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mardi 28 septembre 2010

Renard Motorcycle , concepteur de motos estonien


L’Estonie n’est pas particulièrement réputée pour sa production moto, mais quand des designers du cru décident de donner libre cours à leur imagination, le résultat est loin d’être inélégant, comme le prouve cette étude de style du studio Renard Motorcycle.

D’inspiration néo-rétro, celle-ci emprunte son propulseur à Moto Guzzi et copie son train sur celui de la Confederate Renaissance Fighter. Mais le reste de la machine est bien original, à l’image de la partie-cycle monocoque abritant la boîte à air et le réservoir d’essence. Reste à savoir si cet étonnant projet passera l’étape du simple proto pour devenir une véritable machine, roulante et éventuellement commercialisable...
Commercialisation prévue en 2011 .


L'Histoire  
En 1938 , un entrepreneur estonien, J. Laan fonda une usine de motocyclettes à Tallinn, capitale de l'Estonie, et l'appela" Renard Cycles".
Une tête de renard  forme le logo original de la marque "Renard".
Les premières motocyclettes "Renard" étaient de simples cycles motorisés équipées d'un moteur 98cc Sachs .
Ces motos étaient similaires à sa contemporaine , une moto appelée the Wanderer,bien que certains de ses composants soient différents ; le cadre ,le garde- boue et le réservoir à essence étaient peints en noir et décorés de bandes dorées .
Pendant les bombardements dévastateurs de mars 1944  ,l'usine fut complètement détruite .
On ne trouve plus aujourd'hui aucune motocyclette d'avant guerre , bien que le cadre n°2 de 1938 ait survécu .

En 2008, un groupe d'entrepreneurs de concepteurs et d' ingénieurs de course estoniens se sont unis pour faire revivre la marque "Renard". Le but de la société est de réhabiliter l'industrie motocycliste estonienne, interrompue par la 2ème guerre mondiale .

En avril 2010 ,le premier prototype "moderne" a été dévoilé avec succès au Salon des Technologies de Hanovre - la Renard Grand Tourer -et sera commercialisé l'année prochaine.
La Grand Tourer GT devrait être mise en production en 2011 pour la modique somme de 70 000 euros . 
1151 centimètres cube, 125 chevaux pour un peu moins de 200 kg et une vitesse de pointe de 230 km/heure.
Renard Motorcycles est une marque dont les produits se distinguent par une forte personnalité ,une conception intelligente ,et un savoir-faire impeccable .
Notre intention est de créer quelque chose de plus qu'un vélo . 
Notre objectif est de créer la moto suprême .
L'équipe de Renard Development Motorcycles comprend :
Andres Uibomäe, Kaarel Kivikangur, Kaido Karjus, Mait Mahlapuu, Karl-Eerik Unt and Siim West.



 La vision de la moto par les estoniens de Renard Motorcycle © DR




Sources :
http://www.motorevue.com/site/proto-renard-motorcycle-et-roule-ma-poule--53655.html
http://renardmotorcycles.com/

Biodiversité : enjeu mondial, action locale


 Les Nations Unies ont déclaré 2010 l’Année internationale de la biodiversité.
L’objectif est de mobiliser les acteurs de toute la planète en faveur de la diversité biologique. À Nagoya (Japon) , en octobre, un sommet mondial est consacré à la protection du vivant, et la Région y participera. Pourquoi ?

La biodiversité, c’est l’ensemble du vivant sur la terre, dans l’eau et dans les airs : les animaux, les plantes et les micro-organismes. Mais la diversité biologique est aussi invisible puisqu’elle couvre la diversité des gènes, celle des écosystèmes, c’est-à-dire des milieux, comme par exemple une forêt, un étang...

  
Notre couverture de survie 
De la richesse des milieux naturels,l’homme a puisé les matières premières, la nourriture
et les équilibres essentiels à sa survie. En plus de fournir nos ressources alimentaires ou nos
médicaments, la biodiversité constitue aussi une protection contre les catastrophes naturelles.
Par exemple, les mangroves, les zones humides ou les récifs de corail sont des barrières
contre les inondations et les crues.
Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la biodiversité est aussi un atout. Le poumon de la planète, l’Amazonie, absorbe la moitié de l’énergie solaire qui lui parvient et qu’elle transforme par évaporation en eau de pluie. La déforestation influence donc le climat ; inversement, le réchauffement climatique a des conséquences sur les espèces présentes sur la planète !


Il y a urgence à agir
Afin de préserver la biodiversité, la Convention sur la diversité biologique a été lancée lors du Sommet de la Terre en 1992 à Rio.
L’objectif ? Faire de la protection de la diversité du vivant une priorité. 
En 2002, les 193 pays signataires se sont engagés à réduire le rythme d’appauvrissement de la biodiversité.
Aujourd’hui, l’objectif est loin d’être atteint. La disparition des espèces se poursuit à grande vitesse. Ainsi, en France, la liste rouge des espèces menacées montre qu’une espèce d’oiseaux sur quatre, une espèce de mammifères sur dix risquent de disparaître de métropole.

 Photo http://www.lemonde.fr

La Région Centre sera à Nagoya
En cette Année internationale de la biodiversité, les pays du monde se retrouveront à la conférence internationale de Nagoya du 18 au 29 octobre 2010. Elles portent l’espoir de faire mieux qu’à Copenhague en 2009, où les États ont échoué à trouver des solutions au
dérèglement climatique. Convaincue de l’importance de l’enjeu, la Région Centre aura une
délégation sur place. Dans la région, l’impact de la biodiversité est très conséquent dans le domaine de l’agriculture, ainsi que dans les secteurs de la pharmacie et de la cosmétique dont les formules reposent sur le monde du vivant.
La Région développe aujourd’hui une stratégie en faveur de la biodiversité.
Elle intègre ses enjeux dans ses politiques publiques, dans la construction de nouvelles infrastructures, en matière de tourisme ou de transports en commun. Par ailleurs, des Trames vertes et bleues sont mises en œuvre. Ce sont des corridors écologiques qui permettent d’assurer la sauvegarde des espèces protégées sur le territoire. Ces enjeux sont ainsi intégrés désormais comme des leviers de développement social et économique pour la région.

Beaucoup considèrent que le sommet de Nagoya sera la dernière occasion de prendre des mesures pour faire cesser la disparition de la biodiversité .

Source : http://www.regioncentre.fr/jahia/Jahia/AccueilRegionCentre/ConseilRegionalCentre/OCentre-Magazine#


dimanche 26 septembre 2010

Citoyenneté : que signifie "être un citoyen estonien" ?

Photo Estonian Free Press

Traduction de l'article du 21 septembre 2010 paru dans Estonian Free Press.com

"Comme d'autres pays du monde ,l'Estonie garde à l'intérieur de ses frontières un mélange de citoyens nés en Estonie et d'étrangers ; ce qui rend ce pays plus spécifique encore , c'est la présence d'un nombre considérable  de personnes ayant une citoyenneté indéterminée : des gens qui , à cause de l'Histoire du pays ,se retrouvent avec moins de droits que le reste de la population locale .

L'Estonie a besoin de ces étrangers dans le pays , c'est pourquoi des fonctionnaires du ministère de l'intérieur ont expliqué à Estonian Free Press qu'il y a une nécessité évidente de s'assurer que tous les citoyens étrangers (ceux qui ont une citoyenneté indéterminée) soient informés des possibilités d'acquérir la nationalité estonienne.

Un des moyens pour atteindre cet objectif est la naturalisation dans le cadre de l'enregistrement des naissances .
Le 31 août dernier ,le Ministère de l'Intérieur a envoyé aux écoles pour enfants de moins de 15 ans une demande pour coopérer avec la Police et le Conseil des Gardes- Frontière ,et leur a donné les coordonnées des écoliers ayant une citoyenneté indéterminée .

Selon les données que possédait le Ministère datant du 15 avril de cette année , plus de 2000 enfants au dessous de 15 ans en Estonie ont  une citoyenneté indéterminée .

En outre ,la plupart d'entre eux sont ignorants des différences entre leurs droits et ceux des citoyens estoniens ,aussi bien que la façon d'acquérir la citoyenneté ; par conséquent ,parents et enfants devraient recevoir des informations sur la façon d'acquérir la citoyenneté estonienne par naturalisation .

La Police va aussi utiliser les informations obtenues dans les écoles pour contacter les familles et leur expliquer ce qu'il faut faire pour devenir Estonien ainsi que les avantages à obtenir la citoyenneté .

Les campagnes précédentes
Quelque chose de semblable avait déjà été fait en 2008 ,quand une campagne eut lieu
dans le but d'informer les parents de nouveaux-nés de citoyenneté indéterminée qu'ils pouvaient demander la citoyenneté estonienne lors de l'enregistrement de la naissance de leur enfant .


De même cette année ,des séances d'information organisées par le Ministère eurent lieu dans les écoles de langue russe avec de réels bons résultats .
Grâce à ces campagnes , ainsi que le Ministère l'a expliqué ,le nombre d'enfants au dessous de 15 ans ayant une citoyenneté indéterminée a commencé à diminuer . Il y avait plus de 6400 enfants dans cette situation en 2005 ,alors qu'il y en a "seulement" 2000 actuellement .


Les liens du sang
Les liens du sang sont essentiels et sont le principe de base de la citoyenneté estonienne. Être Estonien dépend de vos ancêtres , pas du pays où vous êtes né .

La citoyenneté estonienne peu-être acquise de différentes manières :
1- par la naissance : tout enfant dont au moins un parent est citoyen estonien
2- par adoption :tout enfant adopté par un citoyen estonien
3- par naturalisation

Naturalisation
Vous pouvez acquérir la nationalité estonienne grâce à ce système ,qui a aussi des exigences différentes en fonction de l'âge de la personne.


1- Les mineurs de 15 ans
Les parents peuvent demander la citoyenneté s'ils ont acquis la nationalité estonienne après la naissance de leur enfant ou s'ils font une demande pour la citoyenneté estonienne dans le même temps .
En outre , les mineurs qui sont nés après le 26 février 1992 pourront avoir la citoyenneté si elle est demandée par les parents qui ne sont pas jugés par un autre Etat ou qui résident légalement en Estonie depuis au moins 5 ans .

2-Les personnes de plus de 15 ans
 Elles peuvent demander la citoyenneté si elles ont un permis de séjour de résident de longue durée ou le droit de résidence permanente ,et aussi si elles ont vécu en Estonie
sur la base d' un permis de séjour ou le droit de résidence pour au moins 8 ans avant la date
à laquelle il ou elle soumet une demande de citoyenneté estonienne et en permanence au moins les cinq dernières années .
En outre ,ils doivent passer un examen des connaissances de la langue estonienne ,de la Constitution de la République d'Estonie ,et de la loi sur la citoyenneté .
En plus, ces personnes devront avoir un revenu permanent légal ,une résidence enregistrée en Estonie et devront se montrer loyaux envers l'Etat estonien ."

Qu'est ce qu'un passeport gris en Estonie ?
 Au lendemain de l'indépendance, en 1991, Tallinn a décidé de limiter l'octroi automatique de la nationalité estonienne aux personnes qui résidaient dans le pays avant son annexion par l'Union soviétique, ainsi qu'à leurs descendants. Ceux qui étaient arrivés après 1940, comme leurs enfants nés en Estonie ou ailleurs, ont dû se contenter d'un permis de séjour de trois ans. Avec l'obligation de passer ensuite un test de langue et un examen de connaissances sur l'histoire et la Constitution du pays, s'ils souhaitaient la citoyenneté estonienne.
Plus de 140 000 russophones s'y sont pliés, décrochant le passeport estonien, de couleur bleue. Mais 125 000 autres, échouant aux tests ou refusant de s'y soumettre, sont devenus apatrides, titulaires d'un passeport de couleur grise. Tandis que plusieurs dizaines de milliers se laissaient tenter par les appels du pied de Moscou, en optant pour le passeport russe, de couleur rouge.
Les détenteurs d'un passeport gris sont appelés apatrides ou  "non citoyens" .

Lire l'article sur le site de Libération.fr : http://www.liberation.fr/grand-angle/0101102496-les-sans-patrie-d-estonie

Sources :
http://www.estonianfreepress.com/2010/09/citizenship-who-is-an-estonian-citizen/
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/estonie.htm

mercredi 22 septembre 2010

J'ai vu changer la Terre - Grèce : du miel et des cendres

La Grèce vue d'avion : Photo Guillaume Février

 "J'ai vu changer la Terre" est une série documentaire en 5 épisodes,diffusée sur France 5 et produite par Adamis, avec la participation de France Télévisions.
Cet épisode écrit par Gilles Capelle et Laurence Ubrich est réalisé par Gilles Capelle. (2010)

Le changement climatique n'est plus une abstraction. Aux quatre coins du monde, des centaines de millions de personnes subissent déjà les conséquences de la dégradation de leur environnement. Des femmes et des hommes, dont le mode de vie est intimement lié à la nature, témoignent de l'urgence à faire évoluer nos comportements pour préserver notre bien le plus précieux : la planète Terre. 
C'est là tout le sujet de la série "J'ai vu changer la Terre"












Numéro 2 :Grèce : du miel et des cendres 
Depuis plus de 2500 ans, le Péloponnèse, au sud de la Grèce, était une terre où l'homme vivait en symbiose avec la nature.
Les abeilles de Ianis Kosifas, apiculteur et montagnard de la commune de Zacharo, au sud de la Grèce, produisaient un miel de forêt dont il était très fier.
Jusqu'à ce jour d'août 2007 où le paradis est devenu un enfer : plus du quart du Péloponnèse, en proie à un incendie gigantesque et incontrôlable ,est parti en fumée. 
Sous l'influence d'un climat de plus en plus chaud et sec, les collines couvertes de résineux s'étaient lentement transformées en poudrière. Il a suffi qu'un vent anormalement violent s'en mêle pour que les feux prennent de l'ampleur... 
Cet incendie a fait perdre à Ianis et à sa famille tout son cheptel, une centaine de milliers d'abeilles. Aujourd'hui, patiemment, il cherche à le reconstituer. Mais ses abeilles ne butinent que fleurs et buissons et seuls des arbres calcinés sont visibles aux alentours. La végétation de la région, notamment les grands pins d'Alep, mettra plus de temps encore à renaître.

1ère diffusion ,mercredi 22 septembre à 15h35 
Rediffusion : Lundi 27 septembre à 23h20 sur France 5

Pour avoir les infos et connaître les sujets sur les autres épisodes de la série :

Source :
http://www.france5.fr/programmes/index-fr.php?affnum=010437&prgnum=2&numcase=245&date=22-09-2010&plage=1200-1900

La Croix-Rouge sous le IIIe Reich : Histoire d'un échec


Ce soir sur ARTE à 20h40 sera diffusé un documentaire historique sur le rôle de la Croix Rouge pendant cette période noire de l'Histoire appelée le IIIème Reich (30 janvier 1933 - 8 mai 1945).

Histoire
Tout au long de leur calvaire, les victimes du nazisme ont espéré que le Comité international de la Croix-Rouge leur viendrait en aide. En vain...
Retour sur une page sombre de l'histoire de l'organisation genevoise.
 
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a joué un rôle pour le moins douteux durant la Seconde Guerre mondiale. Longtemps après la fin du conflit, la vénérable institution faisait encore valoir que son immobilisme face à la politique d'extermination des juifs avait une raison bien précise : son mandat ne concernait à l'époque que les prisonniers de guerre. Mais les historiens qui se sont penchés récemment sur le dossier estiment que le CICR cherchait surtout à défendre les intérêts de la Suisse et que certains de ses membres n'auraient pas été exempts d'antisémitisme.
D'autres, enfin, souhaitaient préserver leur bonne entente avec la Croix-Rouge allemande qui, depuis longtemps, avait exclu les juifs de tous les postes de responsabilité pour les remplacer par des sbires à la solde du régime. Au printemps 1942, ces derniers annonçaient au siège genevois que toute recherche portant sur des prisonniers en camps de concentration et des disparus "non aryens" ne serait plus traitée...

Faites vous votre propre opinion sur ces faits en regardant ce documentaire .
Si vous voulez en savoir un peu plus avant de voir ce documentaire ,consultez ce site : "Les Yeux Rouges", le magazine de tous les documentaires

Diffusion : mercredi 22 septembre à 20h40
Rediffusion : 25.09.2010 à 16:00
Durée : 55 min 
Réalisateur : Christine Rütten
(Allemagne, 2006)


Sources : ARTE 
http://www.linternaute.com/television/programme-tv/programme/3855072/la-croix-rouge-sous-le-iiie-reich/

samedi 18 septembre 2010

L'Histoire du chanvre en Bréhémont


 Bréhémont, 809 habitants, est un petit village de Touraine, mais situé aux portes de l’Anjou. Entouré de la Loire, du vieux Cher et de l’Indre, l’eau est sa principale raison d’exister. Ses anciennes activités économiques étaient totalement liées à l’eau : la batellerie, la pêche à l’alose et au saumon, et la culture du chanvre.
Le mélange de ces activités a fortement influencé la bâti et le paysage. Bréhémont est classé parmi les plus beaux villages de France.
Ses habitants ont la réputation d’avoir du caractère et d’être durs à l’ouvrage. C’est sans doute grâce à cela qu’ils ont si bien réussi dans la culture chanvrière. Il convient de préciser que dès le berceau les enfants avaient un hochet en chanvre !

Bréhémont était reconnu comme la capitale du chanvre en Touraine. “Le pays de Bréhémont est celui où l’on cultive le plus de chanvre et le meilleur”, 1806. Le chanvre de Bréhémont est cité dans le nouveau Manuel du Cordier de Boistard, en 1839 et dans un fascicule de la Bibliothèque du Travail en 1950.

La production était déjà importante au moment de la Révolution de 1789. Elle augmenta sans cesse jusqu’en 1853, malgré le déclin de la production nationale amorcé en 1841. En 1892, malgré la prime d’encouragement, il ne reste plus que 282 hectares, puis 199 en 1913, 100 en 1942 et 2 en 1966.

L’association “les Rouissons d’Bréhémont”, créée en 1989, est forte d’une quarantaine d’adhérents et sympathisants :
"Un de ses buts est bien sûr la sauvegarde du patrimoine chanvrier. Elle y a partiellement réussi si l’on considère d’une part que certains propriétaires de fours à chanvre ont suspendu la décision d’abattre leur fourneau et que d’autres les ont restaurés. Il en reste actuellement encore une centaine sur la commune. D’autre part, nous avons sauvé une partie importante de l’outillage et du matériel employé pour la culture du chanvre et la préparation de la filasse. Cette diversité permet de suivre l’évolution des tâches : du sabot de bécheux (ouvrier extrayant l'argile destinée aux tuileries et briqueteries) à la vireuse, ou de la braie taillée dans la masse à la braie métallique, au broyeur 6 ou 8 rouleaux, manège à pivot ou cinq pieds, moteurs thermiques ou électriques montés sur brouettes et fabriqués par des artisans locaux.
Une partie de ce matériel est en état et nous permet de participer à quelques fêtes locales et d’organiser une fête des chanvriers environ tous les deux ans. Tous les ans, nous ensemençons une petite parcelle de chanvre que nous faisons visiter en même temps qu’un micro-musée installé dans un four à chanvre. On trouve encore des tas de pierres utilisées pour immerger les “baillages”, les “échaillots” ou les “roues” de chanvre au bord des rouissons et deux superbes routoirs près du lit de l’Indre, la Butte aux Oies et Belette."



Sources : 
http://www.ot-paysazaylerideau.com/fiches-communes/p-brehemont.htm
http://www.echosduchanvre.com/N-10/echosn10p2_3.pdf
http://www.dailymotion.com/video/xcfexe_les-fours-a-chanvre-de-brehemont_travel

mercredi 15 septembre 2010

Pour sauver les abeilles , plantons des fleurs dans nos jardins !


Je reprends aujourd'hui un post du 21 juillet 2009 , car le sujet est plus que jamais d'actualité :

Les abeilles, nous en entendons beaucoup parler , sont menacées de disparition à l'échelle mondiale .
Différentes études ont récemment démontré que leur population était régulièrement décimée à la sortie de l'hiver. Face à cette situation alarmante, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles sensibilise les jardiniers amateurs et les incite à passer à l'action, en plantant des fleurs pour tenter de sauver les colonies d'abeilles.

L'association, qui rassemble apiculteurs, agriculteurs et organisations professionnelles, recommande 10 espèces de fleurs à planter dans son jardin, son balcon ou sa jardinière : Réséda, Centaurée, Cameline, Coquelicot, Marguerite, Phacélie, Lotier, Sainfoin, Souci et Trèfles.
La multiplication de ces fleurs mellifères, c'est-à-dire riches en pollen et en nectar, contribuerait à reconstituer les sources d'alimentation des petites butineuses.

Pourquoi meurent-elles ?
"L'une des causes de la surmortalité des abeilles est le manque de biodiversité qui touche les villes et les campagnes depuis de nombreuses années" explique Pierre Testu, du Réseau Biodiversité pour les Abeilles. "Les abeilles ont besoin de pollen et de nectar en quantité, et il est urgent de rétablir leur équilibre alimentaire".
D'après le Réseau, la France compte 1 millions d'hectares de jardins privés. La modification de 0,3% d'une zone de butinage permettrait d'accroître jusqu'à 70% les réserves de grains de pollens.

On peut agir
Pour lutter contre le déclin des abeilles en France, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles œuvre également pour la préservation de la végétation sur les bords de route et l'implantation de "jachères apicoles" en milieu agricole, afin de reconstituer les garde-manger des abeilles.
Voici un deuxième article que j'ai trouvé sur :
Un objectif pour tous : changer nos comportements et nos habitudes .
Nous savons tous que l’abeille est un pollinisateur indispensable (pour l’agriculteur comme le jardinier), nous savons que le problème de sa disparition est multifactoriel, nous savons aussi que le problème majeur est la malnutrition, il faut donc agir en priorité sur son alimentation. Les agriculteurs et la distribution agricole peuvent agir pour obtenir maintenant l’accord des préfets pour semer des jachères apicoles le long des cours d’eau, (passer de la possibilité à l’acte serait une grande victoire pour l’abeille) ; les particuliers que nous sommes tous peuvent agir, en raisonnant la biodiversité dans nos jardins : privilégier des plantations de haies à intérêt apicole, avec des espèces régionales au détriment des résineux sans aucun apport pour les abeilles ( lélandy , cyprès, pins etc. etc.) ; semer quand c’est possible quelques m2 de fleurs à intérêt apicole ; les citoyens peuvent agir au sein des collectivités en intervenant auprès des responsables pour les inciter à semer des fleurs à intérêt apicole sur des espaces paysagés , sur des rond point en remplacement d’herbes ou de mauvaises herbes ou sur des zones de friches non entretenues .Soyons chacun de nous l’un de ces petits ruisseaux qui fera grossir les rivières.
Abel Desprez, administrateur du Réseau Biodiversité pour les Abeilles

Après avoir lu ces deux articles ,nous savons maintenant ce qu'il nous reste à faire , changer de comportement dans les choix des plantations , privilégier les haies à intérêt apicole ,préférer la biodiversité si on veut éradiquer l'extinction de nos amies les abeilles .

Dans notre jardin , nous avons une énorme lavande , et tôt le matin, les abeilles viennent y butiner ,jusqu'à tard le soir (voir les photos prises ce soir ).
Notre "pelouse" que j'appellerais plutôt une prairie , est parsemée de trèfles (que les abeilles aiment butiner )et de pâquerettes ; c'est moins joli qu'une belle pelouse , mais depuis 23 ans ,nous n'avons jamais mis ni désherbant ,ni engrais .
Malheureusement , d'autres facteurs rentrent en jeu dans la disparition des abeilles , quelques hypothèses sont avancées : virus , bactéries ,parasites , pesticides , insecticides ,les OGM ont été aussi suspectés , des facteurs environnementaux avec l' effet inattendu de perturber la capacité à retrouver leur ruche , la pollution électromagnétique croissante à laquelle sont exposés les insectes (notamment depuis l’avènement du téléphone portable et du Wi-Fi ).
Une synergie entre plusieurs des causes évoquées ci-dessus pourrait être à l'origine d'un syndrome de type dit "maladie environnementale".
Ces causes combinées affaibliraient le système immunitaire des abeilles, mais le rôle des pesticides reste pour partie nié par les industriels producteurs.

Pour voir la carte des projets du Réseau Biodiversité pour les Abeilles ,cliquer sur ce lien : http://www.jacheres-apicoles.fr/index/chap-jacheres

A voir sur France2 : Jeudi 16 septembre 2010 à 20h35 dans "Envoyé spécial" : "La guerre des abeilles" 

"Depuis quinze ans, les abeilles se meurent et la production française de miel a chuté de moitié. Pourtant, elles contribuent à hauteur de 80% à  la reproduction croisée des espèces végétales et génèrent 153 milliards d'euros de nourriture tous les ans. Un peu partout en France, les apiculteurs sont entrés en guerre contre les épandages sauvages. Mais
ils ne peuvent lutter contre les insecticides d'un nouveau genre, les insecticides systémiques. Celui qui cristallise aujourd'hui tous les débats, c'est le Cruiser. Pourquoi l'État a-t-il renouvelé son autorisation d'utilisation ? Pourquoi les services vétérinaires ne cherchent-ils pas à sauver les abeilles sans qui nous ne mangerions ni fruits, ni légumes ?"
Un reportage de Pierre Chassagnieux et Richard Montrobert.

dimanche 12 septembre 2010

Tallinn Marathon 2010: Get Ready for Sunday !

 

 Quatre ans après le dernier marathon international de Tallinn ,la capitale estonienne est de retour sur la scène , dépassant déjà les attentes de ses organisateurs en établissant dès le 3 septembre un record dans les Etats baltes de plus de 1000 participants sur ses listes .
Dimanche 12 septembre ,les coureurs vont faire
des rues de Tallinn leur territoire ,plus encore que d'habitude , car comme l'explique Mr Mati Lilliallik ,un des organisateurs de l'évènement, cette année ,l'édition aura lieu en conjonction avec le Sügisjooks, un autre évènement sportif populaire mettant en vedette les 10 kilomètres et le semi-marathon qui fêtent cette année leur 10ème anniversaire .
Le départ de la course sera donné à 9h au croisement entre les rues Pärnu et Valli ,à
Vabaduse square
. Le marathon consistera en 2 tours de chacun 21,1 km .
L'organisation attend environ 11.000 participants en comptabilisant toutes les courses. Le budget de l'évènement est approximativement de 300.000 euros. 

Le marathon de Tallinn date de plus de 20 ans . La course avait lieu habituellement à la fin juin ou début juillet , et allait de la pointe de la péninsule de Viimsi et retour .

Le Marathon de Tallinn fut annulé en 2007 . La raison invoquée fut que la ville ne pouvait pas assurer la sécurité de l'évènement .

En 2008 ,la même raison a de nouveau été invoquée : la ville ne pouvait pas disposer de clôtures métalliques tout au long des 42,195 km de course .

Cette année, la course est un peu différente , se déroulant dans Tallinn sur 2 tours au lieu d'aller au bout de la péninsule de Viimsi et retour . Le principal problème , dit Lilliallik, est un passage à niveau à mi chemin de Viimsi .
Lilliallik a dit à ERR News que des clôtures métalliques seraient installées sur 5 km de course . "Des mesures importantes ont été prises pour assurer la sécurité des participants et offrir aux spectateurs des possibilités sans précédent pour apprécier la course ."
Plus de 10.000 coureurs se sont inscrits sur les 10 km de course , a dit Lilliallik.
Alors , demain ,tous en piste à Tallinn ! 
Plan de Tallinn 

Site du Marathon de Tallinn (SEB Tallinn Marathon)


 

jeudi 9 septembre 2010

Des architectes estoniens pour concevoir le plan du futur Hôtel Marriott de Riga


Selon la presse ,deux architectes estoniens, Indrek Allmann et Joel Kopli ont gagné un concours international d'architecture à Riga  .

Une compétition internationale pour construire un nouvel hôtel de 180 chambres dans la vieille ville de Riga était organisée par l'opérateur d'hôtels Marriott International avec la coopération de l'Association lettone d'Architecture .
Le coût total du projet sera de 35 millions d'euros et les travaux de construction devraient commencer l'année prochaine .
C'est le premier cas connu où des architectes estoniens gagnent un concours international à l'étranger .
Le concours a attiré 17 participants des bureaux d'architecture de 3 pays .
Le nouvel hôtel Marriott de Riga sera situé dans une zone entre les rues Minsterejas, Kungu and Pasta, à droite de l'entrée de la vieille ville . (si j'ai fait une faute dans le nom et l'emplacement des rues , merci de me corriger , car je ne connais pas Riga )
Marriott International exploite une chaîne de 3457 hôtels dans le monde avec une capacité totale de 603.000 chambres .
Toomas Hõbemägi
 
Sur la photo ci-dessus prise le 12 sept 2010 dans la vieille ville de Riga par Gilles en Lettonie ,on voit l'emplacement du futur hôtel Marriott ,emplacement qui a l'inconvénient majeur de voir passer les trams sous les fenêtres et les trains devant les fenêtres , en bref , de l'avis de Gilles ,l'endroit le plus pourri de la vieille ville de Riga !
Merci encore à Gilles pour m'avoir permis d'utiliser sa photo .

Source en anglais :  http://www.balticbusinessnews.com/article/2010/09/02/Estonian_architects_to_design_Marriott_Hotel_in_Riga

Puhdistus (Purge) : la prose de Sofi Oksanen purifie l’air


Voici un article que j'ai trouvé sur le site de l'Institut Culturel Finlandais pour le Benelux .
Il nous parle de Sofi Oksanen, de sa carrière littéraire et de son roman Puhdistus (Purge) qui a reçu le prix du roman Fnac 2010 et est paru en français fin août .  

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La prose de Sofi Oksanen purifie l’air

" En l’espace de quelques années,  l'écrivain Sofi Oksanen s’est imposée parmi les personnages les plus éminents du monde littéraire et du dialogue social en Finlande. Le prix du roman Fnac a été décerné cette année au nouveau livre d'Oksanen. Le roman Purge (Puhdistus, 2008) paraîtra en français en août 2010. Purge est le premier roman non-français à recevoir le prix Fnac du roman de l'année.  Purge parut en octobre 2009 en hollandais.

Sofi Oksanen est née en 1977 en Finlande centrale d’une mère estonienne et d’un père finlandais. La production écrite de S. Oksanen met fortement l’accent sur son expérience personnelle en matière de multiculturisme. Le premier roman de Sofi Oksanen Stalinin lehmät (Les vaches de Staline 2003), puis Baby Jane paru en 2005 et son roman "Puhdistus "récemment publié dont les droits d’auteur ont été vendus déjà dans 21 pays, ont permis à Sofi Oksanen de consolider sa position internationale en tant qu’écrivain important et personne d’influence. Le roman "Puhdistus" qui au départ a été écrit pour être une pièce de théâtre est la grande œuvre de Sofi Oksanen et le seul roman qui ait été récompensé en Finlande aux deux concours littéraires les plus appréciés : les Prix Runeberg et Finlandia. Outre les nombreux prix littéraires, l’association finlandaise SETA (organisation pour la promotion des minorités sexuelles et de la parité entre les sexes) a récompensé Sofi Oksanen pour son œuvre qui prend position (2009).

La prose grotesque de S. Oksanen est à la fois personnelle et politique. Elle remet en question les limites de l’individu et de la communauté en révélant le caractère obsolète en soi des classifications traditionnelles. Sofi Oksanen se décrit comme féministe, bisexuelle et Goth. Ses œuvres prennent position sur les droits de l’homme et la liberté d’expression, sur la violence exercée sur le corps de la femme, sur la sexualité ainsi que sur l’histoire soviétique secrète de l’Estonie. Les origines finno-estoniennes de Sofi Oksanen sont révélées non seulement dans ses romans, mais aussi dans les chroniques provocatrices, et dans le recueil d’essais publié avec Imbi Paju Kaiken takana oli pelko (« La peur se cachait derrière tout » 2009) qui nous en apprend plus sur la réalité tue de la période soviétique de l’ancien bloc ds pays de l’Est, précisément du point de vue de l’Estonie et des pays baltes.

La production de S. Oksanen a suscité beaucoup de controverse en particulier en Russie où la visite prévue de l’écrivain en 2008 fut annulée à deux reprises, en raison de problèmes d’organisation. Le scandale dû au recueil d’essais publié au courant de cette année quant à lui a inspiré, entre autres, l’organisation de la Jeunesse pro Poutine à organiser une manifestation à Helsinki.

Le roman Puhdistus traite également du quotidien de l’Estonie pendant la période de l’avant et l’après-guerre mondiale jusqu’à la période de la chute du Mur de Berlin. La narration qui se passe en Estonie est axée autour de deux personnages féminins représentant différentes générations : Aliide Truu est déjà une femme âgée qui a expérimenté l’occupation allemande et la période soviétique de l’Estonie et dont les mains sont tachées par les crimes de la période soviétique. La jeune Zara d’origine russe quant à elle est victime du trafic d’êtres humains, elle se retrouve un jour dans la cour d'Aliide pour demander de l’aide.

La rencontre de ces femmes constitue en même temps une confrontation entre le passé et le présent : un réveil amer qui prouve bien que les changements dans le temps et de la société garantissent toujours un véritable changement. Dans la jeunesse d’Aliide, des milliers de personnes avaient pour destinée d’être acheminées en pleine nuit noire jusqu’aux camps de travail en Sibérie, alors que le quotidien de Zara, qui fuit une Russie sous l’emprise de la mafia, est dominé par la violence et la corruption. Ce roman examine l’impact des guerres et du socialisme soviétique dans les pays baltes en faisant parler ceux que l’on n’avait jamais entendu auparavant : en particulier les femmes estoniennes. La narration de S. Oksanen nous interpelle vivement en posant la question à savoir de quelle manière l’histoire et l’avenir de la nation façonnent l’humanité et le Moi de l’individu – et vice-versa. 
Sofi Oksanen est une écrivain notoire. Elle est d’avis que la littérature peut changer le monde."

"Purge": Une critique de Télérama.fr

Sofi Oksanen: Purge (Puhdistus, 2008)

Source: Institut Culturel Finlandais pour le Benelux 


mardi 7 septembre 2010

La porte du Danevirk


 Des archéologues du Schleswig-Holstein ont découvert dans le Jutland l'unique porte qui permettait de franchir le danevirk, ou danewerk, une palissade par laquelle les Vikings du roi Godfrid se protégeaient des soldats de Charlemagne.
C'est une découverte archéologique qui met en émoi les historiens du monde scandinave et germanique : des chercheurs allemands du Land de Schleswig-Holstein ont annoncé avoir découvert l'unique porte qui permettait de traverser le danevirk, ou danewerk.

 Quand les «barbares» se protègent des «civilisés» 
Ce mur, érigé au début du IXe siècle, protégeait les Danois des attaques franques et slaves, en coupant la péninsule du Jutland à travers le Schleswig (région danoise jusqu'en 1864, aujourd'hui allemande).
À l'inverse de la Grande Muraille de Chine, du limes romain, ou du mur construit en Angleterre par le roi Offa de Mercie (757-796) contre les Gallois, c'est ici le peuple considéré comme «barbare» qui se défend contre le «civilisé».
Sous la conduite de Charlemagne, les Francs mènent en effet depuis la fin du VIIIe siècle une vigoureuse politique d'expansion vers le nord et l'est de la Germanie.
La difficile annexion de la Saxe, réalisée entre 772 et 804, place les hommes de Charlemagne au contact des Danois, autrement dit des Vikings, si redoutés par ailleurs.
Pour se défendre, leur roi Godfrid entame en 808 la construction de cette structure de terre. Il renforce en réalité ce qui était auparavant une palissade, que la dendrochronologie (étude des végétaux) permet de dater entre le milieu du VIIe siècle et celui du VIIIe.
La réalisation de tels monuments impressionne d'autant plus qu'elle implique un fort pouvoir de contrainte sur des hommes nombreux, donc une précoce structuration du royaume, par opposition à la Suède ou à la Norvège.
Reste qu'en l'état actuel, le danevirk, à peine discernable dans l'humus, a peu de chance d'attirer les foules.
Une palissade renforcée
Le danevirk est constitué d'une palissade renforcée, en bois, derrière laquelle se trouve un rempart de terre de 2m de haut environ pour 7 de large, et un fossé. On pense qu'il ne disposait que d'une porte pour le traverser, que les archéologues viennent donc de découvrir. Large de 11m, haute d'au moins 3,50m, elle permettait de laisser passer les chars tirés par des bœufs pour commercer en direction du sud.
Sa localisation, à proximité du grand marché d'Haithabu, plaque tournante du commerce dans tout le nord de l'Europe, rappelle en effet que les Vikings étaient aussi des commerçants, en contact, entre autres, avec Byzance, d'où ils importaient des objets de grand prix.

Source : http://www.herodote.net/articles/article.php?ID=1191


 




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Les Vikings - Guerres de clans et conquêtes forcées.
Cliquer ici pour voir d'autres photos du Viking Museum d' Haithabu :

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