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mercredi 15 septembre 2010

Pour sauver les abeilles , plantons des fleurs dans nos jardins !


Je reprends aujourd'hui un post du 21 juillet 2009 , car le sujet est plus que jamais d'actualité :

Les abeilles, nous en entendons beaucoup parler , sont menacées de disparition à l'échelle mondiale .
Différentes études ont récemment démontré que leur population était régulièrement décimée à la sortie de l'hiver. Face à cette situation alarmante, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles sensibilise les jardiniers amateurs et les incite à passer à l'action, en plantant des fleurs pour tenter de sauver les colonies d'abeilles.

L'association, qui rassemble apiculteurs, agriculteurs et organisations professionnelles, recommande 10 espèces de fleurs à planter dans son jardin, son balcon ou sa jardinière : Réséda, Centaurée, Cameline, Coquelicot, Marguerite, Phacélie, Lotier, Sainfoin, Souci et Trèfles.
La multiplication de ces fleurs mellifères, c'est-à-dire riches en pollen et en nectar, contribuerait à reconstituer les sources d'alimentation des petites butineuses.

Pourquoi meurent-elles ?
"L'une des causes de la surmortalité des abeilles est le manque de biodiversité qui touche les villes et les campagnes depuis de nombreuses années" explique Pierre Testu, du Réseau Biodiversité pour les Abeilles. "Les abeilles ont besoin de pollen et de nectar en quantité, et il est urgent de rétablir leur équilibre alimentaire".
D'après le Réseau, la France compte 1 millions d'hectares de jardins privés. La modification de 0,3% d'une zone de butinage permettrait d'accroître jusqu'à 70% les réserves de grains de pollens.

On peut agir
Pour lutter contre le déclin des abeilles en France, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles œuvre également pour la préservation de la végétation sur les bords de route et l'implantation de "jachères apicoles" en milieu agricole, afin de reconstituer les garde-manger des abeilles.
Voici un deuxième article que j'ai trouvé sur :
Un objectif pour tous : changer nos comportements et nos habitudes .
Nous savons tous que l’abeille est un pollinisateur indispensable (pour l’agriculteur comme le jardinier), nous savons que le problème de sa disparition est multifactoriel, nous savons aussi que le problème majeur est la malnutrition, il faut donc agir en priorité sur son alimentation. Les agriculteurs et la distribution agricole peuvent agir pour obtenir maintenant l’accord des préfets pour semer des jachères apicoles le long des cours d’eau, (passer de la possibilité à l’acte serait une grande victoire pour l’abeille) ; les particuliers que nous sommes tous peuvent agir, en raisonnant la biodiversité dans nos jardins : privilégier des plantations de haies à intérêt apicole, avec des espèces régionales au détriment des résineux sans aucun apport pour les abeilles ( lélandy , cyprès, pins etc. etc.) ; semer quand c’est possible quelques m2 de fleurs à intérêt apicole ; les citoyens peuvent agir au sein des collectivités en intervenant auprès des responsables pour les inciter à semer des fleurs à intérêt apicole sur des espaces paysagés , sur des rond point en remplacement d’herbes ou de mauvaises herbes ou sur des zones de friches non entretenues .Soyons chacun de nous l’un de ces petits ruisseaux qui fera grossir les rivières.
Abel Desprez, administrateur du Réseau Biodiversité pour les Abeilles

Après avoir lu ces deux articles ,nous savons maintenant ce qu'il nous reste à faire , changer de comportement dans les choix des plantations , privilégier les haies à intérêt apicole ,préférer la biodiversité si on veut éradiquer l'extinction de nos amies les abeilles .

Dans notre jardin , nous avons une énorme lavande , et tôt le matin, les abeilles viennent y butiner ,jusqu'à tard le soir (voir les photos prises ce soir ).
Notre "pelouse" que j'appellerais plutôt une prairie , est parsemée de trèfles (que les abeilles aiment butiner )et de pâquerettes ; c'est moins joli qu'une belle pelouse , mais depuis 23 ans ,nous n'avons jamais mis ni désherbant ,ni engrais .
Malheureusement , d'autres facteurs rentrent en jeu dans la disparition des abeilles , quelques hypothèses sont avancées : virus , bactéries ,parasites , pesticides , insecticides ,les OGM ont été aussi suspectés , des facteurs environnementaux avec l' effet inattendu de perturber la capacité à retrouver leur ruche , la pollution électromagnétique croissante à laquelle sont exposés les insectes (notamment depuis l’avènement du téléphone portable et du Wi-Fi ).
Une synergie entre plusieurs des causes évoquées ci-dessus pourrait être à l'origine d'un syndrome de type dit "maladie environnementale".
Ces causes combinées affaibliraient le système immunitaire des abeilles, mais le rôle des pesticides reste pour partie nié par les industriels producteurs.

Pour voir la carte des projets du Réseau Biodiversité pour les Abeilles ,cliquer sur ce lien : http://www.jacheres-apicoles.fr/index/chap-jacheres

A voir sur France2 : Jeudi 16 septembre 2010 à 20h35 dans "Envoyé spécial" : "La guerre des abeilles" 

"Depuis quinze ans, les abeilles se meurent et la production française de miel a chuté de moitié. Pourtant, elles contribuent à hauteur de 80% à  la reproduction croisée des espèces végétales et génèrent 153 milliards d'euros de nourriture tous les ans. Un peu partout en France, les apiculteurs sont entrés en guerre contre les épandages sauvages. Mais
ils ne peuvent lutter contre les insecticides d'un nouveau genre, les insecticides systémiques. Celui qui cristallise aujourd'hui tous les débats, c'est le Cruiser. Pourquoi l'État a-t-il renouvelé son autorisation d'utilisation ? Pourquoi les services vétérinaires ne cherchent-ils pas à sauver les abeilles sans qui nous ne mangerions ni fruits, ni légumes ?"
Un reportage de Pierre Chassagnieux et Richard Montrobert.

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