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jeudi 6 août 2009

Grippe A , la "pandémie de l'indécence",selon le Professeur Marc Gentilini

 

Après la grippe aviaire , on n'entend plus parler depuis maintenant plusieurs mois que de la grippe A (H1N1 ). On nous en ressasse les oreilles tous les jours comme si elle allait faire autant de morts que la grippe "espagnole de 1918-19 ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe_de_1918

Tous les jours , on nous annonce de nouveaux morts dans le monde ,mais nous n'en savons pas plus sur l'état de ces personnes avant qu'ils aient contracté la grippe A ? 
D'après les bulletins épidémiologiques , on atteint 1154 décès dans le monde dus à  la grippe A , chiffres du 5 août 2009 , alors que la grippe saisonnière provoque entre 250 000 à 500 000 décès par an dans le monde ! Ne se moquerait on pas de nous ??
Des questions importantes se posent aussi, ces personnes décédées suite à la grippe A :
-avaient- elles une autre pathologie grave associée ?
- étaient- elles affaiblis par une immuno-déficience ?
- étaient -ce des enfants , des personnes âgées ? 
Tous ces facteurs qui se rajoutent à la grippe A elle -même et qui devraient être précisés car ils sont très importants , ne sont jamais spécifiés ! On nous donne des informations brutes ,qui "jetées" sans plus de précisions, sont insuffisantes et ne signifient donc rien quant aux nombre réel des morts dus à la grippe A et à elle seule . 
Mauvaises informations ou plutôt désinformation, « planifiée » et influencée par les États , les groupes pharmaceutiques , avec la complicité des responsables médiatiques ?
Vous en saurez plus en lisant l'article suivant qui m'a beaucoup plu car c'est un médecin spécialiste des maladies infectieuses et membre de l'Académie de médecine qui répond aux questions du journaliste du Monde .
Et surtout, il rejoint mon intime conviction que les gouvernements cherchent encore à nous tromper,cette fois en faveur des industries pharmaceutiques,bien placées ici pour faire de confortables profits si les gouvernements achètent leurs vaccins contre la grippe A...
Je vous laisse lire la suite ...

Dans un article de leMonde .fr, le Professeur Marc Gentilini ,spécialiste des maladies infectieuses, membre de l'Académie de médecine et ancien président de la Croix-Rouge , juge "indécents" les moyens financiers mobilisés par l'Etat pour faire face à la possible flambée de grippe A à la rentrée, comparés aux faibles sommes allouées à d'autres maladies bien plus meurtrières.


Voici les questions qu'on lui a posées :
Comment jugez-vous la gestion de la grippe A ?

"Le poids qu'on attribue à la grippe A est indécent par rapport à l'ensemble de la situation sanitaire dans le monde. C'est une pandémie de l'indécence. Quand je regarde la situation de la planète, j'ai honte de voir tout ce qui est entrepris pour éviter cette grippe dont on ne sait que peu de chose.
Chaque semaine dans le monde, près de 200 000 enfants meurent de maladies. La plupart auraient pu être sauvés s'ils avaient eu accès à des médicaments ou à des programmes de prévention. Chaque année, 1 million de personnes meurent du paludisme dans l'indifférence quasi générale, dont 20 à 30 cas importés dans notre pays. La grippe A n'a provoqué qu'un décès discutable en France . Cette pauvre jeune fille de 14 ans est probablement morte d'une autre cause. Mais un mort ici compte beaucoup plus que des milliers ou des millions ailleurs."

Les pouvoirs publics ont quand même le devoir de prévoir les risques sanitaires...

"Il ne s'agit pas de jeter la pierre aux décideurs politiques qui sont piégés par leur "principe de précaution". Le désastre de la canicule de 2003, politiquement, les hante.
Les recommandations de porter un masque, de se laver les mains ou de nettoyer les poignées de porte ne coûtent pas cher. Tout cela a été bien fait par les pouvoirs publics et cette campagne ne coûte pas cher. Parler de "grippette" [terme évoqué par le professeur Bernard Debré dans un entretien au Journal du dimanche ] n'est pas sage. Pour l'instant c'est une grippette, mais pour demain, les pouvoirs publics ont raison d'envisager une dégradation sans céder au terrorisme sanitaire de certains "experts"."

Que pensez-vous de la possible campagne de vaccination ?

"La décision d'acheter massivement des vaccins dont on ne sait rien, pour 1 milliard d'euros, ne me paraît pas raisonnable. C'est une mesure qui est dans la démesure. Un milliard d'euros, c'est trois fois plus que l'aide de la France aux pays en développement !
Que l'on décide de vacciner les populations à risque, les soignants, les pompiers et tous ceux qui doivent être mobilisés afin de rester disponibles au service de la collectivité, d'accord. Mais de là à vacciner tout le monde...
On ne sait rien de l'efficacité de ce vaccin et de ses éventuels effets indésirables. La souche du virus est bénigne, mais si elle mute et devient maligne, le vaccin qui a été élaboré à partir de la source bénigne sera inefficace."

L'industrie pharmaceutique a-t-elle exercé des pressions sur les autorités ?

"Je ne sais pas s'ils ont exercé une pression et si, le cas échéant, les autorités en ont été victimes. Je sais que c'est une très bonne affaire pour les producteurs de vaccins ! Ce sont des entreprises privées qui ont besoin de faire des bénéfices. Je l'accepte. Néanmoins, c'est vraiment trop onéreux, et il est évident que tout cela doit être renégocié. Par ailleurs, on n'a pas beaucoup songé à l'accès aux vaccins des pays du Sud. Or, en matière de pathologie infectieuse, nous sommes tous solidaires. La pandémie est pour tous !"

Est-ce le principe de précaution qui est en cause dans cet affolement ?

"Le principe de précaution, en soi, est une bonne chose. Il faut évidemment faire le maximum pour éviter le pire. L'OMS donne l'impression de vouloir se racheter d'erreurs antérieures. Elle a commis un déni dramatique d'appréciation du sida qui a été, au début, sous-estimé, notamment en Afrique. Depuis, elle a peur de commettre la même erreur. A chaque nouvelle alerte, avec le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou la grippe aviaire par exemple, on nous a préparés au pire. Heureusement, ça a tourné court, mais à la longue, on risque de désarmer son attention.
On nous a prédit le pire, mais l'opinion publique garde son calme. Elle enregistre, elle constate que la grippe A n'est pas très symptomatique et que les formes dites graves se comptent sur les doigts d'une main en France, même si on nous promet un automne douloureux.
On a d'un côté surestimé des situations qui se sont révélées peu graves, alors que trop de situations explosives, comme le sida ou le paludisme, restent sous-estimées. "
Propos recueillis par Jonathan Parienté

En cliquant sur le lien ci-dessous , une interview de Marc Gentilini sur le même sujet sur France 24 :
Bulletin épidémiologique (Info pandémie grippale) :http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/article.php3?id_article=584

4 commentaires:

  1. j ai vu une émission l'autre jour (hier matin je crois) sur TV5 dans laquelle ils avaient invité un docteur qui nous affirmait que le virus de la grippe A pourrait muter comme l'a fait celui de la grippe espagnole et devenir très dangereux. On parle maintenant de morts, de porter des masques.. une vraie psychose!

    Rappelons-nous qu'il y a peu, on nous disait (des docteurs encore) que c'était une grippe qui, dans la très grande majorité des cas, ne ferait que vous clouer au lit avec une bonne fièvre et qu'elle était comparable à une grippe "classique". Le taux de mortalité annoncé est de 3 pour 1000 (vérifié?) contre 1 pour 1000 pour la grippe commune. On est quand même loin d'une épidémie foudroyante! Sans oublier que les cas de décès sont souvent des personnes déjà affaiblies.

    On nous annonce maintenant 30 millions de morts... pour légitimer l'achat des vaccins?

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  2. En résumé , qui croire ?
    J'ai tendance à croire, et même je peux dire que je crois très fortement ce que dit le professeur Marc Gentilini , spécialiste des maladies infectieuses, membre de l'Académie de médecine et ancien président de la Croix-Rouge. Il a en plus l'expérience dûe à son âge (qu'il ne fait pas d'ailleurs ;)) ! Je pense qu'on nous "embonine" pour que tout le monde se fasse vacciner à la rentrée .
    Mais attention, le Professeur Marc Gentilini rajoute :"on ne sait rien de l'efficacité de ce vaccin et de ses éventuels effets indésirables. La souche du virus est bénigne, mais si elle mute et devient maligne, le vaccin qui a été élaboré à partir de la source bénigne sera inefficace."On se sera fait vacciner pour rien , et on aura engraissé les gros labos pharmaceutiques déjà très riches !
    Il est donc flagrant que l'industrie pharmaceutique est dans le coup, espérant retirer un profit maximum de la vente des vaccins .Acheter des vaccins pour un milliard d'euros , ce n'est pas rien ,ça fait réfléchir quand même , non ??

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  3. En tous cas , je ne me ferai pas vacciner !

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  4. ça personne ne le dit en effet. Si on se fait vacciner c'est pour se protéger contre le virus actuel, qui n'est pas plus méchant qu'une grippe banale.
    S'il mute, nous n'avons pas de vaccin alors que potentiellement la souche mutante est dangereuse...
    et hop 1 milliard pour rien :o

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