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jeudi 30 avril 2009

L’Estonie célèbre en juillet 2009 le Festival de chant et de danse‏




  L'Estonie célèbre cet été le Festival de chant et de danse

 

Tous les cinq ans en été, des dizaines de milliers de chanteurs et de danseurs se réunissent à Tallinn pour participer au Festival de chant et de danse. Reconnu par l’UNESCO comme chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité, cet événement exceptionnel se déroule en Estonie du 2 au 5 juillet 2009.
Le festival, qui est un gigantesque concert de chorales en plein air à l'Esplanade du chant de Tallinn (Tallinna Lauluväljak), compte des dizaines de milliers de choristes venant de centaines de chœurs. Le nombre de participants atteint 25 000 à 30 000 personnes, dont à peu près 18 000 montent sur scène pour chanter ensemble dans le cadre des chœurs unis. Toutes les chorales du pays ne peuvent pas participer au festival de chant. La popularité du festival a pour conséquence une concurrence serrée et les répétitions commencent déjà quelques années auparavant. Seuls les meilleurs se rendent au festival.








L'histoire du festival de chant

Au XIXème siècle, l'Estonie était une province de l'Empire russe. Le réveil national des Estoniens commença dans les années 1860. La tradition du festival débuta avec le premier festival de chant en juin 1869, organisé par l'association de chant «Vanemuine» (le prédécesseur du théâtre de Tartu) présidée par Johann Voldemar Jannsen. Quelques 46 chœurs d'hommes et 5 fanfares, 878 chanteurs et instrumentistes étaient présents lors de ce festival.
Le premier festival de chant devint l’apogée du réveil national. Il est devenu un grand évènement musical et a engendré d’autres festivals. Les six festivals suivants entre 1879 et 1910 jouèrent un rôle important pour les Estoniens à la recherche de leur identité culturelle et économique.
La coutume d'organiser un festival de chant tous les cinq ans commença lors de la première période d'indépendance du pays en 1918-1940. La tradition fut interrompue pendant les années de la seconde guerre mondiale puis rétablie en 1947. L'écart de cinq ans entre les festivals fut rétabli à partir de 1950. Une seule exception à cette suite : un festival fut organisé en 1969 pour la célébration des 100 ans du premier festival.
Quel que soit le pouvoir dirigeant le pays, l'Estonie a toujours préservé la tradition de ses festivals de chant. Les forces d’occupation ont essayé d'en tirer parti : les Soviétiques cherchaient à associer les festivals aux fêtes communistes. En ces temps-là, les Estoniens étaient obligés de chanter des chansons de propagande afin de continuer à chanter leurs propres chansons. Un bon exemple est la chanson «Ma patrie est mon amour» («Mu isamaa on minu arm») qui occupe une place particulière dans le cœur des Estoniens et qui était devenue l'hymne non officiel pendant les années de l'occupation soviétique. Les chœurs unis la chantaient à la fin du festival et le public se levait. 

Le festival devient un modèle

 Les Estoniens s'appellent souvent «le peuple chantant». C'est une expression de leur identité nationale qui les réunissait dans leur lutte pour l'indépendance au début du XXème siècle ainsi que pendant l'occupation soviétique. La tradition des festivals de chant était le modèle pour la «révolution chantante» de 1988 quand des centaines de milliers d'Estoniens se sont rassemblées sur l'Esplanade du chant pour présenter leurs demandes politiques et écouter des chansons patriotiques .La première demande à voix haute pour rétablir l'indépendance de l'Estonie fut prononcée au concert «La chanson d'Estonie» («Eestimaa laul») en septembre 1988, auquel ont assisté plus de 300 000 personnes. On dit que c'est en chantant que les Estoniens se sont libérés de l'occupation soviétique. 




L'Esplanade du chant

Les premier, deuxième, quatrième et cinquième festivals de chant eurent lieu à Tartu, tous les autres à Tallinn. Le premier festival à l'Esplanade du chant de Tallinn fut celui de 1928, sur une scène montée spécialement pour l'occasion. La scène actuelle a été construite pour le 15ème festival en 1960. La plus grande chorale unie qui a chanté sur cette scène a rassemblé 24 500 choristes en 1969 pour le centenaire du premier festival. Dans le cadre des chœurs unis, on atteint le nombre de 18 000 chanteurs, le nombre total de participants est de 25 000 à 30 000 personnes. L'enceinte de l'Esplanade peut accueillir plus de 100 000 spectateurs.


 
Le Festival de danse

A l'origine du festival de danse se trouve, la première fête de danse et de gymnastique de 1934 qui regroupait 1 500 danseurs de danses folkloriques. Le festival de danse est un spectacle où des milliers de danseurs en costumes nationaux forment des figures colorées sur le stade. Le festival de danse a lieu le même week-end que celui de chant. Les deux se rejoignent dans le défilé de chanteurs et de danseurs qui parcourent la ville depuis le centre jusqu'à l'Esplanade du chant. Le plus grand festival de danse (le 9ème) en 1970 comptait 10 000 danseurs. L'âge des participants variait de l'école maternelle jusqu'aux vétérans de la danse. Le danseur le plus jeune avait quatre ans et le plus âgé 76 ans. Les autres festivals comptaient environ 8 000 danseurs. 














Le festival de chant et de danse de 2009

Le 25ème festival de chant et de danse aura lieu à Tallinn du 2 au 5 juillet 2009. Le festival de chant fête ses 140 ans et le festival de danse ses 75 ans.

Le festival de cette année poursuit la tradition commencée en 1999 qui prévoit deux concerts de caractère différent. Un répertoire plus exigeant avec des œuvres vocales et vocales-symphoniques estoniennes et européennes est au programme du concert du premier jour. Tous les chœurs professionnels et l'Orchestre symphonique national d'Estonie seront sur scène. Le concert du second jour du festival est plus traditionnel avec un choix d'œuvres de compositeurs estoniens.

La tradition des festivals de chant et de danse est inscrite sur la liste du patrimoine oral et immatériel de l'UNESCO depuis 2003.


Site internet du festival :
www.laulupidu.ee

Pour plus d’informations :
Sigrid Kristenprun, Déléguée à l'information
Ambassade d'Estonie en France
Tél : (33) 1 56 62 22 00
e-mail : skristenprun@mfa.ee
 
http://www.est-emb.fr

samedi 25 avril 2009

De Tours à ...Vilnius : des constructions avant-gardistes !


Il reste à peine un mois de travaux avant l’ouverture (prévue le 20 mai ) de la galerie commerciale l'Heure tranquille au coeur du quartier des 2 Lions à Tours : 5000 m2 de couverture sont actuellement posés .
L’important était de terminer pour mi-avril la pose de la couverture.
Ce toit translucide est en effet une première en France sur une aussi grande surface . Ce sera la plus grande verrière couverte de cette membrane en France !
De loin, ça ressemble à un gros cocon dont les membranes en ETFE (éthylène tétra fluoroéthylène), recouvrent 5000 m2.

Fabriquées en Allemagne, par le Britannique Novum, elles reposent sur un assemblage au millimètre de panneaux tamisés qui filtrent la lumière et chaque commerce dispose également de stores. La clientèle aura vraiment l’impression d’être dans une rue couverte : confortable pour l’hiver !
La structure de coussins d’air est gonflée grâce à deux pompes assurant une circulation empêchant condensation et moisissures.

Ce système de verrière de grande portée est déjà en place sur 60.000 m2 au stade Allianz-Arena de Munich, et à l’école d’architecture de Versailles. L’installation fait appel à de véritables alpinistes du bâtiment qui s’affairent comme des funambules et les eaux de pluie seront récupérées des terrasses, entièrement végétalisées. Elles serviront à arroser les espaces verts. Le pavage en briquettes roses se termine et d’autres équipes posent les jeux d’eau du grand bassin.

J'ai découvert que beaucoup de constructions "design" avaient été édifiées un peu partout dans le monde avec des structures en ETFE (Novum Structures - Speciality Glazing, ETFE and Architectural Steel Supporting Structures ), voir leur site :

Et c'est en parcourant le site "designbuild-network.com ", que j' ai d'ailleurs découvert une construction très futuriste prévue à Vilnius (Lituanie) pour 2013 . Cela peut faire penser à un vaisseau spatial , c'est le futur musée :
Guggenheim Hermitage Museum

Zaha hadid en est l'architecte .Une vidéo illustre le projet :
http://fr.truveo.com/Zara-Hadid-Guggenheim-Hermitage-Museum-Vilnius/id/1288900172

Vous savez peut-être que cette année , Vilnius est la Capitale européenne de la culture et qu'en cette même année 2009 , la Lituanie célèbre le millénaire de la première mention de son nom dans une source écrite.
La Lituanie voulait fêter ces événements en développant ses infrastructures touristiques : rénovation des galeries d'art, squares, rues, fontaines, parcs, théâtres et salles de spectacle. Il était également question que s’installent à Vilnius des annexes des musées Guggenheim de Bilbao et de l'Ermitage de Saint Petersbourg.

On pouvait lire dans le New York Times du 12 juin 2008 :
Le gouvernement Lituanien a officiellement approuvé la construction d'un nouveau musée à Vilnius , sa capitale . C'est un projet de création commun entre la Lituanie , la Fondation Solomon R. Guggenheim et le musée de l'Ermitage de Saint Petersbourg en Russie ; le bâtiment sera construit sur les plans de Zaha Hadid , architecte anglo-irakienne, figure du mouvement déconstructiviste . Son ouverture est programmée pour 2013 .
"C'est un projet très important ,élaboré avec l'intention d'attirer un grand nombre de touristes en Lituanie ", sont les paroles de Gediminas Kirkilas , premier ministre de ce pays .
"C'est aussi très important pour l'image de la Lituanie ".
Le coût estimé de ce projet est de $ 117 million , et le gouvernement Lituanien paiera 10 à 15% de la somme totale .
Le musée constituera sa propre collection et exposera des oeuvres d'art des musées de l'Ermitage et Guggenheim .
Arturas Zuokas , l'ancien maire de Vilnius et l'un des organisateurs du projet , ajoute que le musée pourrait attirer 400 000 visiteurs par an , ce qui représente la moitié des visiteurs qui viennent découvrir la Lituanie . http://www.nytimes.com/2008/06/12/arts/design/12arts-LITHUANIAAPP_BRF.html?_r=1
En regardant la photo du musée et la vidéo , je me demande si ce musée très très futuriste ne va pas détonner au milieu de l'architecture plus classique qui j'imagine , règne à Vilnius ?
Les habitants de Vilnius ne se posent ils pas la question de l'intégration de ce bâtiment si "avant -gardiste" à l'architecture de leur capitale ? Leur a-t-on demandé ce qu'ils en pensent ?

Si vous aimez ces bâtiments futuristes , venez en découvrir plusieurs déjà construits ou en projet dans le monde entier, sur le site "designbuild-network.com": http://www.designbuild-network.com/projects/

lundi 20 avril 2009

Bernadotte et la monarchie de Suède


Vous allez dire que je me répète (j'ai fait un post sur Bernadotte le 17 avril , coïncidence bizarre ), mais je viens de m'apercevoir en feuilletant le programme TV de la semaine , que dans la série "les mercredis de l'Histoire" , Arte va diffuser mercredi prochain , le 22 avril (1ère diffusion) ,un documentaire historique, réalisé par Gerold Hofmann .

"Le fondateur de la dynastie royale de Suède est un roturier français, Jean-Baptiste Bernadotte. Récit d'un destin peu banal.

La maison royale de Suède porte un nom français. L'histoire remonte au début du XIXe siècle. Le roi Charles XIII de Suède n'a pas d'enfants et on lui cherche activement un successeur. De façon inattendue, le 21 août 1810, la Diète de Stockholm choisit... Jean-Baptiste Bernadotte. Comment ce roturier français, sous-officier à la veille de la Révolution française, s'est-il retrouvé trente ans plus tard à la tête d'une dynastie royale ? Étonnant destin que celui de cet adversaire du coup d'État de Bonaparte, et que le nouvel empereur combla malgré tout de faveurs, de ce médiocre stratège, décevant à Iéna, Eylau et Wagram, et pourtant promu maréchal d'Empire, de ce général républicain qui devint roi de Suède, de ce politique prudent qui prit figure de traître, à côté de Talleyrand et de Fouché, dans l'épopée napoléonienne ! Aujourd'hui, la plupart des Suédois savent que leur famille royale a des origines françaises. En revanche, les Français ignorent tout de Bernadotte. Pour quelle raison son nom a-t-il disparu ? Comment a-t-il fait carrière pendant la Révolution et l'Empire ? De quelle trahison l'accuse-t-on ? Autant de questions qui font partie du secret de la monarchie suédoise."

Toutes les diffusions de "Bernadotte et la monarchie de Suède" sur ARTE :
Mercredi 22 avril 20h45
Dimanche 26 avril 14h00

dimanche 19 avril 2009

Un voyage en Grèce ...1968












Mon père avait la passion des voyages , et par dessus tout le désir de connaître les coutumes et les populations des pays que nous visitions . Il aurait dû être éthnologue plutôt que prof de langues !
En août 1968 ,il nous emmena en Grèce , via la Yougoslavie et ses routes qui étaient à cette époque en terre pour la plupart !
C'était pour nous à chaque fois fantastique de se dire qu'on allait découvrir de nouveaux pays , une vraie aventure ...
Grand voyage pour l'époque ,nous étions cinq (dont 2 enfants )dans une 403 , cela n'effrayait pas mon père qui nous avait fait passer le rideau de fer en Hongrie l'année précédente !


Je me souviens qu'à chaque grand voyage ,il était important pour lui de prévoir une vidange pour la voiture (on n'a plus ces problèmes maintenant ) , cette fois ci , ce fut à Thessalonique , et c'est par cette ville que nous fîmes notre entrée dans le pays d' Homère .





Vinrent ensuite les Météores et leurs monastères (en Grec , monastères des Météores signifie " monastères suspendus au ciel ").
Les météores sont de très impressionnantes masses rocheuses ,au sommet desquelles des monastères se sont construits .
C'est un paysage extraordinaire , fait de blocs de roches gigantesques , d'autant plus gigantesques que je les voyais avec des yeux d'enfant !



Puis Delphes et son sanctuaire panhellénique , l'Aurige , l'oracle , la Pythie , le temple d'Apollon , le stade , la Tholos , tous ces souvenirs sont encore bien présents dans ma mémoire .
Delphes est pour moi l'un des plus beaux sites de la Grèce antique, en raison de son cadre naturel, sauvage et grandiose. Il est situé sur le flanc du Mont Parnasse , magnifique décor naturel pour ces antiques vestiges !


Tout en bas de Delphes , je me souviens qu'on était allé se baigner à Itéa , où l'on avait trouvé une plage de galets .



Ensuite ,visite incontournable d'Athènes et de l'Acropole , bien moins polluée que maintenant !
Je ne me rappelle plus très bien , mais nous avons dû rester deux jours à Athènes .
Nous avions fait un tour au Pirée , le port d'Athènes , rien de mémorable à dire sur cet endroit , malgré la chanson !




Après Athènes , direction le Péloponnèse , passage près de Corinthe dont je n'ai vu que le canal , visite d'Epidaure et son célèbre théâtre (à l'acoustique exceptionnelle disait -on ) , l'un des mieux conservés de la Grèce antique . Je me revois tout en haut , dominant le théâtre , c'était splendide et impressionnant !





Une petite pause d'un jour ou deux à Nauplie pour profiter de la mer et nous reposer un peu de la châleur .
Puis visite de Mycènes sous un soleil de plomb (mois d'août à l'heure du déjeuner ), site superbe dont je garde aussi un souvenir merveilleux mais très chaud !


Déjeuner ensuite dans un p'ti resto à Mycènes . Je me souviens que ceux qui tenaient le restaurant ne parlaient que grec (nous pas du tout) ; ils nous ont emmenés dans la cuisine et nous avons choisi notre déjeuner directement dans les grosses marmites , très folklorique , je n'avais jamais vu ça ailleurs ! Anecdote mémorable , et cuisine grecque délicieuse !

La dernière étape de notre périple grec fut Patras où nous avons embarqué , nous et la voiture sur un ferry pour rallier l'Italie . Le retour fut plus reposant que l'aller !

La Grèce est un pays magnifique , nous n'y avons pas visité que des ruines , nous nous sommes aussi promenés dans de jolis et typiques villages pour cotoyer les autochtones , observer la vie et les coutumes grecques .
C'était un rêve d'y aller , je l'ai réalisé quand j'avais 12 ans , grâce à la passion des voyages qu'avait mon père !
J'aimerais bien sûr y retourner , je trouverais sans doute quelques changements , mais je suis en fait surtout curieuse de vérifier si les images de ma mémoire sont conformes à la réalité . Peut-être y a-t-il aussi un désir de refaire un p'ti tour dans mon enfance ?




"Pompéï 1967" - De vieilles photos jaunies -







 En fouillant dans mes vieux albums ,j'ai retrouvé des photos que j'avais prises à Pompéï en 1967 (j'avais 11 ans ).
J'étais sûre d'en avoir fait à Herculanum ,mais je ne les ai pas retrouvées .

Il ne me restait donc plus qu'à les numériser!
Bien sûr , les photos sont en noir et blanc ,un peu jaunies par les effets du temps ;)









Temps anciens , vieilles photos , on est très loin du numérique ......qui je le reconnais nous change la vie !
Mais le noir et blanc de ces vieilles photos avait un certain charme !


samedi 18 avril 2009

Herculanum , une bibliothèque sous les cendres







J'ai eu la chance en 1967 de visiter Pompéi et Herculanum .
Ce fut pour moi un bonheur immense ! J'étais alors en 6ème ,les cours d'Histoire me faisaient découvrir l'Antiquité , période de l'Histoire pour laquelle je me passionnais à l'époque ,et je débutais en même temps l'apprentissage du latin . 
Il ne pouvait y avoir de plus grand bonheur pour moi que de visiter l'Italie et ses nombreux et magnifiques vestiges !
J'ai toujours été très reconnaissante à mes parents de nous avoir fait voyager à travers l' Europe (qui était alors bien différente de celle d'aujourd'hui ).
J'ai gardé de ces voyages l'envie de connaître d'autres pays ,d'autres peuples ,la curiosité d'apprendre des autres cultures et de découvrir des modes de vie parfois si différents .

Pompéi et Herculanum furent un émerveillement pour mes yeux d'enfant ! Et je ne sais pourquoi ,Herculanum me laisse un souvenir bien plus fort que Pompéi !
J'y découvrais des maisons à étage ,avec leurs péristyles et atriums ,des pièces décorées de fresques colorées en "rouge pompéien" ,des sols recouverts de magnifiques mosaïques , des boutiques avec leurs comptoirs et quelquefois du mobilier exceptionnellement bien conservé .



Je fus surprise de voir que comme Pompéi , Herculanum avait été remarquablement conservée( mieux que Pompéi ,il me semble ,mais ma mémoire est peut-être un peu défaillante ?). Je découvrais les vestiges d' une vraie ville , avec des trottoirs assez hauts , des rues pavées en pierres polygonales de lave et calcaire ,bordées de maisons à étages .
Je ne me souviens plus si comme à Pompéi , on y pouvait y trouver sur le pavement des traces laissées par les roues de chariots et des passages surélevés qui permettaient aux piétons de traverser sans se mouiller les pieds ? 




Tout ce que j'avais alors devant les yeux n'était qu' enchantement et j'avais l'impression de lire dans un livre d'Histoire grand ouvert , c'était presque irréel !
J'avais alors tout ce qu'il fallait pour comprendre ce qu'était la vie des Romains de cette époque !
De la visite de ces sites , j'ai gardé gravées dans ma mémoire de nombreuses images , même plusieurs dizaines d'années plus tard ! Ce sont de très beaux souvenirs .





"Ces deux villes détruites par l'éruption du Vésuve en l'an 79 ont été conservées pendant des siècles dans une gangue volcanique et mises au jour à partir du XVIIIe siècle. Leurs remarquables vestiges apportent une considérable connaissance de terrain sur la civilisation romaine au Ier siècle. Toutefois, la notoriété d'Herculanum est quelque peu éclipsée par celle de Pompéi . À l'occasion du trois centième anniversaire de la découverte du site, une importante exposition s'est tenue au musée archéologique de Naples d' octobre 2008 à avril 2009, qui a fait sortir des réserves de magnifiques statues trouvées dans la villa des Papyri."


Si l'Antiquité et les Romains vous intéressent , regardez ce soir le documentaire relatant la découverte à Herculanum en 1752 d'une bibliothèque antique et l'évolution des techniques pour décrypter les textes sur les papyrus :
"Herculanum , une bibliothèque sous les cendres " samedi 18 avril sur ARTE à 20h45 .




"En 1752, en perçant des galeries pour trouver des objets de valeur, ce qui fut une bibliothèque antique est mise au jour. Elle contient 1800 rouleaux, pris d'abord pour des bouts de bois calcinés et qui se révèlent être des papyrus. Cette découverte suscite l'intérêt des chercheurs car leur lecture permettrait d'imaginer la vie romaine au premier siècle de notre ère. A travers les témoignages d'universitaires anglo-saxons et italiens, le documentaire retrace plus de 250 années d'efforts pour rendre lisibles des textes agglutinés, écrits en grec ou en latin. De Paderni, détruisant les écrits en coupant les rouleaux en long, à l'imagerie multispectrale permettant d'isoler le texte du support carbonisé, d'immenses progrès ont été réalisés. S'attardant sur l'aspect technique, le film évoque peu, en revanche, les textes décryptés : tout juste apprend-on que certains sont l’œuvre d'un philosophe épicurien."

Sites intéressants sur Herculanum :







vendredi 17 avril 2009

Un singulier destin que celui de Jean -Baptiste Bernadotte qui devint Charles XIV Jean, roi de Suède

 






Sans doute avez vous entendu parler de Bernadotte . Cependant , en France , il est moins connu que son célèbre contemporain , Napoléon , dont il a été ministre et Maréchal d'Empire !

Jean-Baptiste Jules Bernadotte, né le 26 janvier 1763 à Pau , en Béarn (France), mort le 8 mars 1844 à Stockholm (Suède), eut un destin singulier, passant, en l'espace de vingt-huit ans, d'un modeste grade de sous-officier français en 1790, au rôle prestigieux en 1818 de roi de Suède et de Norvège , après avoir été tour à tour, sous le Consulat et le Premier Empire, ambassadeur, ministre, général puis Maréchal d'Empire.

Il devient Charles-Jean le 21 août 1810, adopté par le roi Charles XIII de Suède , celui-ci n'ayant pas eu d'enfant . Les états généraux d'Örebro élisent alors le maréchal Bernadotte prince héréditaire de Suède.
Et le 5 février 1818 , il devient roi de l'Union des royaumes de Suède et de Norvège sous le nom de Karl XIV Johan (Charles XIV Jean) en Suède et de Karl III Johan en Norvège. 

 



En 2010 , Örebro ,en Suède commémorera cet évènement :
La ville d’Örebro commémore l’élection de Jean-Baptiste Bernadotte
comme héritier du trône suédois.

 
Le 21 août 1810, le maréchal Jean-Baptiste Bernadotte fut élu héritier du trône suédois par la Diète réunie à Örebro. Deux cents ans plus tard, la ville d’Örebro commémore cet événement historique.
Son nom de régent fut Karl XIV Johan (Charles XIV Jean) et la dynastie des Bernadotte occupe toujours le trône suédois. Les commémorations de 2010 auront donc des accents royaux. Étant donné que Bernadotte fut également Roi de Norvège, les festivités
prendront des couleurs françaises, suédoises et norvégiennes.

Les commémorations se dérouleront de mars à décembre. Parmi les nombreuses manifestations, citons les journées de festivités aux environs du 21 août 2010. Le programme sera varié : rencontres, concerts, journées à thèmes et conférences, ainsi qu’une grande exposition retraçant l’histoire de ce fils d’un avocat de Pau, fondateur d’une dynastie qui perdure encore au 21e siècle.

En 2009, le programme et des informations seront mis en ligne sur www.orebro2010.se
Pour de plus amples renseignements sur Örebro, appeler l’office de tourisme Örebrokompaniet au numéro +46 (0)19 21 21 21


 Statue équestre de Bernadotte à Stockholm réalisée par Bengt Erland Fogelberg



Bienvenue à Örebro en 2010 !



mardi 14 avril 2009

Empuries ( Catalogne)




Qu'il est charmant ce coin d'Espagne,  
Où tant aimons nous retrouver .  
Quel doux bonheur d'ouïr tramontane  
Balayer antiques cités .
 
Empuries de mon enfance,
Tendre souvenir de vacances ,
Où est ta splendeur d'avant ?

De ce temps là , que reste -t-il ?
Le forum et quelques colonnes , 
 Belles mosaïques et murs en ruines ,
Sauvés de l'oubli par les Hommes.

 Lorsqu'on cherche au dessus des pins  
Depuis le promontoire où niche San Martin , 
L'emplacement du port jadis prospère , 
On découvre un mur colossal , 
Dernier témoin majestueux et fier  
De l'antique trafic commercial .

Fondée par les Phocéens , 
puis devenue Romaine, 
Tu enchantes tes nombreux visiteurs.
Chaque vestige ,mosaïque ou colonne 
Raconte à ceux qui savent observer 
 L’histoire de peuples venus jadis
De lointaines contrées 
pour s'installer en Catalogne .



Le mur grec -Empuries-

























"En Catalogne, dans le nord de l'Espagne, se trouve un endroit où l'Histoire et la nature se sont donné rendez-vous. 
Parcourez les ruines d'Empúries, au cœur de la Costa Brava, et contemplez une partie de l'héritage laissé par la Grèce et la Rome antiques sur la péninsule ibérique. 
Découvrez ce site archéologique de plus de 2 500 ans d'histoire, lieu idyllique entouré de plages et de criques, avec des vues spectaculaires sur la mer Méditerranée."

http://www.spain.info/fr_FR/reportajes/de_grecia_a_roma_las_ruinas_de_empuries_en_la_costa_brava.html


Que vous soyez amateur d'archéologie ou pas , le site à lui seul est splendide !
                     
  

mardi 7 avril 2009

Puig Segalar, une agréable randonnée à vélo .





Nous sommes toujours en Catalogne , à l'Escala .

Après avoir découvert Puig Segalar à pieds l'an dernier ,nous avons voulu y aller cette année à vélo . Préférez plutôt un VTT ,plus adapté aux chemins très caillouteux du Puig !
Puig ,en catalan, veut dire "mont ", cela signifie donc que ce ne sera pas tout plat , nous y sommes préparés , connaissant déjà un peu l'endroit !
Départ donc ce matin là avec pique nique dans les sacs à dos , direction Puig Segalar.


Nous prenons la route d'Albons , puis juste avant Bellcaire d'Empordà ,tournons à droite pour rejoindre Tor et la route de Figueres que nous traversons juste après le village de Tor .
De l'autre côté de la route , presque en face de nous , nous apercevons le chemin qui va nous emmener sur le Puig , et déjà , dès les premiers mètres ,c'est parti, cela commence à grimper.
Et cela va monter ainsi pendant quelques kilomètres (assez doucement quand même), pour atteindre enfin le haut du Puig. 







 Pour arriver jusqu'au "sommet" , nous avons tout au long du parcours suivi les panneaux de randonnée pour les marcheurs (ils sont verts) , il y en a très régulièrement (un exemple ci-dessus ). Mais je conseille quand même l'achat d'une carte très détaillée sur place , c'est mieux pour se repérer quand on n'est pas de la région (même nous qui venons depuis 25 ans , en avons acheté une à partir du moment où l'on a fait des randonnées , et nous notons à chaque fois les nouveaux chemins que nous découvrons ).

De là haut , quelle vue magnifique sur les Pyrénées et sur la plaine tout autour de l' Empordan , jusqu'à la mer.







Nous découvrons alors à perte de vue des kilomètres de chemins lacérant la montagne , comme des saignées témoignant des dégâts faits par les incendies de 2007.
Les services des forêts ont fait depuis un an un "grand nettoyage "de la montagne , arraché tous les "squelettes" des pins calcinés qui offraient encore en avril 2008 un spectacle de désolation . On retrouve un paysage presque normal et verdoyant , qui a remplacé celui triste et sinistre des troncs noirs qu'on avait connu l'année précédente . 

La région n'a hélas pas été épargnée par les incendies ces dernières années : des hectares de pins sont partis en fumée , laissant un paysage dévasté , ne ressemblant en rien à ce qu'on connaissait auparavant . On a d'ailleurs beaucoup de mal à reconnaître les endroits où l'on était passé il y a 3 ou 4 ans.


Nous prenons le temps de profiter du paysage panoramique.
Du Puig , nous apercevons au loin la baie de Roses , l'Escala , le promontoire de Montgo , la forteresse de Toroella de Montgri , perchée sur sa montagne arrondie ,les falaises de l'Estartit .
La table d'orientation nous indique les noms de tous les villages et sites alentour .

Nous ne regrettons pas l 'effort que nous avons dû faire pour monter jusque là.  
On pourrait rester des heures à contempler le paysage , mais la balade n'est pas terminée et la faim commençant à se faire sentir ,nous nous dirigeons maintenant vers un endroit calme et boisé que nous connaissons bien pour pique -niquer .
Encore quelques kilomètres , nous passons à Garrigoles , tout petit village avec sa pittoresque petite église (voir photo ), et après quelques coups de pédales , nous arrivons sur le lieu où nous allons pouvoir enfin manger nos sandwichs tant attendus !


Garrigoles





L'endroit se trouve au carrefour de quatre chemins , c'est tellement calme que le chant des oiseaux , le bourdonnement des abeilles qui butinent les fleurs de romarin sauvage nous accompagnent pour manger.
Par chance ,l'endroit n'a pas été atteint par les incendies ,les forêts de pins ont été épargnées ,et tout près , en bordure du bois juste en face ,on s'attendrait presque à voir sortir un chevreuil. 
Je surveille attentivement , mais je ne vois désespérément rien venir ,dommage !


Je fais quelques photos et nous reprenons nos "montures" . Nous empruntons un chemin différent pour nous ramener sur l'Escala .

C'était une belle randonnée , sous un soleil printanier pas encore trop chaud .
Toutes les conditions étaient réunies pour une belle journée dans une nature qui montre déjà les signes bien avancés du printemps !
































Agrandir le plan