes les morts,il y a peu de jours
Nous vivions,sentions l'aube,voyions le couchant embrasé
Aimions et étions aimés,et maintenant nous sommes étendus
Dans les champs de Flandre .

Poursuivez notre combat avec l'adversaire
Nous vous lançons le flambeau de nos mains défaillantes
Afin qu'il soit vôtre et que vous le teniez haut.
Si vous manquez de parole à nous qui mourrons
Nous ne pourrons pas dormir,bien que les coquelicots poussent
Dans les champs de Flandre ."



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Sources
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichelieu.php?idLang=fr&idLieu=161
http://www.somme14-18.com/battlefields/the_western_front/in_flanders_fields_museum_a_ypres_en_belgique
http://www.toerisme-ieper.be/fr/page/157-272/musee-in-flanders-fields.html

3 commentaires:

  1. il ne restait plus grand chose des halles aux draps après les bombardements...

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  2. Clemenceau disait "La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires". Il n'avait pas tort, car les militaires, eux, savent qu'on les envoie au casse pipe!

    Car il ne faut pas oublier que, selon Paul Valéry, "La guerre, c'est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas."

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  3. Cela résume bien ma pensée ...

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