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lundi 25 février 2013

Ungru Manor ( Château de Ungru ) - Estonie



Le château de Ungru se trouve à mi-distance entre Haapsalu et le port de Rohuküla.
Les façades ont été inspirées de celles du château de Merseburg  en Allemagne (photo en bas du post) .

Le château de Ungru est l'un des bâtiments néo-baroques les plus impressionnants d' Estonie. Cependant, le temps l'a quelque peu maltraité .Ce magnifique bâtiment n'a jamais été terminé et il a été endommagé durant le régime soviétique : près d'un tiers de ses pierres a été prélevé pour permettre la construction de la piste de l'aéroport militaire.

Depuis la route de Rohuküla , ses magnifiques ruines attirent l'attention . 
Le château d'Ungru a été rendu célèbre par le tsar Pierre Ier de Russie qui l'a visité par hasard en 1715. Ce n'est pas le bâtiment actuel en ruines que le tsar a visité, mais l'ancien bâtiment principal du château qui a été détruit .

La construction du présent château a été débutée en 1893 par le Comte Ewald von Ungern-Sternberg  .
Une légende romantique dit que sa bien-aimée lui avait promis de l'épouser seulement dans le cas où le château ressemblerait à celui de Merseburg en Allemagne. 
Ce mariage ne s'est jamais fait à cause de la mort prématurée de la jeune femme . 
De ce fait , le château ne fut jamais terminé et même laissé à l'abandon .
Pendant les deux guerres mondiales, le château fut pillé .
Aujourd'hui, les ruines du château sont une propriété privée.

Les ruines attestent de la grandeur et de la majesté du château. On peut en faire le tour et "visiter" l'intérieur .






 




























 

























 































Sources
http://esperever.free.fr/2040200.htm
http://www.visitestonia.com/en/ungru-manor
http://www.aviastar.org/travel/estonia/ungru.html
http://www.westest.ee/files/Tr%C3%BCkised%202012/HaapsaluA5-2012-ENG.pdf


Localisation


Agrandir le plan




Château de Merseburg (Allemagne)

http://www.tripadvisor.fr/LocationPhotos-g262040-d1879275-Dom_Merseburg-Merseburg_Saxony_Anhalt.html#last

samedi 16 février 2013

Andrus Kivirähk : "L'Homme qui savait la langue des serpents"





Andrus Kivirähk est un écrivain estonien né le 17 août 1970 à Tallinn.
Véritable phénomène littéraire dans son pays, romancier et essayiste, il est l'auteur d'une œuvre multiple dont la critique et un très large public raffolent. 

Andrus Kivirähk écrit des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des contes, des essais et des scénarios de films d'animation pour enfants. Car, non content d'être romancier, écrivain de théâtre et journaliste, Andrus Kivirähk est également l'inventeur du personnage de Lotte, le chien préféré de tous les enfants estoniens.

 "L'Homme qui savait la langue des serpents" a paru en 2007 en Estonie . "Celui qui a sans doute frappé le plus fort et qui est allé le plus loin dans cette désacralisation des mythes nationaux est Andrus Kivirähk." "(...) Il parvient à élaborer à partir des créatures fabuleuses du folklore estonien un univers autonome, parfaitement accessible à des non estoniens." (Antoine Chalvin)









L'homme qui savait la langue des serpents



Jean-Pierre Minaudier
(Traducteur )
Voici l'histoire du dernier des hommes qui parlaient la langue des serpents, de sa soeur qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui pourchassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu horrifiés par tout ce qui précède. 


Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas islandaises, "L'homme qui savait la langue des serpents" révèle l'humour et l'imagination délirante d'Andrus Kivirähk. 
Le roman, qui connaît un immense succès en Estonie depuis sa parution en 2007, retrace dans une époque médiévale réinventée la vie d'un homme qui, habitant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter.
Une fable ? Oui, mais aussi, comme le souligne dans une postface bien renseignée le traducteur, un regard acéré sur notre époque. 



Interview d'Andrus Kivirähk, auteur de "L'Homme qui savait la langue des serpents", le 12 janvier à Käsmu (Estonie)

 

 Sources :

http://www.entreelivre.com/auteur/1199716

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Andrus_Kivir%C3%A4hk

 http://www.entreelivre.com/fiche_livre/9782917084649 

 http://www.wikinorpa.com/medias/detailstatic.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&RSC_BASE=TLNP&RSC_DOCID=20130118_CENTRELITTERATUREENFANTS



L'énigme de Saint-Olav ,un polar médiéval par Indrek Hargla




L'énigme de Saint-Olav est un polar médiéval mystérieux et envoûtant .
Ce livre est la première incursion dans le polar historique pour Indrek Hargla, l'un des écrivains estoniens les plus populaires, auteur jusqu'ici d'une dizaine de romans , principalement de science-fiction , mais c'est aussi tout simplement le premier polar estonien médiéval.
L'auteur allie à son intrigue criminelle une peinture pittoresque de la Tallinn médiévale, avec ses légendes et l'évocation des bâtiments historiques bien connus des touristes! L'énigme de Saint-Olav inaugure une série qui nous mènera jusqu'à l'époque de la Réforme et s'étalera donc sur plus d'un siècle, Melchior passant le relais à son fils.  
 
Résumé du livre  
Tallinn, 1409 - Deux siècles après la croisade nordique menée par les Danois et les Allemands sur les bords de la Baltique, c'est à la fin d'un monde que l'on assiste. Sur les hauteurs dominées par l'église Saint-Olav, la forteresse de Toompea abrite les chevaliers teutoniques qui incarnent une aristocratie figée, tandis que dans la ville basse se mêlent classes sociales et diverses nationalités, grâce à l'activité bouillonnante du port et du commerce de la Hanse.
Un haut responsable de l'Ordre des Têtes-Noires, de passage à Tallinn, est sauvagement assassiné dans la forteresse. Une épée ensanglantée, abandonnée à la hâte, prouve que l'assassin s'est réfugié dans la ville basse. Alors la méfiance entre les deux mondes s'exacerbe, et les nobles allemands posent un ultimatum aux membres du conseil. Le bailli chargé de débusquer l'assassin fait appel à son fidèle ami Melchior, l'apothicaire de la ville, réputé pour son ingéniosité.
Melchior est affligé d'un mal mystérieux (l'épilepsie ?), héritage familial que seules les femmes savent soulager. Courtisé pour une liqueur de sa fabrication, l'apothicaire n'en représente pas moins l'esprit éclairé au sein d'un monde obscurantiste et naïf. En témoigne le monastère dominicain dirigé par un père prieur qui craint la peste au point de porter une amulette chargée d'arsenic. Le moine Wunibald dissimule un tumultueux passé mais s'est construit une solide réputation de brasseur de bière.
Orfèvres, marchands, compagnons maîtres chanteurs et chefs de guildes ripaillent lors de fastueux banquets. Dans les dédales des rues pavées de Tallinn, l'on croise de belles jeunes femmes mariées à de vieux barbons. 

Les morts violentes et mystérieuses se succèdent. La légende raconte qu'une ancienne malédiction poursuivrait les bâtisseurs d'église. 
Il faudra toute la perspicacité de Melchior, soutenu par la douce présence de son épouse Keterlyn, pour démêler "l' énigme de Saint-Olav"






 
Une critique du livre : "une réussite dans son genre"

Un véritable polar Médiéval édité par Gaia , boîte habituée à soigner ses livres, cela s'engageait plutôt bien.Si on ajoute que ce texte est le premier polar estonien traduit en Français , alors là il n'y avait plus à hésiter d'autant plus qu'il m'avait été chaudement recommandé par mon libraire indépendant ;-)
L'histoire se passe en 1409 à Tallinn en Estonie petit bourg tranquille qui est soudain en proie à une épidémie d'assassinats , d'empoisonnement et de suicide.
Le "bailli" (l’équivalent de l'inspecteur de police) a besoin de l'aide de son ami l'apothicaire pour confondre le meurtrier.
Mais comment mener a bien une enquête quand on ne connait pas les empreintes digitales (et je ne vous parle même pas d'ADN) et que le poids des croyances et de la religion est prépondérant sur la raison ?
Voilà une très belle réussite , ceci est un vrai polar médiéval et il n'y a aucun "pont" avec notre époque. Un peu dans la veine du "nom de la rose" voire "Cadfael".
Si vous aimez les intrigues , le cyanure , les gibets , les glaives , les moines et les guildes... FONCEZ





Sources :
- http://www.evene.fr/livres/livre/indrek-hargla-jean-pascal-ollivry-l-enigme-de-saint-olav-1819202.php  

- http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/34825


 Bande-annonce "L'énigme de Saint-Olav"