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mercredi 23 mars 2011

Citycon acquiert le centre commercial Kristiine (Kristiine keskus) à Tallinn

Kristiine keskus (centre commercial Kristiine/ Kristiine shopping center) à Tallinn 

 
Citycon, spécialiste en commerce côté à Helsinki a acquis le centre commercial Kristiine ,à Tallinn -Estonie- , auprès de Pro Kapital, promoteur immobilier de premier plan dans les pays baltes, pour environ 105 M€.
D'une superficie locative brute de 42 600 m2,  Kristiine est le second centre commercial de Tallinn par la taille, après Rocca al Mare, également détenu par Citycon.
La transaction devrait être finalisée au cours du premier semestre 2011, et est soumise à l'approbation des autorités de la concurrence estonienne . La société finlandaise possède à présent trois centres commerciaux à Tallinn, où elle exploite également le Magistral. Au total, Citycon a déboursé 300 M€ pour son portefeuille en Estonie.
"Kristiine keskus" ( Kristiine shopping center) est situé sur l'un des principaux axes de transport, dans le centre-ville de Tallinn et possède une zone de chalandise de 270 000 habitants. Parmi les enseignes principales, Prisma et Marks & Spencer.
Construit par phases en 1999 et 2002, Kristiine a été élargi à l'automne dernier de plus de 12 000 m2, et regroupe aujourd'hui 180 magasins.


 Kristiine à Tallinn

Citycon financera cette opération à partir de ses fonds propres. L'acquisition augmentera ses revenus locatifs, ainsi que la rentabilité de Citycon dans les pays baltes.
Eaton Group, basé à Londres, a agi comme conseiller sur cette transaction. La société a également joué les intermédiaires au nom de Citycon pour deux autres acquisitions dans la capitale estonienne. Suite à cette acquisition, Citycon possédera et gérera un total de 35 centres commerciaux et 46 autres actifs commerciaux situés en Finlande, en Suède, en Estonie et en Lituanie.



Source 

samedi 19 mars 2011

LinnaRUUM - paysages urbains -Tallinn 1900

 Vabaduse Väljak (place de l'indépendance)

 Thèmes : arts de l'audiovisuel , partager l'Art

Dans le cadre du programme "Tallinn capitale européenne de la culture 2011", a lieu dans deux endroits de la ville ,une exposition de photos et photographies stéréoscopiques des rues de Tallinn et de la vie quotidienne à Tallinn au début du siècle dernier .
Le grand public pourra voir pour la première fois des vues en trois dimensions de la ville de Tallinn ainsi que des photographies stéréoscopiques qui ont été faites il y a cent ans.

Dates et lieux de l'exposition
-Du  01.03. 2011 au 31.03. 2011
-Coca-Cola Plaza Kinotuba (salle de cinéma Coca-Cola Plaza)
-Eksperimentaalgalerii Vabaduse väljaku aluses parklas (galerie expérimentale- parking souterrain - place de l'Indépendance)

Pour ceux qui ont la chance de comprendre l'estonien ,l'article est complet ici


Bâtiment de la banque d' Estonie ,  début du XXème siècle
(Musée d'Histoire de l'Estonie)

vendredi 18 mars 2011

Une exposition à Saché ( Indre et Loire) : Balzac en Bandes dessinées - Le Père Goriot -



Le musée Balzac à Saché multiplie les initiatives permettant de découvrir l’œuvre d’Honoré de Balzac, par des voies détournées, plus ludiques et accessibles.

La parution du second volume de la bande dessinée "Le Père Goriot" en 2010 aux éditions Delcourt, d’après les dessins de Bruno Duhamel et le scénario de Philippe Thirault, est l’occasion d’aborder différemment l’œuvre de l’auteur.
L’exposition se construit autour des planches originales de la bande dessinée. Elle permet ainsi d’explorer les mécanismes de l’adaptation du roman à un média qui fonctionne avec son propre langage.
L’exposition a lieu du 26 mars au 3 juillet 2011 et offre le choix de visites guidées, notamment sur réservation.
Le 15 mai, Bruno Duhamel donnera une conférence-dédicace dans la grange du château de Saché à 16h: l’entrée sera gratuite.

Venez découvrir cette exposition inédite des planches originales de la bande dessinée Le Père Goriot d'Honoré de Balzac (Bruno Duhamel, Thierry Lamy, Philippe Thirault, éd. Delcourt, 2009 et 2010) et explorez les mécanismes de l'adaptation du roman de Balzac à un média qui fonctionne avec son propre langage.

Visitez aussi ce site : Balzac,un enfant de Touraine 
Balzac ne cessa d’honorer ce suave pays tout au long de sa vie. L’air du pays natal le revigorait. Il s’emportait parfois et faisait, à son propos, des déclarations amoureuses : " Honte à qui n’admirerait pas ma joyeuse, ma belle, ma brave Touraine dont les sept vallées ruissellent d’eau et de vin ! 


Musée Balzac à Saché , du 26 mars au 3 juillet 2011 , tous les jours de 10h à 18H.
Parcours enfants 8-12 ans autour de l'exposition .
Visites guidées de l'exposition les samedi 26 mars ,9 avril ,23 avril ,14 mai,28 mai,11 juin et 25 juin 2011 à 14h30 (durée 45 minutes).
Conférence-dédicace de Bruno Duhamel dimanche 15 mai 2011 à 16h (à confirmer) dans la grange du château de Saché. Entrée gratuite.
Accès aux visites guidées et à la conférence dans la limite des places disponibles.
Réservation conseillée au 02 47 26 86 50
Tarifs :
Droit d'entrée du musée : 4,50 €, gratuit pour les moins de 12 ans .










Sources :

http://www.cg37.fr/index.php?media=11
http://www.sache.fr/



Indolente Claise , entre Indre et Vienne

 Cours de la Claise à Etableau


À pied, à cheval ou à vélo, et pourquoi pas en canoë, la Claise et sa vallée méritent le détour. 
De Bossay-sur-Claise à Abilly sur-Claise, l’occasion est donnée de traverser le département d’est en ouest. Tel un coin malicieux forçant un passage entre les départements de l’Indre et de la Vienne, la pointe sud de l’Indre-et-Loire affirme sa singularité.



Direction: préhistoire

La période préhistorique y a laissé une marque profonde et durable. En témoigne la commune de Bossay-sur-Claise dont le musée présente les pièces retrouvées sur son territoire; et notamment celles de la fouille des Maîtreaux, atelier solutréen exceptionnel. Un saut de puce vers le nord en remontant la Claise vous conduira au Musée de la préhistoire du Grand-Pressigny, ainsi qu’à l’archéolab du Petit Paulmy à Abilly-sur-Claise.


Mais avant de poursuivre, prenons le temps d’un grand bol d’oxygène.
L’occasion est trop belle de se lancer à l’assaut des sentiers de grande randonnée de la Touraine du Sud. Les passionnés d’histoire et de spiritualité marcheront sur les pas de Saint-Martin. Le Chemin de l’évêque de Tours passe par Bossay-sur-Claise, après Tournon-Saint-Martin et avant Charnizay.
Il se fait l’écho de l’enlèvement du saint à l’abbaye de Ligugé par les Tourangeaux pour en faire leur évêque. De Poitiers à Tours, il faut neuf jours de marche pour parcourir ces 236 km ?( je ne sais pas quel chemin ils ont emprunté , car de Poitiers à Tours, il y a 110 km )

Circuit des grands chênes 

Cap au nord jusqu’à  Preuilly-sur- Claise et la forêt de Tours-Preuilly.
C’est ici, en bordure du parc naturel de la Brenne, que débute le circuit "À l’ombre des grands chênes": 2,4 km au départ de l’étang de La Ribaloche.
Au fil de la balade, des panneaux d’information signalent la richesse de la faune, de la flore et du patrimoine. Un circuit qui figure parmi les nombreux sentiers de randonnée intercommunaux.

Source :
http://www.cg37.fr/index.php?media=11

 La vallée de la Claise

18 mars 1921 : Traité de Riga et fin de la guerre russo-polonaise

photo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paix_de_R%C4%ABga

Le 18 mars 1921, la Pologne et la Russie bolchevique signent le traité de Riga (Lettonie), qui met fin à une guerre inaugurée deux ans plus tôt, consécutive de la Grande Guerre.

Une guerre consécutive à la Grande Guerre.
La défaite allemande en 1918 avait permis à la Russie bolchévique de retrouver les territoires qu'elle avait précédemment perdus. L'Armée rouge avait même atteint le Bug, un affluent de la Vistule, à l'est de Lublin. Dans le même temps, la conférence de Versailles
avait recréé une Pologne indépendante sur les ruines des empires allemand, russe et austro-hongrois.

Le général Joszef Pilsudski, chef du nouvel État, entreprend de combattre les Russes. Ses troupes les repoussent et entament même une contre-offensive victorieuse qui les emmène jusqu'à Kiev, au coeur de l'Ukraine, en juillet 1920. Mais l'Armée rouge se ressaisit et la situation des Polonais devient à son tour critique. Pilsudski appelle Français et Anglais à l'aide.

Une "mission militaire française" conduite par le général Maxime Weygand, assisté d'un certain Charles de Gaulle, arrive en renfort. Dans le même temps, le ministre anglais des Affaires étrangères lord Curzon propose de fixer la frontière polono-russe sur le Bug.

L'Armée rouge n'en continue pas moins d'avancer. Le 2 juillet 1920, le général Toukhatchevski lance un mémorable ordre du jour : "La route de l'incendie mondial passe sur le cadavre de la Pologne". Les Russes atteignent Varsovie. Alors se produit le "miracle de la Vistule" (12-16 août 1920), porté au crédit de Pilsudski : les bolchéviques sont une nouvelle fois repoussés et contraints à demander la paix.

Un vainqueur trop présomptueux
Par le traité de paix de Riga, les Polonais, forts de leur victoire inespérée, rejettent la "ligne Curzon" et reportent loin vers l'Est la frontière orientale de leur pays.

Dans les faits, la nouvelle Pologne s'installe dans des frontières difficiles à défendre et presque trop larges pour elle. Dirigée par des chefs dont beaucoup s'honorent d'avoir combattu pendant la Grande Guerre sous l'uniforme allemand ou austro-hongrois, la nouvelle Pologne se prive ainsi de toute possibilité de réconciliation avec la Russie bolchevique, tout en gardant ses distances avec l'Entente franco-anglaise.

Cet isolement va cruellement l'affaiblir dans son face-à-face avec l'Allemagne lorsque celle-ci voudra récupérer la Silésie orientale et surtout le corridor de Dantzig, qui isole la Prusse orientale du reste du Reich. En définitive, après les tourments de la Seconde Guerre mondiale, la Pologne retrouvera des frontières plus resserrées, entre la ligne Curzon à l'est et la ligne Oder-Neisse à l'ouest.
André Larané
http://www.herodote.net

dimanche 13 mars 2011

Dans le musée "In Flanders Fields" , quelques phrases...










Voici quelques phrases que l'on peut lire ou entendre lors des projections audiovisuelles dans le musée "In Flanders Fields" .Je n'en ai recopié que quelques unes ,il y en a beaucoup d'autres ...
Site du musée  ici

 

Dilemme

"J'ai aperçu un Allemand avant-hier qui faisait des fortifications à 50 mètres de moi. Il fallait bien le tuer ,n'est-ce pas ? J'ai pris un fusil,j'ai visé froidement ,il est tombé...Pourtant je voyais parfaitement les traits de cet homme . Je pense que cela ressemble beaucoup à un assassinat . Quelle horreur!"
Carnet de guerre, Maurice Laurentin,Lieutenant 77ème Régiment d'Infanterie, front d'Herenthage,1er janvier 1915.


"Puis ,derrière,l'Allemand dressa à nouveau la tête. Il riait et parlait . Je vis ses dents briller sur le côté de mon fusil et j'ai tiré très lentement sur la gâchette.Il poussa simplement un grognement et s'écroula."
Lettre ,Julian Grenfell, Captain 1st Royal Dragoons, front d'Ypres, 16 novembre 1914.


"Que se passerait il , je me le demande, si les armées faisaient tout à coup grève en même temps et disaient qu'il faut trouver une autre méthode pour régler le litige !"
Lettre, Winston Churchill, First Lord of the Admiralty, novembre 1914.

"...et l'envoi aux tribunaux militaires des pacifistes et des défaitistes , si haut placés qu'ils soient ."
Programme de réforme, Georges Clemenceau, novembre 1917.




Les trêves de Noël
"Camarades , ne tirez pas!"

"Les Allemands chantent,en face,un cantique de Noël que coupent et scandent les coups de fusils. Pauvre petit Dieu d'amour,né cette nuit ,comment as -tu pu aimer les Hommes?"
Carnet de guerre, Maurice Laurentin, Lieutenant 77ème Régiment d'Infanterie, Noël 1914

"Ils sortirent de leurs tranchées et traversèrent sans armes, avec des boîtes de cigares et des petits mots de circonstance. Que devaient faire nos hommes ? Tirer ? On ne pouvait pas tirer sur des hommes non armés ."
Les faits et gestes de la 15th Infantry Brigade , comte Gleichen ,Brigadier Général, 15th Brigade ,1915.


"Jeudi 24. Veille de Noël.
Pas de paix ici -- des tirs autour de Ploegsteert ,de Messines et de Rabecque ."
Journal,William Tyrell ,Lieutenant RAMC,10th Field Ambulance .


Bois d'Herenthage


"Première ligne,1-1-1915 . On se parle: "Ne tirez pas!" On montre la tête. On rit. Nous faisons signe : "Venez ici!" Ils lancent des paquets de cigarettes. Nous jetons des oranges et des pommes. Quelques hommes sortent pour ramasser les fruits tombés devant la tranchée . Nous agitons une bouteille. Ce boche,au poil blond ,costaud et face aplatie,se jetait sur tout ce qu'on lui donnait . Bientôt ils étaient plus de vingt se montrant au-dessus de la tranchée .Nous ne nous cachons guère non plus . Deux Allemands s'approchent. L'un nous explique que c'est nous qui devons nous rendre chez eux. L'autre s'écrie tout à coup : "Ah! J'en ai marre!" et saute dans notre tranchée où il complète sa déclaration : "Je suis Alsacien et je viens avec vous !" Il était du 126ème."
Carnet de guerre ,Maurice Laurentin,Lieutenant 77ème Régiment d'Infanterie .


"Même dans les tranchées,les Français fêtaient le Nouvel AN. Nous avons entendu des chants et de la musique; les types nous faisaient signe en brandissant des bouteilles de vin et lançaient des oranges et du tabac.Pendant ce temps,nos pionniers profitaient de l'occasion pour fixer d'un arbre à l'autre un fil barbelé devant notre position."
Journal, Oberleutnant der Reserve Crönert, I/ 126 I.R.


"La nuit de tempête fut suivie d'une journée d'hiver ensoleillée ,qui incita les Français à quitter leurs tranchées froides et humides. On vit ainsi un groupe d'officiers français qui se promenaient,en bavardant et en fumant des cigarettes, dans  un coupe-feu situé quelques centaines de mètres derrière leur position.L'une de nos mitraillettes dépêchées à toute vitesse eut tôt fait de corriger ce comportement incongru à nos yeux . La paix prit ainsi abruptement fin et les lettres indignées des Français sur notre 'déloyauté' furent aussi les dernières .La première disait :'Demain, soyez sur vos gardes ; un général vient visiter notre poste. Nous devrons tirer pour l'honneur et pour la honte'. "
Journal ,Oberleutnant L. Bolz,II/126 I.R.


Hill 60 
"Un camarade de notre compagnie a brandi,au- dessus de la tranchée ,un panneau avec l'inscription 'Joyeux Noël'. Bientôt les Anglais en firent de même.Un Anglais nous demanda en criant ,dans un allemand correct ,si nous ne voulions pas emmener les morts qui gisaient entre les deux positions.(Il y avait à ce moment- là entre 50 et 60 morts devant le secteur de notre compagnie). Après un bref moment de réflexion,nous avons été d'accord et quelques camarades sont sortis des tranchées en même temps que les Anglais.Plus tard,les Anglais nous ont encore demandé de chanter des cantiques de Noël .
Journal, Leutnant der Reserve Meinicke,I.R.143.


"Le ballon surgit de quelque part .Je ne sais pas d'où mais il venait de leur côté . Ce fut la ruée générale. Je pense qu'on était des centaines à taper sur ce ballon. Je m'y suis mis moi aussi. Tout le monde avait l'air de s'amuser . Il n'y avait aucune espèce de malveillance entre nous ..."
Interview ,Ernie Williams,soldat, 6th Cheshires.

"Will Ye Go To Flanders" est l'un des chants qu'on peut entendre en visitant le musée .







Will Ye Go to Flanders?


Will ye go to Flanders, my Mally, O?
Will ye go to Flanders, my Mally, O?
There we'll get wine and brandy,
And sack and sugar-candy
Will ye go to Flanders, my Mally, O?

Will ye go to Flanders, my Mally, O?
And see the bonny sodjers there, my Mally, O
They'll gie the pipes a blaw
Wi' their plaids and kilts sae braw,
The fairest o' them a', my Mally, O

Will ye go to Flanders, my Mally, O?
And see the chief commanders, my Mally, O
You'll see the bullets fly
And the soldiers how they die
And the ladies loudly cry, my Mally, O?

Will ye go to Flanders, my Mally, O?
And join the bold hielanders, my Mally, O?
Ye'll hear the captains callin'
And see the sergeants crawlin'
And a' the sodjers fallin', my Mally, O. 
 
 
 

Source : http://sniff.numachi.com/pages/tiWLLFLNDR;ttWLLFLNDR.html

samedi 12 mars 2011

In Flanders Fields Museum : Ypres -Belgique-


La Halle aux Draps


In Flanders Fields Museum est un musée de guerre avec un message de paix . 
In Flanders Fields Museum abrite la mémoire ..., la mémoire de l'avenir .

J'ai visité ce lieu chargé d'Histoire en février 2011 . C'est un endroit solennel ,majestueux , rempli du souvenir des terribles combats qui se sont déroulés dans le saillant d'Ypres, l'un des secteurs les plus sanglants du front Ouest durant la Première Guerre Mondiale . La ville flamande fut au centre du saillant d'Ypres .
Le musée est situé au centre d'Ypres , sur la Grand place ,au coeur d'un magnifique et imposant monument ,dans les anciennes "Halles aux Draps",détruites pendant la guerre 14-18 et reconstruites à l'identique . Soumise aux bombardements de l'artillerie allemande, la ville médiévale avait en effet été presque entièrement détruite à l'issue de la guerre .

Le Musée In Flanders Fields est un musée moderne, vivant, avec plusieurs approches, aussi bien chronologiques que thématiques. Des kiosques interactifs permettent au visiteur d'approfondir certains thèmes. Des évocations audiovisuelles secouent les sens et émotions. 
A l'entrée du musée, chaque visiteur peut prendre l'identité d'un personnage de la Grande Guerre. Grâce à une carte munie d'un code-barre, il peut suivre la vie d'une personne qui était présente dans le Westhoek en 1914-1918  .

Le thème du Musée "In Flanders Fields" est universel et pourtant ancré dans le temps et l'espace. L'exposition permanente met en lumière les prémices de la première guerre mondiale, la destruction pendant les années de guerre et la période de l'après-guerre.
Ce sont surtout les histoires des  "simples" soldats et citoyens qui touchent les visiteurs. 
Les voix et les visages de personnes réelles rendent la guerre tangible et personnelle. Hommes, femmes et enfants, citoyens et soldats, écrivains et artistes... Ils nous confrontent à leur guerre, à notre passé.
Des effets sonores et des évocations audiovisuelles du No Man's Land et d'un hôpital de campagne bouleversent nos sens et notre cœur. Plus de cinq cents objets originaux, d'armes authentiques et de maquettes explicatives rendent la guerre douloureusement concrète. Des kiosques interactifs à écran tactile permettent d'approfondir certains thèmes.
Les kiosques historiques et à objets proposent des informations complémentaires intéressantes sur des événements et d'objets précis. Ne manquez pas les kiosques à personnages qui permettent à chaque visiteur de suivre les heurs et malheurs d'un personnage unique. 


Alors ,si vous passez par Ypres , ne manquez pas de visiter cet émouvant musée.

-Je vous renvoie aussi au post que j'ai fait le 18 novembre 2010 : 
 Mémorial de la Porte de Menin - Ypres (Belgique)

-Un autre très intéressant site sur Le "Flanders Museum d'Ypres" : "Chemins de Mémoire" 






Dans le musée








La Halle aux Draps













Avant d'être le nom du musée ,"In Flanders Fields" était d'abord un poème


"In Flanders Fields" est un poème écrit le 3 mai 1915 par le Lieutenant-colonel John McCrae ( 30 novembre 1872 - 28 janvier 1918)

Le poème" In Flanders Fields" a été publié pour la première fois dans le magazine anglais Punch, en décembre 1915.
En quelques mois, ce poème allait devenir le symbole des sacrifices consentis par tous les combattants de la Première Guerre mondiale.
Aujourd'hui encore, on continue à le réciter lors des cérémonies du jour du Souvenir tenues au Canada et ailleurs dans le monde.
Le poème est l'œuvre de John McCrae, médecin et professeur canadien qui a participé à la guerre sud-africaine et à la Première Guerre mondiale.

Les coquelicots fleurissaient dans les champs de bataille de la Somme et des Flandres. Leur couleur rouge était donc le symbole du sang qui avait coulé dans ces champs où tant d'hommes avaient perdu la vie .
Le poème a immortalisé cette floraison pleine de douleur et le coquelicot devint ainsi l’emblème du souvenir.



Texte original anglais
In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the dead. Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields

Take up our quarrel with the foe:
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields














On trouve différentes traductions à ce poème , j'ai choisi celle ci ,qui je trouve ,se rapproche au mieux de l'original :

 In Flanders Fields (Au champ d'Honneur)
"Dans les champs de Flandre ,les coquelicots ondulent 
Entre les croix rang après rang
Qui marquent notre place,et dans le ciel
Les alouettes bravement chantent encore et volent
A peine audibles dans le bruit des canons .

Nous sommes les morts,il y a peu de jours
Nous vivions,sentions l'aube,voyions le couchant embrasé
Aimions et étions aimés,et maintenant nous sommes étendus
Dans les champs de Flandre .

Poursuivez notre combat avec l'adversaire
Nous vous lançons le flambeau de nos mains défaillantes
Afin qu'il soit vôtre et que vous le teniez haut.
Si vous manquez de parole à nous qui mourrons
Nous ne pourrons pas dormir,bien que les coquelicots poussent
Dans les champs de Flandre ."



_____________________________________________

Sources
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichelieu.php?idLang=fr&idLieu=161
http://www.somme14-18.com/battlefields/the_western_front/in_flanders_fields_museum_a_ypres_en_belgique
http://www.toerisme-ieper.be/fr/page/157-272/musee-in-flanders-fields.html

Ces Européennes vent debout : Sofi Oksanen, pour les femmes

Elles sont femmes politiques, artistes, businesswomen, sportives ou des consciences morales dans des sociétés en quête de boussoles. Plutôt que de consacrer une journée aux femmes, MyEurop a choisi de leur dédier une semaine entière, en mettant, chaque jour, en avant une représentante du Deuxième Sexe qui fait bouger les lignes en Europe.
Portrait du 8 mars 2011: Sofi Oksanen

Née à Jyväskylä, en Finlande centrale, voilà 34 ans, de mère estonienne et de père finlandais, Sofi Oksanen a déjà considérablement remué l’univers des Lettres européen.
Son troisième roman "Purge" lui a fait décrocher une pléiade de prix littéraires:
-en Finlande les prix Finlandia, Waltari et Runeberg 
-en France le Fémina étranger et le Prix du roman Fnac.
Et, les prix européens: Grand Prix de littérature du Conseil Nordique et Prix du Livre européen 2010.
"Purge" décrit les violences physiques et morales dont les Estoniennes ont été victimes durant le demi-siècle d’occupation soviétique (1940-1991), des violences exercées par les soi-disant "forces de l’ordre". Ces exactions ont perduré alors que l’Estonie avait retrouvé son indépendance (en août 1991), des femmes étant contraintes à la prostitution.

Femmes et Occupations

L’une d’elles, l'héroïne du roman, a réussi à échapper à son vindicatif souteneur, ne trouvant refuge qu’auprès d’une autre femme, elle-même victime de l’époque soviétique. Ce face-à-face leur permet de se raconter et d’agir en conséquence. Personne n’avait jusqu’ici osé aborder ce thème des souffrances réservées aux femmes quand un pays est sous occupation ennemie.
Aucune femme-écrivain française ne l’a encore fait pour la période de l’Occupation nazie en France (1940-1944). Un roman à écrire?
Admiratrice de Marguerite Duras, Sofi Oksanen avoue avoir été ensorcelée par les romans "indochinois" de Marguerite Duras - comme "L’Amant" -, qui écrivait en tant que "femme blanche" dans un pays colonisé par les Français. L'écrivain finlandaise y voit une autre forme de colonialisme, une autre forme de mise à l’écart.

En osmose avec la langue finnoise

Malgré toute cette reconnaissance internationale, Sofi Oksanen continuera probablement à résider en Finlande, à Helsinki où elle habite et où elle vient de se marier.
Je me sens "en osmose" avec la langue finnoise. Et puis il y a toujours eu des femmes-écrivains dans ce pays: Minna Canth, Maria Joutuni, Hella Wuolijoki (dramaturge d’origine estonienne), Aino Kallas (née Krohn), qui était mariée à un Estonien, Oskar Kallas. Sinon, j’aime les poésies de Sylvia Plath et Anaïs Niin, nous disait-elle, il y a deux ans.

Certaines sont plus égales 

Sofi Oksanen admire Duras, mais éprouve une certaine méfiance vis-à-vis de Simone de Beauvoir. Comment elle et Sartre, officiellement tous deux sincèrement concernés par la problématique du respect des Droits de l’Homme, ont-ils pu ignorer si parfaitement la situation en URSS, en Estonie et dans les autres pays du Bloc socialiste? La gauche finlandaise a d’ailleurs agi de même pendant les années 1970: ils s’intéressaient tous au Chili de Pinochet et il fallait soutenir le peuple chilien. Bon. Mais comment pouvaient-ils fermer les yeux sur les "petits" problèmes existant en Estonie, à quelques dizaines de kilomètres de la Finlande, juste de l’autre côté de la Baltique? Personne ne disait rien!

Pour Sofi Oksanen, Beauvoir devait penser que certaines femmes étaient plus "égales" que d’autres. Elle ne désespère pas de saisir un jour la raison de cette attitude.
"Je comprendrais la position de Beauvoir et des Gauches européennes si on avait manqué d’informations, mais à partir de "L’Archipel du Goulag" de Soljenitsyne  [publié en 1973, le livre décrit le système carcéral mis en place en URSS] il y en avait! Il suffisait de lire, de s’intéresser, d’aller plus loin", confie la romancière. 
Et peut-être qu’actuellement il y a dans le monde des êtres humains auxquels on ne prête aucune attention. Et, un beau jour, les générations futures nous questionneront à leur tour: "Comment est-il possible que vous n’ayez rien dit sur ce qui arrivait là-bas?" 
Source
http://fr.myeurop.info/


jeudi 10 mars 2011

La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix

27 février 2011


La plus belle piscine de France est à ROUBAIX ,
je ne m'y suis pas baignée ,je l'ai visitée!
Le bâtiment qui abritait une magnifique piscine de style "art déco" jusqu'en 1985 a été entièrement rénové et transformé en "Musée d'Art et d' Industrie de Roubaix".
 

Le Musée est implanté depuis l'automne 2001 sur le site de l'ancienne piscine municipale, un exceptionnel bâtiment art-déco. Cette piscine fut construite entre 1927 et 1932 par l'architecte Albert Baert à l'initiative du maire de l'époque, Jean Lebas.

Aujourd'hui inscrite au patrimoine du XX siècle, cette piscine offrait à la population de Roubaix un service sportif et hygiénique de grande qualité.

Fermée depuis 1985, pour des raisons de sécurité ,la Piscine, reconvertie par l'architecte Jean-Paul Philippon, abrite maintenant, sur son site exceptionnel, le Musée d'Art et d'industrie de Roubaix.



27 février 2011


Un musée qui est lui-même son chef-d'œuvre


Les visiteurs sont catégoriques : c'est un lieu "magique" que cette splendide piscine Art- déco construite dans les années 1930 quand Roubaix était encore la capitale glorieuse du peignage et du délainage.
 Restaurée de fond en comble et rendue à sa splendeur passée, la Piscine abrite désormais une collection exceptionnelle d'arts appliqués à l'industrie.
La Piscine fait une pirouette très "arts-éco" pour intégrer la culture dans la société.
Cette ancienne piscine est restée une piscine. C'est la pièce maîtresse de la mise en valeur du centre historique de Roubaix.
A elle seule l'histoire de La piscine est exemplaire. Roubaix est une ville industrielle, qui doit sa puissance à quelques grandes familles d'entrepreneurs industriels, mais aussi à une tradition ouvrière et syndicale toujours active. Ce double aspect de fierté industrielle teintée de paternalisme et de culture populaire tenace donne sa personnalité à la ville et à son nouveau musée.






Le grand plongeoir : source photo




En 1922, la municipalité charge l'architecte Albert Baert (qui a déjà fait ses preuves avec les Bains Dunkerquois) de construire la plus belle piscine de France.
L'ambitieux projet aboutit en 1932, traversant toutes les difficultés financières. C'est le triomphe de l'architecture hygiéniste ("un esprit sain dans un corps sain") et de l'effervescence décorative des années trente : un palais pour le peuple d'un style composite unissant pour le meilleur des apports byzantins et mauresques à la splendeur décadente de vitraux, d'émaux baindaires (il n'y a pas de réponse à la signification de ce mot) et de mosaïques. Une réussite fabuleuse qui fait de ce bâtiment - à la fois piscine sportive et établissement public de bains-douches - un actif centre de vie et un lieu de rencontre ludique.
Outre le magnifique bassin en céramique de la piscine, le bâtiment comprenait également un jardin, des baignoires réparties en petites cellules sur deux étages, mais aussi un salon de coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie industrielle.




27 février 2011



Hélas, les équipements sportifs résistent mal aux outrages du temps, aux exigences techniques et à la surenchère des normes de sécurité. La piscine est fermée en 1985.
Mais il n'est pas question de démolir cet ensemble cher au cœur des Roubaisiens.
En 1990, le Conseil municipal et la Direction des musées de France se mettent d'accord sur le projet "un musée dans le bain". Un concours international est lancé. Le jury choisit la proposition de Jean-Paul Philippon.
Respectueux de "I'âme du site", il y déploie avec tact les collections d'art et d'histoire, qui rendent justice à toutes les composantes de l'histoire mouvementée de la Région. Les travaux s'échelonnent de janvier 1998 à la fin de l'automne 2001. Aujourd'hui, le visiteur ne peut que se féliciter du choix du jury et de la clairvoyance du concept "un musée dans le bain".

La salle maîtresse du musée est évidemment celle de la piscine. L'eau est toujours là. Elle est déversée par la gueule du "lion",une figure de Neptune et elle remplit le bassin olympique de 50 m. Des planchers en gradins nouvellement installés forment un promenoir au bord de l'eau. 






La collection Beaux-Arts est exclusivement consacrée aux XIXe et XXe siècles. Elle est organisée de façon chronologique et thématique. On y retrouve de la peinture, de l'échantillon textile, de la céramique, du mobilier, de la photo et de la sculpture.
Le visiteur déambule parmi les statues, aguiché par les sirènes, baigneuses, danseuses et belles méditantes de pierre et de bronze. Des hommes veillent sur elles : bûcheron, semeur ou athlète. 
Toutes ces oeuvres, de taille humaine, témoignent de l'école française de sculpture du milieu du vingtième siècle, école qui n'a été esclave d'aucun mouvement d'avant-garde, mais qui a sereinement assuré la continuité de la tradition figurative du dix-neuvième siècle. A part le grand Robert Wlérick, il n'y a pas de nom à citer. Cet ensemble de qualité, dont ne s'élève pas d'œuvre vedette, crée la beauté et l'unité de cette piscine-galerie au décor fastueux. 




27 février 2011



Surprise durant la visite : l'ambiance sonore rétro, les cris des baigneurs d'antan retentissent régulièrement, et il suffit de fermer les yeux pour imaginer les lieux au plus fort de leur fréquentation passée...

Cette Galerie de sculptures décoratives est entourée par un grand nombre de petites pièces claires, qui s'emboîtent les unes dans les autres en une trame serrée : anciens vestiaires, salles de bain, cabines de douche.
Les collections du musée y sont présentées par variations chronologiques, dans un parti pris thématique quelque peu sec. Évidemment, il n'y a pas d'œuvres majeures, à quelques exceptions près. 
Dernier venu, le musée de Roubaix n'a pu récolter que les miettes des trésors rassemblés par les barons industriels du Nord, répartis entre Douai, Lille, Tourcoing et Valenciennes. Mais ces miettes sont plaisantes, elles illustrent l'histoire de la Région et les goûts qui dominaient au fil des époques. 
On passe du sourire à l'émotion, traversant le kitsch néo-académique, L'orientalisme pimenté d'érotisme, le populisme bon enfant des artistes que l'on n'appelait pas encore des "témoins de leur temps".
On découvre l'œuvre d'un maître de Roubaix, Jean-Joseph Weertz, (1846-1927), auteur entre autres d'un phénoménal Marat assassiné, grande machine historique et dramatique. Parmi les chefs-d'œuvre présentés, il y a La petite châtelaine de Camille Claudel. Une section d'art plus récent s'illumine des dernières lueurs de l'impressionnisme et des feux des Fauves. Dans le rayon sculpture, Rembrandt Bugatti est l'épicentre d'un élégant ensemble de représentations animales. 



Musée d'Art & d'Industrie de Roubaix

















La partie industrielle de La Piscine garde la mémoire de l'art et du savoir-faire des filatures de Roubaix : échantillons de textile, cartons, modèles et maquettes de mode depuis la grande époque des arts-déco jusqu'au design contemporain (Garouste et Bonetti). Elle est complétée par une tissu-thèque qui s'adresse aux professionnels.
Une affirmation de l'âme textile de la ville, portrait d'une cité industrielle bâtie au XIX° et XX° siècles. 


En conclusion ,ce musée est accueillant, facile d'accès, d'esprit ouvert. Il s'adresse à tous et à chacun, quelle que soit sa culture de départ ou son niveau d'instruction, comme insiste Bruno Gaudichon, conservateur en chef. Sa présentation n'a rien de savant. 
Elle fait glisser en douceur de l'évocation des plaisirs aquatiques à ceux des sens, puis à ceux de l'art. 
Et des animations pour grands et petits sont prévues dans la conception même du musée : malles à jeux dans les bancs de certaines salles, espace de découverte tactile, espace sonore... 

Outre l'exposition permanente , on peut y admirer aussi des expositions temporaires , telle celle qu'on a pu découvrir sur Paul Signac (1863-1935).
Elle a lieu du 12 février au 22 mai 2011 .



Exposition Paul Signac - 27 février 2011


Dans la continuité du mouvement impressionniste illustré par l’exposition Degas, La Piscine, en partenariat avec le Musée Malraux du Havre, rend hommage à Paul Signac, peintre néo-impressionniste qui, avec Georges Seurat élabora les principes du pointillisme, avant de mettre au point la technique du divisionnisme.

C’est en Provence et à Saint-Tropez où il résidera durant plusieurs années, que Signac peint ses premières aquarelles lumineuses et dès 1910 celles-ci prennent véritablement le pas sur la peinture à l’huile. Grand voyageur et marin, il peint le plus souvent des paysages, notamment des sites marins ou fluviaux avec de nombreuses vues de ports comme Collioure ou Saint-Tropez. Afin de souligner l’oeuvre de ce grand aquarelliste, le musée expose une série sur les ports de France commandée par Gaston Lévy, grand mécène et collectionneur de l’artiste, également créateur de la chaîne de magasins Monoprix.




Exposition Paul Signac - 27 février 2011




Cette série dite des Ports de France, exécutée de 1929 à 1931, sera donc le couronnement de la carrière d’aquarelliste de Paul Signac. 
Grâce à des prêts exceptionnels consentis par de grands musées français et internationaux et par de très importantes collections particulières, l’exposition présente la totalité de ce travail mais s’attache aussi à confronter certaines aquarelles avec des tableaux antérieurs ou postérieurs à la commande mais également réalisés dans des ports français. 
Elle a aussi pour ambition de montrer comment le travail de Signac se situe dans une riche tradition historique depuis Le Lorrain et Vernet jusqu’à Corot, Jongkind et Boudin.



 

 - 27 février 2011

Sources :
http://www.nordmag.com/nord_pas_de_calais/roubaix/musee/musee_artetindustrie.htm