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jeudi 28 avril 2011

Navitrolla Galerii à Tallinn -Estonie-




Pour moi, une promenade dans le vieux Tallinn ne peut se concevoir sans rendre visite à la boutique de Navitrolla

Située à l'adresse "Sulevimägi 1" ( PLAN ) , la boutique vous fera pénétrer dans l'univers incroyable et extravagant de Navitrolla .
Outre les tableaux du peintre ,on peut y trouver des cartes postales ,des marque-pages , calendriers , posters , copies des tableaux de Navitrolla .




Deux posts ci-dessous pour vous faire découvrir qui est ce peintre estonien, au coup de pinceau si original .

Navitrolla, un artiste estonien à découvrir 

 

Merci à Estonie-Tallinn  pour les deux photos de la Galerie de Navitrolla 

 

 
 


























mercredi 27 avril 2011

Marie Under ,poétesse estonienne


 Marie Under est une poétesse estonienne, auteur d’une oeuvre importante, qui a traduit les “Petits poèmes” en prose de Charles Baudelaire

MARIE UNDER (1883-1980) est née à Tallinn, où elle a passé aussi son enfance. Son père était instituteur ; il descendait d'une famille paysanne de l'île de Hiiumaa. Suivant l'usage de l'époque dans les familles d'intellectuels du pays, elle fréquente une école de langue allemande. Les poésies de Goethe et de Schiller sont parmi ses premières lectures. En 1901, elle est employée au bureau du journal estonien Teataja, ce qui lui donne l'occasion de rencontrer des écrivains et des artistes, et, l'année suivante, une de ses poésies est publiée pour la première fois. Lorsqu'elle revient à Tallinn après un séjour à Moscou, sa maison devient un rendez-vous des écrivains, des artistes, des acteurs.
Le premier recueil de Marie Under paraît en 1917 sous le titre de Sonnets
Il est accueilli avec enthousiasme et exerce une profonde influence. Jamais encore la poésie estonienne n'avait exprimé de sentiments avec autant de franchise et de spontanéité.
D'autres recueils ne tardent pas à suivre :
En 1918, Première floraison, dont les poésies avaient été écrites en réalité avant les sonnets, mais que l'auteur n'ose publier qu'après le succès de ceux-ci .
En 1920, La voile bleue, d'inspiration analogue .
En 1921, Ensanglantée, où se reflètent les tristes visions de la guerre et de ses conséquences, le côté morne des villes, mais aussi la foi dans le Seigneur, la vie et l'avenir
En 1923, L'héritage, œuvre encore marquée par la préoccupation que cause la destinée humaine, mais qui revient volontiers à des images plus riantes. Les trois premiers recueils constituaient une période en quelque sorte préparatoire, plutôt « impressionniste » (l'auteur refusait cependant tout programme), sans doute influencée par Rimbaud, dont Marie Under traduisait alors « Le bateau ivre ». 
Les deux recueils suivants, avec leurs perspectives parfois si sombres, marquent le début d'une période de poésie plus individuelle, plus imaginative, "expressionniste", apparemment influencée par les poètes expressionnistes allemands, que l'auteur traduisait beaucoup à l'époque.
Marie Under épouse en 1924 le poète Artur Adson. Ils demeurent à Tallinn, puis à Nõmme, agglomération de la banlieue, dans une maison ombragée de pins et entourée de fleurs.
La poétesse passe l'été à la campagne, parfois dans des hameaux de pêcheurs, le plus souvent à Kassari, sur l'île de Hiiumaa. Elle aime la mer et lui a consacré quelques-uns de ses plus beaux poèmes. De nouveaux recueils jalonnent cette vie paisible:
En 1927, Une voix dans l'ombre .
En 1928, Joie d'un beau jour, poèmes écrits pendant la même période et où alternent l'angoisse et la joie.
En 1929, Éclipse de bonheur, qui révèle de nouvelles sources d'inspiration : les légendes du folklore estonien, la Bible .
En 1930, En plein air, nouveau retour à la nature, exprimant au passage un sentiment de soulagement, qui se confirme en 1935 dans Une pierre ôtée du cœur, au titre significatif et que les critiques estoniens considèrent comme le point culminant de l'œuvre de la poétesse.
L'œuvre est arrivée à sa phase de maturité, l'auteur, qui a déjà reçu huit prix littéraires estoniens, est devenue la première personnalité littéraire de son pays et est considérée comme la poétesse nationale.
Elle est élue en 1937 membre du P.E.N. international. Mais il ne lui sera pas donné de jouir longtemps de cette sérénité. Le cataclysme qui ébranle l'Europe n'épargne pas son pays, livré à l'occupation étrangère et à la guerre. Les Estoniens ont la surprise de voir paraître sous l'occupation allemande un recueil au titre éloquent : D'une bouche chagrine (1942). C'est presque la seule voix poétique entendue dans le silence de cette sombre époque, mais c'est la poétesse nationale qui parle pour tout un peuple et exprime les sentiments de la nation écrasée par la guerre.
À l'automne de 1944, devant une autre occupation, Marie Under et Artur Adson quittent leur pays pour l'exil. C'est en Suède que paraissent Étincelles dans la cendre (1954) et Aux confins (1963). C'est une nouvelle étape importante, où se retrouve, à côté de symboles reflétant le destin de son pays, la "dualité" qui semble avoir été la marque du caractère de Marie Under et fait alterner dans son œuvre les méditations anxieuses et les retours vers la lumière et l'espoir, la poitrine remplie de chants "comme une église", "les yeux pleins d'étoiles". 
Ses œuvres complètes ont paru en 1940 en Estonie et en 1958 en Suède. Marie Under a été proposée à plusieurs reprises comme candidate au Prix Nobel de littérature.


Voici un de ses poèmes :


RENOUVEAU


Quand le ruisseau dévale la colline avec des cris de joie,
la neige alors se déchire comme du papier :
les eaux s’envolent, oiseaux échappés aux lacets.

L’arbre nu semble tout honteux

et s’habille d’un gilet de bourgeons
et des chatons de l’aulne s’effiloche

une laine brun rouge, quand du jeune soleil

à la mamelle d’or coule un lait nourrissant,
et que la terre se fend, comme sous les coups de la foudre.

Dans l’azur en feu, le vent, du haut des cimes,

rabat dans l’herbe verte le sifflement d’un merle,
et l’herbe, l’oreille tendue, dans l’aurore

déjà écoute et attend, attend… des fleurs.




À l'initiative de Friedebert TUGLAS (1886-1971) est fondé, en 1917, le groupe Siuru, rassemblant principalement de jeunes poètes qui commencent leur œuvre dans la ligne néo-romantique ouverte par Noor-Eesti. Le groupe organise des soirées littéraires, fonde une maison d'édition et publie trois albums collectifs. Malgré leur opposition affichée à la morale et à la société bourgeoises, les écrivains de Siuru traversent la révolution russe et la guerre d'indépendance estonienne avec une relative indifférence. Certains d'entre eux se retrouveront pourtant, toujours en compagnie de F. Tuglas, dans le groupe Tarapita (1921-1922), plus engagé politiquement et souvent comparé au groupe français Clarté. 
 
 
 Le groupe Siuru
 
 
C'est de Siuru et Tarapita que devaient venir quelques-uns des plus grands poètes de l'Estonie indépendante : Marie UNDER (1883-1980), Henrik VISNAPUU (1890-1951), expérimentateur virtuose de la rime ; Johannes SEMPER (1892-1970), également prosateur, traducteur et propagateur de l' "esprit français", Johannes BARBARUS (1890-1946), poète "cubiste" qui devait diriger le gouvernement fantoche mis en place par les Soviétiques en 1940. 
 

Les jardins du Château de la Chatonnière (Indre et Loire )




Nichés au creux d’un vallon, les treize jardins du château de la Chatonnière forment un délicat écrin de verdure et de senteurs autour d’un ravissant château Renaissance à sept tours.
Ouverts sur la vallée de l’Indre et la forêt de Chinon, les jardins dévoilent un à un leurs secrets dans un feu d’artifice de points de vues surprenants : intimité des chambres d’amour en osier vivant tressé, charme capiteux des roseraies, arômes poivrés des plantes médicinales présentées sur un damier, générosité du potager en mosaïque de couleurs.

Changeant au rythme des saisons, les jardins du château de la Chatonnière, où liberté et fantaisie se mêlent à une pensée savante, offrent généreusement les couleurs et les parfums de dentelles de narcisses, de manteaux myosotis, tulipes et iris au printemps, de roses, coquelicots, dahlias et plantes médicinales en été et d’asters, cyclamens et plantes potagères en automne



Secrets et fleuris, ils s'étagent en terrasses selon un parcours initiatique dont leurs noms donnent la clé : Jardins du Silence, des Sens, de l'Intelligence, des Sciences botaniques, des Romances, des Fragrances, de l’Élégance, de la France, Jardin de l'Abondance, des Luxuriances, des Jouissances et de la Danse.

Il est préférable d'attendre le mois de juin pour visiter ces jardins, car ils atteignent leur magnificence lorsque les rosiers sont en fleurs . C'est alors une cascade de couleurs entre les pergolas de roses et de clématites ,les pergolas de rosiers , les rosiers grimpants ,les rosiers buissons...un émerveillement pour les yeux et l'odorat !
Actuellement , les roses ne sont encore qu'en boutons.
Consultez le site " le Château et les jardins de la Chatonnière" pour connaître tous les détails .





































Sources :
http://www.lachatonniere.fr/
http://www.jardinez.com/Parcs-et-jardins-Les-Jardins-du-Chateau-de-La-Chatonniere_Azay-le-Rideau_Indre-et-Loire_Centre-France_fr_307.html


mardi 19 avril 2011

Des ruines du mur d'enceinte de la vieille ville dans un parking sous Vabaduse Väljak (Tallinn)




Voici ce que j'ai découvert en descendant  dans le parking souterrain construit sous Vabaduse Väljak (Place de la Liberté)  à Tallinn .
Des ruines du mur d'enceinte et des tours de la porte d'entrée sud de la vieille ville ,mis à jour lors de la construction du parking, ont été conservés et mis en valeur entre les places de parking .Le choix a été fait de conserver ces traces du passé au détriment de plusieurs places de parking , c'est un fait assez rare pour qu'il soit noté !






Un peu d' Histoire 


Le mur d'enceinte, les tours et les portes de la ville 

Les premières fortifications médiévales sont apparues lors de la construction de la ville à la fin du XIIIè siècle,entourant le centre-ville pour créer une zone de protection et de défense .Des améliorations constantes jusqu'au XVIè siècle ont permis à Tallinn de posséder l'un des systèmes de défense les plus puissants d'Europe du Nord . Le mur d'enceinte était alors large de 3m et haut de 16m ,s'étirant sur 4 km autour de la ville et rassemblant 46 tours de défense . Aujourd'hui, 2km du mur d'origine et 26 de ses tours sont intacts .

Le mur de la haine 

L'enceinte de Tallinn est un monument unique d'architecture médiévale. Son aspect actuel date du XVè siècle ,époque où elle faisait 2,35 km de long. Il en subsiste aujourd'hui 1,85 km, avec 26 tours sur 46 initialement. Une autre muraille ,intérieure,construite par la municipalité en 1454, séparait la ville haute de la ville basse. On l'appelait le mur de la haine,ce qui en dit long sur le genre de rapports qui existaient entre la citadelle des féodaux,la ville haute, noble ,et la ville basse ,ville des bourgeois,des marchands et des artisans . A 9h du soir ,les portes des tours Pikk jalg et Lühike jalg étaient fermées et toute communication cessait entre les deux villes . Cette muraille s'étire le long de la rue Pikkjalg qui menait jadis à la ville . La porte Lühike jalg ,en bois de chêne bardé de fer forgé (XVIIè siècle),s'ouvre sur le labyrinthe des ruelles pavées de la ville basse .


Photos du parking souterrain se trouvant au dessous de Vabaduse Väljak (Place de la Liberté) 























Autre post sur le même sujet : 
Tallinn,sous les pavés ,des murs




samedi 16 avril 2011

Le palais, le musée, le parc de Kadriorg et Kumu,le musée des Beaux-Arts (Tallinn -Estonie) (1er avril 2011)

L'arrière du palais de Kadriorg - mars 2011



Lorsqu'on visite Tallinn, il ne faut surtout pas oublier d'aller admirer le magnifique Palais de Kadriorg ,construit en 1718 par le tsar Pierre-le-Grand pour son épouse, Catherine Ire . 
Ce magnifique palais baroque fut la résidence d'été de la famille du tsar Pierre 1er.
Situé dans un quartier de la périphérie de Tallinn, non loin de la Baltique, il est entouré d'un immense parc, ouvert au public. 
Le bâtiment est particulièrement mis en valeur au sud par un jardin à la française.
Pas besoin de préciser qu'il est évidemment préférable de visiter Kadriorg et son parc en été pour profiter de la beauté des jardins .
Mais notre but étant de visiter le musée, nous n'avons fait que longer le parc encore bien enneigé . D'ailleurs à cette saison, c'est ce qu'il y a de mieux à faire , visiter les musées !




Le Palais de Kadriorg -Juillet 2014







Ce palais grandiose, dessiné par l’architecte italien Niccolo Michetti, et les jardins raffinés qui l’entourent, sont un exemple de l’extravagance tsariste. 

Actuellement transformé en musée , il abrite peintures et sculptures des écoles étrangères, flamandes notamment . Sous ses plafonds stuqués, on donne régulièrement des concerts. 







Au cours de votre visite, ne manquez pas d’admirer la haute salle principale, avec son plafond orné de fresques et de stucs, ni de visiter la pièce qui a servi de bureau au chef de l’État avant la construction du Palais présidentiel voisin. 











 Au palais de Kadriorg sont exposées des œuvres de peintres occidentaux et russes du XVIe au XXe siècle, ainsi que des gravures, des sculptures, etc...









Tout près du palais de Kadriorg ,se trouve le Musée des Beaux-arts Kumu



 Kumu - mars 2011



Kumu, le bâtiment principal du Musée estonien des Beaux-arts, est à la fois musée national et centre d’art contemporain.
Le complexe lui-même est une œuvre d’art.
Inauguré en 2006, après une décennie de planification et de construction, il est considéré comme un chef d’œuvre d’architecture moderne. Ses courbes et ses arêtes aiguës mettent en valeur la structure de cuivre et de calcaire adossée à une falaise calcaire.
En 2008, le Musée des Beaux-arts Kumu s’est vu décerner le Prix européen du musée de l’année.
Le Prix européen du musée de l’année est organisé par le Forum européen du musée, agissant sous les auspices du Conseil de l’Europe.

N. B. L’entrée au Musée des Beaux-arts Kumu est gratuite le dernier jeudi du dernier mois de chaque trimestre. 



Le musée des Beaux-Arts Kumu

 
















mercredi 13 avril 2011

Viljandi , sud de l'Estonie (30 mars 2011 )

Viljandi- Eglise Saint-Jean (XV s.)



"Située au sud de l’Estonie, la petite ville de Viljandi reste très fréquemment en dehors du parcours des touristes qui se cantonnent souvent à la visite de Tallinn. Et on ne leur en voudra pas car Tallinn le vaut bien" , cliquez ici ---> Tourisme Estonie – Viljandi, son lac, son château, son festival, ses marais

Viljandi est située dans le sud de l'Estonie, dans le Viljandimaa,près du Lac Võrtsjärv.
Elle se trouve à 163km de Tallinn ,c'est l'une des plus jolies villes du pays.
Elle comptait 17,473 habitants en 2013 sur une superficie de 14.62 km² .Elle s'est constituée au XIIIe siècle autour du château de l'Ordre teutonique dont les ruines s'élèvent sur le mont Lissimàgi au-dessus du lac de Viljandi. Le seul monument médiéval qui subsiste est l'église Saint-Jean (XV s.). On peut voir également des édifices des XVIIIe-XIXe siècles ,que l'on construisait alors dans le style classique.


L'abondance de verdure souligne la beauté de la ville. Celle-ci possède un Musée d'histoire régionale et l'un des théâtres dramatiques les plus populaires d'Estonie, le Théâtre "Ugala".






La ville de Viljandi ,"capitale culturelle de l'Estonie", est réputée pour sa vie culturelle et pour son théâtre . La saison estivale est ponctuée de plusieurs évènements culturels dont le plus important et le plus connu mondialement est le Festival de musique Folk de Viljandi ,qui fait doubler la population de la ville. Des artistes et des touristes viennent de tous les coins du monde pour y participer .












Le lac de Viljandi ,que l'on voit très bien depuis les hauteurs du château, se trouve au fond de la vallée (il est gelé sur les photos). Il forme comme une "contrepartie" à la ville et aux ruines du château-fort sur les collines . Selon la légende,un batelier continue de ramer sur le lac ,en attendant la fille aux jolis yeux bleus .
Le lac est aussi lié au plus grand évènement sportif de la ville .Il s'agit de la course à pieds autour du lac,qui a sa place dans le coeur des habitants de Viljandi et de tous les amis du sport en Estonie ,depuis plus de 70 ans déjà .
Lire le post que j'avais écrit sur Viljandi en novembre  2008 : "Viljandi , fin des vacances en Estonie"

Notre route nous a donc amenés ce 30 mars dans cette jolie ville de Viljandi que j'ai toujours plaisir à revoir . Le soleil avait choisi de briller pour nous montrer la ville sous ses plus beaux atours , encore recouverte de neige et sous un ciel bleu limpide .








Nous avons déjeuné simplement mais excellemment au "Kirsimäe kohvik" ,tout près des ruines du château dans le bâtiment moderne qu'on voit ci-dessus accolé au plus ancien (qui est en fait le "Eesti Pärimusmuusika Keskus" ,le centre estonien de musique traditionnelle ).

Puis petit tour autour des ruines du château ,et dans le parc surplombant le lac, nos pas enfonçant dans une neige encore bien épaisse !
Pour terminer la visite ,promenade dans la ville ,et "shopping" dans un magasin d'artisanat traditionnel pour acheter gants et chaussettes en pure laine ,tricotés à la main .



































A la fin de cette belle journée ,il fallait songer à repartir pour Tallinn .
A la sortie de Viljandi ,dans un champ en bordure de route ,nous fûmes surpris de voir trois jeunes chevreuils qui cherchaient de la nourriture ,la neige commençant à fondre près de la route : séance photo par Guillaume .


























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Source :
http://www.pays-baltes.com/estonie/viljandi.htm