5ème partie et suite du journal de route de mon grand-père: La Bataille de la Malmaison (Aine)
24 septembre 1917
Nous sommes arrivés à Braisne et nous nous cachons dans les bois du château de la Folie où nous installons notre « Echelon ». Ce château est à moitié en ruines et surplombe la ville.
Nous montons les toiles de tente sous les bois .Il pleut, il fait froid, il y a beaucoup de boue .Nous passons ainsi 48 h à cet endroit et montons à la tombée de la nuit vers le nord. Après avoir traversé Braisne et pris la direction de "Chavonne", nous traversons la rivière l’Aisne.
Nous rencontrons de nombreuses colonnes d’infanterie, de voitures, de canons et pataugeons dans une boue liquide jusqu’aux chevilles .Les Allemands marmitent la route, en essayant de détruire le pont sur lequel nous passons. Nous faisons vite et voyons tomber les obus dans la rivière, faisant de grandes gerbes d’eau en éclatant. Il y a du brouillard dans la vallée, c’est d’une grande tristesse ! On voit un nombre incalculable de voitures "éventrées", de chevaux crevés, de soldats morts .Ces derniers seront enterrés plus tard par les territoriaux.
Après avoir longé l’Aisne, nous tournons à droite en direction du chemin des Dames. Plus nous avançons, plus le front des combats s’éclaire. Les fusées montent vers le ciel et jettent une pâleur lunaire à ce décor titanesque d’arbres arrachés, tordus, de trous d’obus remplis d’eau, et de tas de pierres évoquant l'ensemble d’une ancienne ferme.
Pendant ce temps, les colonnes montent sans arrêt, il y a un brouillard épais, mélangé de gaz qui s’accumule dans cette contrée; nous mettons donc nos masques, ainsi qu’aux chevaux, car les Allemands balancent de l’ypérite (gaz moutarde) en masse .
Nous traversons un coin de vallée rempli de gaz moutarde épais à couper au couteau d’une hauteur de 2 à 3 mètres. Nous marchons vite, mais nous ne voyons plus du tout clair, tellement les verres sont brouillés ! Enfin, ce terrible endroit passé, nous enlevons nos masques pour respirer l’air redevenu normal : que cela nous semble bon !
Nous traversons ce qui reste du village d’Ostel, tout est en ruines, il n’y a plus rien, excepté un mur sur lequel nous lisons « Mairie », pauvre pays !...
Nos cuistots s’installent dans la cave d’une maison écroulée, c’est de là qu’ils nous apportent la soupe jusqu’à nos positions.
Notre batterie, la 35è, après avoir traversé Ostel, tourne à gauche dans un chemin couvert de boue. Tout le monde est dans la boue jusqu’aux genoux .Nous mettons jusqu’à 10 chevaux pour tirer chaque pièce, et nous nous mettons en batterie à environ 2 kilomètres dans un chemin creux.
Comme toujours, nous faisons immédiatement des abris, car les Allemands ne sont pas loin et tirent sur nous à la mitrailleuse .Il faut faire très attention, il y a déjà des blessés et les "77" Allemands (obus) tombent sur nous en rafales.
Néanmoins, notre dur et opiniâtre travail s’effectue, et dans les 8 jours suivants, nous sommes à l’abri. Lorsque nos travaux furent terminés, je fus désigné avec d’autres camarades pour effectuer la construction d’un abri pour le commandant Chavane, entre Ostel et Chavonne.
Nous sommes arrivés à Braisne et nous nous cachons dans les bois du château de la Folie où nous installons notre « Echelon ». Ce château est à moitié en ruines et surplombe la ville.
Nous montons les toiles de tente sous les bois .Il pleut, il fait froid, il y a beaucoup de boue .Nous passons ainsi 48 h à cet endroit et montons à la tombée de la nuit vers le nord. Après avoir traversé Braisne et pris la direction de "Chavonne", nous traversons la rivière l’Aisne.
Nous rencontrons de nombreuses colonnes d’infanterie, de voitures, de canons et pataugeons dans une boue liquide jusqu’aux chevilles .Les Allemands marmitent la route, en essayant de détruire le pont sur lequel nous passons. Nous faisons vite et voyons tomber les obus dans la rivière, faisant de grandes gerbes d’eau en éclatant. Il y a du brouillard dans la vallée, c’est d’une grande tristesse ! On voit un nombre incalculable de voitures "éventrées", de chevaux crevés, de soldats morts .Ces derniers seront enterrés plus tard par les territoriaux.
Après avoir longé l’Aisne, nous tournons à droite en direction du chemin des Dames. Plus nous avançons, plus le front des combats s’éclaire. Les fusées montent vers le ciel et jettent une pâleur lunaire à ce décor titanesque d’arbres arrachés, tordus, de trous d’obus remplis d’eau, et de tas de pierres évoquant l'ensemble d’une ancienne ferme.
Pendant ce temps, les colonnes montent sans arrêt, il y a un brouillard épais, mélangé de gaz qui s’accumule dans cette contrée; nous mettons donc nos masques, ainsi qu’aux chevaux, car les Allemands balancent de l’ypérite (gaz moutarde) en masse .
Nous traversons un coin de vallée rempli de gaz moutarde épais à couper au couteau d’une hauteur de 2 à 3 mètres. Nous marchons vite, mais nous ne voyons plus du tout clair, tellement les verres sont brouillés ! Enfin, ce terrible endroit passé, nous enlevons nos masques pour respirer l’air redevenu normal : que cela nous semble bon !
Nous traversons ce qui reste du village d’Ostel, tout est en ruines, il n’y a plus rien, excepté un mur sur lequel nous lisons « Mairie », pauvre pays !...
Ostel (Aisne) - La Mairie (carte envoyée par mon grand-père le 26 novembre 1917)
Nos cuistots s’installent dans la cave d’une maison écroulée, c’est de là qu’ils nous apportent la soupe jusqu’à nos positions.
Notre batterie, la 35è, après avoir traversé Ostel, tourne à gauche dans un chemin couvert de boue. Tout le monde est dans la boue jusqu’aux genoux .Nous mettons jusqu’à 10 chevaux pour tirer chaque pièce, et nous nous mettons en batterie à environ 2 kilomètres dans un chemin creux.
Comme toujours, nous faisons immédiatement des abris, car les Allemands ne sont pas loin et tirent sur nous à la mitrailleuse .Il faut faire très attention, il y a déjà des blessés et les "77" Allemands (obus) tombent sur nous en rafales.
Néanmoins, notre dur et opiniâtre travail s’effectue, et dans les 8 jours suivants, nous sommes à l’abri. Lorsque nos travaux furent terminés, je fus désigné avec d’autres camarades pour effectuer la construction d’un abri pour le commandant Chavane, entre Ostel et Chavonne.
Nous sommes environ une trentaine occupés à cette besogne,à remuer sans arrêt la terre ,mettre du camouflage pour éviter d’être repérés par les avions ennemis, car la terre fraîche se voit de loin .
Le soir, nous couchons exténués dans une tranchée, ayant trouvé un toit formé d’une vieille tôle pour éviter la pluie .Le camarade Bourgais est avec moi, et le soir, nous nous endormons côte à côte, serrés l’un près de l’autre, car il fait froid, et nous sommes fatigués des journées de travail.
Un soir vers 21h, des pièces allemandes se mettent à tirer du 150mm et le tir se rapproche de plus en plus de nous ; je quitte cet endroit et mon camarade rit de moi !
Néanmoins, je le quitte et pars retrouver les autres qui sont avec les officiers dans le fond du trou à ciel ouvert, lieu de nos travaux .Mon ami Bourgais vient finalement me retrouver, et les Allemands font un tir très serré, ils nous ont repéré et essayent de détruire les travaux que nous effectuons .Nous sommes donc pendant 3 heures de temps « entre la vie et la mort ». Les coups sont précis et les obus éclatent près de nous, de plus en plus d’obus tombent au ras de notre trou. Il y a des brèches partout, nous attendons notre fin dernière, nous sommes dans un piège sans issue !
Le soir, nous couchons exténués dans une tranchée, ayant trouvé un toit formé d’une vieille tôle pour éviter la pluie .Le camarade Bourgais est avec moi, et le soir, nous nous endormons côte à côte, serrés l’un près de l’autre, car il fait froid, et nous sommes fatigués des journées de travail.
Un soir vers 21h, des pièces allemandes se mettent à tirer du 150mm et le tir se rapproche de plus en plus de nous ; je quitte cet endroit et mon camarade rit de moi !
Néanmoins, je le quitte et pars retrouver les autres qui sont avec les officiers dans le fond du trou à ciel ouvert, lieu de nos travaux .Mon ami Bourgais vient finalement me retrouver, et les Allemands font un tir très serré, ils nous ont repéré et essayent de détruire les travaux que nous effectuons .Nous sommes donc pendant 3 heures de temps « entre la vie et la mort ». Les coups sont précis et les obus éclatent près de nous, de plus en plus d’obus tombent au ras de notre trou. Il y a des brèches partout, nous attendons notre fin dernière, nous sommes dans un piège sans issue !
Mais, grâce à Dieu,personne ne sera blessé et nous sortirons tous indemnes de l’« aventure ». Il faut dire aussi que le commandant est très croyant et que tous les matins, de bonne heure, il assiste à la « sainte messe ». Le dimanche, la messe est dite par un infirmier prêtre dans une tranchée.
C’est très imposant de voir les soldats prier à genoux comme moi-même pendant que le canon tonne, et se recommander à Dieu, car personne ne sait si dans une heure, il sera encore en vie.
Je considère que c’est le 1er "miracle" pour moi, car un obus est tombé sur la tranchée où je dormais et que j’avais quittée juste à temps .La tôle ondulée qui me servait de toit a été pulvérisée, j’ai retrouvé mon sac, mon fusil en miettes, mon chandail sur lequel je mettais ma tête en charpie. Si j’étais resté deux minutes de plus dans cet endroit, j’étais pulvérisé !
Quelques jours après ces évènements, je pouvais partir en permission de 7 jours, quelle joie pour moi ! Je retourne donc à l’échelon de Braisne par la voiture de ravitaillement le soir .Je suis installé dans le fourgon, assis sur le tonneau de pinard et « hue »cocotte, nous traversons au galop les mauvais coins, c’est mon copain le conducteur Collot qui mène le train.Il faut que cela « gaze » avec lui! Plus d’une fois, je dégringole par-dessus le tonneau car il est vide ! En 1heure ½, nous arrivons à Braisne au bois de la folie. Je couche auprès d’un copain qui m’a prêté sa toile de tente et le lendemain matin à 7h, je vais trouver le « chef » pour ma permission qui est prête.
C’est très imposant de voir les soldats prier à genoux comme moi-même pendant que le canon tonne, et se recommander à Dieu, car personne ne sait si dans une heure, il sera encore en vie.
Je considère que c’est le 1er "miracle" pour moi, car un obus est tombé sur la tranchée où je dormais et que j’avais quittée juste à temps .La tôle ondulée qui me servait de toit a été pulvérisée, j’ai retrouvé mon sac, mon fusil en miettes, mon chandail sur lequel je mettais ma tête en charpie. Si j’étais resté deux minutes de plus dans cet endroit, j’étais pulvérisé !
Quelques jours après ces évènements, je pouvais partir en permission de 7 jours, quelle joie pour moi ! Je retourne donc à l’échelon de Braisne par la voiture de ravitaillement le soir .Je suis installé dans le fourgon, assis sur le tonneau de pinard et « hue »cocotte, nous traversons au galop les mauvais coins, c’est mon copain le conducteur Collot qui mène le train.Il faut que cela « gaze » avec lui! Plus d’une fois, je dégringole par-dessus le tonneau car il est vide ! En 1heure ½, nous arrivons à Braisne au bois de la folie. Je couche auprès d’un copain qui m’a prêté sa toile de tente et le lendemain matin à 7h, je vais trouver le « chef » pour ma permission qui est prête.
Je pars aussitôt prendre le train en gare de Braisne et j’embarque à 9h pour Crepy en Valois (gare régulatrice). En cet endroit, il y a 10000 permissionnaires qui attendent pour toutes les directions. Je fais pointer ma permission et j’attends la formation du train. Il y a une coopérative pour se ravitailler, je peux manger et boire , car le buffet de la Croix Rouge a du chocolat chaud. Je ne m’attarde pas, et prends le premier train en partance pour Paris. Dans les wagons, il n’y a plus de portière, ni de vitres, cela n’a pas d’importance ! Il fait néanmoins un froid de chien dans ce compartiment; j’arrive enfin à « Paname » (Paris pour ceux qui ne connaissent pas ) vers 17h.
J’arrive donc à la gare du Nord, et je me retrouve enfin avec des civils .Je suis dans un état déplorable, mes habits sont tout jaunes à force d’avoir porté des obus à gaz. J’ai les mains de la même couleur, aussi me regarde t-on ! Un monsieur s’approche de moi vers le square Montholon et m’invite à prendre un verre dans un bar. Les gens sont étonnés de voir une couleur jaune pareille sur mes vêtements, cela provient des obus « spéciaux » (gaz) que nous portons sur le dos. En général, le chef donne des vêtements propres, mais il n’en avait pas.
J’arrive donc rue St Lazare chez mes parents vers 18h, ma mère est en joie de me revoir. Mon père et ma sœur Germaine arrivent ensuite, ils me questionnent, et je leur réponds . Mais je me garde bien de leur dire la vérité !
Ma permission passe vite ; je suis allé au bureau où je travaillais- chez Stephen Ribes – il m’a donné une pièce de 20F en or et Schelchen, patron de mon père m’a remis lui aussi une pièce de 20F pour améliorer mon ordinaire .Les pauvres, s’ils savaient comme je me fous de cet argent ! Ce que je vois, c’est que ma "perme" va se terminer et qu’il va falloir remettre cela au front !
Je ne décrirai pas le retour, et comme toujours les adieux aux miens qui sont venus me conduire à la gare du Nord ; j’ai un « cafard » monstre, mais il passe assez vite en retrouvant des camarades dans le hall de la gare.
Nous reprenons le même chemin pour arriver à Braisne vers 12h ; le soir, retour aux pièces en ligne.
Comme par hasard, les Allemands envoient des « gaz » en masse, et je suis pris à la gorge et à la jambe .Après la visite d’un toubib dans une tranchée, je suis envoyé à nouveau à l’échelon à Braisne, pour me soigner .
Je couche sous la toile de tente, il fait froid, je grelotte il y a des copains atteints comme moi, et tout le monde crache le sang.
Ayant un peu d’argent qui me revient de "perme", j’achète à une « coop » des boîtes de lait condensé pour me remettre. A Braisne, il y a 10000 gazés, on ne sait plus où les mettre, et tous les jours, il y a des décès.
Je ne suis qu’à moitié guéri, mais le major m’ordonne de remonter en ligne. Je tousse encore énormément, mais je rejoins ma batterie. Nous apprenons alors qu’une grande attaque va être déclenchée pour reprendre le chemin des Dames.
J’arrive donc à la gare du Nord, et je me retrouve enfin avec des civils .Je suis dans un état déplorable, mes habits sont tout jaunes à force d’avoir porté des obus à gaz. J’ai les mains de la même couleur, aussi me regarde t-on ! Un monsieur s’approche de moi vers le square Montholon et m’invite à prendre un verre dans un bar. Les gens sont étonnés de voir une couleur jaune pareille sur mes vêtements, cela provient des obus « spéciaux » (gaz) que nous portons sur le dos. En général, le chef donne des vêtements propres, mais il n’en avait pas.
J’arrive donc rue St Lazare chez mes parents vers 18h, ma mère est en joie de me revoir. Mon père et ma sœur Germaine arrivent ensuite, ils me questionnent, et je leur réponds . Mais je me garde bien de leur dire la vérité !
Ma permission passe vite ; je suis allé au bureau où je travaillais- chez Stephen Ribes – il m’a donné une pièce de 20F en or et Schelchen, patron de mon père m’a remis lui aussi une pièce de 20F pour améliorer mon ordinaire .Les pauvres, s’ils savaient comme je me fous de cet argent ! Ce que je vois, c’est que ma "perme" va se terminer et qu’il va falloir remettre cela au front !
Je ne décrirai pas le retour, et comme toujours les adieux aux miens qui sont venus me conduire à la gare du Nord ; j’ai un « cafard » monstre, mais il passe assez vite en retrouvant des camarades dans le hall de la gare.
Nous reprenons le même chemin pour arriver à Braisne vers 12h ; le soir, retour aux pièces en ligne.
Comme par hasard, les Allemands envoient des « gaz » en masse, et je suis pris à la gorge et à la jambe .Après la visite d’un toubib dans une tranchée, je suis envoyé à nouveau à l’échelon à Braisne, pour me soigner .
Je couche sous la toile de tente, il fait froid, je grelotte il y a des copains atteints comme moi, et tout le monde crache le sang.
Ayant un peu d’argent qui me revient de "perme", j’achète à une « coop » des boîtes de lait condensé pour me remettre. A Braisne, il y a 10000 gazés, on ne sait plus où les mettre, et tous les jours, il y a des décès.
Je ne suis qu’à moitié guéri, mais le major m’ordonne de remonter en ligne. Je tousse encore énormément, mais je rejoins ma batterie. Nous apprenons alors qu’une grande attaque va être déclenchée pour reprendre le chemin des Dames.
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Les notes suivantes , que j’ai trouvées à la fin du chapitre 5 (écrites au stylo rouge) ,concernent les évènements du chapitre 5 et je pense aussi ceux du chapitre 6 qui va suivre ( Reprise du Fort de la Malmaison et du chemin des Dames). Elles donnent les détails et les noms des corps qui ont combattu et les pertes humaines et en matériel des deux côtés, français et allemand pour ces deux offensives .
L’attaque du chemin des Dames était commandée par le Général Maistre qui disposait des :
14è corps
21è corps (général Degoutte)
11è corps (général Maud’huy)
39è corps (éléments)
Soit :
624 pièces de 75
986 pièces lourdes
270 pièces artillerie tranchée
Le 30è R.I. encerclait le village ALLEMANT
Le 75è R.I. enlevait le moulin de Laffaux
Le 14è chasseur enlevait Chavignon
Le 4è zouave enlevait le fort de la Malmaison
La bataille de la Malmaison a coûté à l’ennemi :
50000 morts
12000 prisonniers
200 canons
220 mortiers
720 mitrailleuses
Du côté français :
Nous avons tiré :
68500 tonnes d’obus en 6 jours de préparation
12400 tonnes d’obus le jour de l’attaque
Soit le chargement de 266 trains de 30 wagons
Pertes en hommes = 8% de l’effectif
Avons combattu avec :
4è Zouave
8è Tunisien
16è Tunisien
28è Tunisien
Régiment Marche infanterie coloniale du Maroc
Et le 68è Bataillon alpin
14è corps
21è corps (général Degoutte)
11è corps (général Maud’huy)
39è corps (éléments)
Soit :
624 pièces de 75
986 pièces lourdes
270 pièces artillerie tranchée
Le 30è R.I. encerclait le village ALLEMANT
Le 75è R.I. enlevait le moulin de Laffaux
Le 14è chasseur enlevait Chavignon
Le 4è zouave enlevait le fort de la Malmaison
La bataille de la Malmaison a coûté à l’ennemi :
50000 morts
12000 prisonniers
200 canons
220 mortiers
720 mitrailleuses
Du côté français :
Nous avons tiré :
68500 tonnes d’obus en 6 jours de préparation
12400 tonnes d’obus le jour de l’attaque
Soit le chargement de 266 trains de 30 wagons
Pertes en hommes = 8% de l’effectif
Avons combattu avec :
4è Zouave
8è Tunisien
16è Tunisien
28è Tunisien
Régiment Marche infanterie coloniale du Maroc
Et le 68è Bataillon alpin
J'ai repris la lecture...j'ai pas pu suivre ton rythme :) Jme suis renseigné aussi pour savoir exactement ce qu'était ce gaz moutarde (jsavais pas que les chevaux avaient leurs propres masques). Ton grand-pere est passé pres de la correctionnelle...à 2mn pres...il avait une bonne etoile ce jour là.
RépondreSupprimerJe vais ralentir un peu le rythme , de toutes façons, il y aura une coupure entre fin août et mi septembre , je serai enfin en vacances !
RépondreSupprimerComme tu dis , mon grand-père avait une bonne étoile ce jour là , sinon, je ne serais pas là ! ;)
Et apparemment ,il aura d'autres bonnes étoiles ....
Comme toi, je me documente , j'avais entendu parler du gaz moutarde mais je ne savais pas qu'il avait un autre nom "ypérite ",du nom de la ville d'Ypres (Ieper) en Belgique où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
J'apprends plein de choses intéressantes en recopiant ce journal .