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mardi 8 décembre 2009

9 décembre 1955 : adoption du drapeau européen

Le 9 décembre 1955, le comité des ministres du Conseil de l'Europe adopte officiellement le drapeau européen :
 

«Sur le fond bleu du ciel, les étoiles forment un cercle en signe d'union. Elles sont au nombre invariable de douze, symbole de la perfection et de la plénitude, qui évoque aussi bien les apôtres que les fils de Jacob, les travaux d'Hercule, les mois de l'année»

Le Conseil de l'Europe siège à Strasbourg, au Palais de l'Europe. C'est une assemblée née en 1949 en vue de promouvoir sur le continent les droits de l'homme. Il n'a qu'une autorité morale et aucun pouvoir politique. En son sein sont représentés la plupart des pays européens (46 membres aujourd'hui).

Des symboles rassembleurs
Dès sa création, le Conseil a souhaité donner à l'Europe des symboles auxquels les peuples puissent s'identifier. Après cinq ans de recherches et de tentatives avortées, le 25 octobre 1955, l'assemblée parlementaire choisit à l'unanimité un emblème d'azur portant une couronne de douze étoiles d'or.

L'emblème a été conçu par l'Autrichien Arsène Heitz, modeste fonctionnaire, artiste à ses heures et... fervent catholique. Selon ses dires, il s'est inspiré de la médaille miraculeuse de la rue du Bac (Paris). Celle-ci représente la Vierge avec la corona stellarum duodecim ou couronne de 12 étoiles qu'évoque l'Apocalypse de Saint Jean («Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles», Apocalypse 12,1). Il lui a ajouté un fond bleu de la couleur traditionnelle du manteau de la Vierge.

Pour maints dirigeants chrétiens-démocrates à l'origine de la construction européenne, cette inspiration est bienvenue. Ne place-t-elle pas d'une certaine manière l'Europe sous la protection de la mère de Jésus-Christ ? Par un singulier hasard, le texte portant adoption du drapeau est d'ailleurs signé le 8 décembre 1955, fête de l'Immaculée Conception...

L'emblème européen est inauguré solennellement le 13 décembre de la même année à Paris. En 1983 enfin, le Parlement européen adopte le drapeau créé par le Conseil de l'Europe et préconise qu'il devienne également l'emblème de la Communauté Européenne. C'est ainsi que depuis lors, il préside à toutes les manifestations européennes.

En 1971, le Conseil de l'Europe complète son travail en proposant aussi l'adoption du Prélude à l'Ode à la Joie, de la 9ème Symphonie de Beethoven comme hymne européen. Le chef d'orchestre Herbert von Karajan en prépare l'arrangement musical. L'hymne est adopté par la Communauté Européenne en 1986, devenant ainsi un autre emblème commun à l'ensemble des Européens. 

Source :  
http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19551209

vendredi 4 décembre 2009

L'Estonie au Village de Noël européen du Trocadéro à Paris‏

 
Le Village de Noël européen, organisé par la Mairie du 16ème arrondissement de Paris, aura lieu du 10 décembre 2009 au 3 janvier 2010 dans les Jardins du Trocadéro. De nombreux pays feront découvrir à cette occasion aux visiteurs leur gastronomie et artisanat, mais aussi leurs traditions de Noël et leur culture à travers de nombreuses animations.

L’Estonie sera présente tout au long de la manifestation avec un chalet estonien.  Des danses folkloriques estoniennes seront présentées par le groupe estonien Naabri Mari, qui animera le village de Noël européen
le samedi 19 décembre de 11 heures à 14 heures et le dimanche 20 décembre de 11 heures à 13 heures.

Le programme du Village de Noël européen : 


Chalet estonien au Village de Noël européen
du 10 décembre 2009 au 3 janvier 2010
Vente de produits estoniens tous les jours de 11h à 21h.
Fontaines du Trocadéro
Accès : Métro ligne 6 et 9, Trocadéro, Bus : 63, 32, 22, 30

 Pour plus d’informations :
Maire du 16ème arrondissement  de Paris
Tél : 01.40.72.18.84

Site Facebook : http://en-gb.facebook.com/event.php?eid=191275007046&index=1

mercredi 2 décembre 2009

John Brown, le Spartacus blanc


Le 2 décembre 1859, en Virginie, un État du sud des États-Unis, est pendu John Brown, un Américain blanc de 59 ans, coupable d'avoir tué plusieurs militants esclavagistes et tenté de soulever les esclaves noirs.

Indignation universelle

John Brown va devenir l'un des héros mythiques de la lutte contre l'esclavage.
 «Oui, que l’Amérique le sache et y songe, il y a quelque chose de plus effrayant que Caïn tuant Abel, c’est Washington tuant Spartacus», lance Victor Hugo, le jour même de son exécution, de son exil de Guernesey.
 La pendaison de John Brown intervient au paroxysme du conflit entre partisans et opposants du maintien de l'esclavage. La fédération étasunienne est au bord de l'implosion.
 Natif du Connecticut, John Brown est révolté par le sort fait aux esclaves dans le Sud.
  La publication en 1852 du roman d'Harriet Beecher-Stowe, Uncle Tom's Cabin (La Case de l'Oncle Tom), contribue à sa prise de conscience.

Dans la nuit du 25 mai 1856, à la tête d'une poignée de volontaires, il tue cinq militants du parti pro esclavagiste de la Loi et l'Ordre (Law and Order Party) à Pottawatomie, au sud du Kansas. Ses victimes elles-mêmes ne possèdent pas d'esclaves !
 Cette action est la plus meurtrière d'une longue série de violences dans les deux camps. Le 2 juin 1856,John Brown réitère en attaquant et tuant 23 militants esclavagistes.
 Enfin, le 16 octobre 1859, avec 21 hommes (16 Blancs et 5 Noirs), il pénètre en Virginie et attaque l'arsenal Harpers Ferry. Il s'empare des armes et projette de les remettre aux esclaves en vue de leur rébellion. Mais aucun esclave ne se manifeste et dès le lendemain, Brown et ses hommes sont capturés par les marines du colonel Lee, futur généralissime des armées sudistes.

Trois semaines après l'exécution de John Brown, Abraham Lincoln sera élu à la présidence des États-Unis et, aussitôt après, le Sud fera Sécession.....

Source :  
http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18591202

lundi 30 novembre 2009

Parution de Jours d'émeutes, troisième volet du cycle Vérité et Justice de l'écrivain estonien A. H. Tammsaare‏

Parution chez Gaïa éditions de Jours d'émeutes, troisième volet du cycle Vérité et justice de l'écrivain estonien A. H. Tammsaare. 


Saga familiale et philosophique embrassant un demi-siècle d’histoire estonienne, Vérité et Justice est aussi un roman de formation retraçant l’évolution spirituelle d’Indrek, un jeune paysan qui devient un intellectuel. Chaque volume illustre un aspect de la lutte de l’homme contre les forces qui orientent son destin : lutte contre la terre, contre Dieu, contre la société et contre soi-même, avant la résignation finale qui apparaît comme la condition nécessaire pour accéder à un bonheur relatif. La quête de la vérité et de la justice, aspiration humaine fondamentale qui donne son titre au roman, est un espoir toujours déçu qui aboutit souvent au résultat opposé : le mensonge et l’injustice.
Roman traduit de l'estonien par Jean-Pierre Minaudier.

Gaïa publie sur deux ans, 2009 et 2010, et en cinq volumes, la première édition française intégrale de Vérité et justice directement traduite de l’estonien. Le premier volet La Colline-du-Voleur est paru en janvier et le deuxième volet Indrek en juin 2009.


Pour plus d’informations : http://www.gaia-editions.com

dimanche 29 novembre 2009

30 novembre 1939 : Staline attaque la Finlande

Le 30 novembre 1939, Staline lance les troupes soviétiques à l'assaut de la petite Finlande.



Le Petit Poucet résiste à l'ogre.

 La Finlande s'était émancipée de la Russie pendant la Grande Guerre de 1914-1918 et la frontière entre les deux pays avait été établie à quelques dizaines de kilomètres de Petrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg ).
 En 1939, tandis qu'il partage la Pologne avec Hitler, Staline s'inquiète de la vulnérabilité de cette frontière et du risque d'une invasion de la deuxième région économique de l'URSS via la Finlande.
 Il propose aux Finlandais de reculer leur frontière méridionale, dans l'isthme de Carélie, en échange de vastes territoires situés plus au nord. Il demande aussi de pouvoir installer une base navale à Hanko, à la pointe sud du pays.
 Le gouvernement finlandais veut bien négocier un échange de territoires mais refuse de sacrifier sa souveraineté en cédant une base. Loin de chercher un quelconque arrangement avec le dictateur, il renforce ses fortifications frontalières longues de 140 km et connues sous le nom de «ligne Mannerheim» , du nom d'un maréchal finlandais qui avait repoussé les bolcheviques en 1917.

 Brutale agression 


Finalement, Staline attaque son voisin sans prendre la peine de lui déclarer la guerre. La Finlande, qui ne dispose que de 265.000 hommes, 270 avions et 26 tanks, doit faire face à 400.000 hommes de l'Armée rouge, équipés de 1500 avions et autant de tanks.
 Malgré la disproportion des forces et la brutalité de l'attaque, du golfe de Finlande à l'océan Arctique, les Soviétiques piétinent plusieurs mois sur la frontière et les Finlandais remportent même de nettes victoires au nord.
 Cette «Guerre d'Hiver» se traduit par de lourdes pertes pour l'Armée rouge, d'autant que les Français et les Anglais, en guerre déclarée contre Hitler, ont à coeur de soutenir le peuple finlandais en lutte contre Staline, lié au Führer allemand par un pacte de non-agression.
Les Occidentaux caressent l'espoir illusoire que des opérations militaires comme celle-là leur permettront de faire l'économie d'une attaque frontale de l'Allemagne. Sur une idée du Premier Lord de l'Amirauté, le ministre britannique de la marine Winston Churchill, les Français et les Anglais entreprennent même une expédition en...Norvège pour tenter de soutenir les Finlandais.

Victoire à l'arraché

 Staline finit par conquérir la partie orientale de la Finlande et conclut un traité avec son ennemie le 12 mars 1940. Mais sa victoire à l'arraché a pour effet d'isoler un peu plus l'URSS sur le plan international. Elle met aussi en évidence la médiocrité du commandement soviétique et la faible motivation des troupes. Vorochilov, commissaire du peuple (ministre) à la Défense, est d'ailleurs démis de ses fonctions dès le 7 mai.
 Ce désastre va fournir d'utiles enseignements à Hitler quand il prendra la décision d' attaquer son associé le 22 juin 1941.
 Alliés à leur tour aux Allemands, les Finlandais reprendront l'offensive en 1941 mais, en 1944, suite à la défaite de leur encombrant allié, ils devront accepter une mise sous tutelle soviétique...

Nicolas Glyko
Source :

http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19391130




Ligne Mannerheim :  http://www.mannerheim.fi/10_ylip/f_mlinja.htm

mercredi 25 novembre 2009

24 novembre 1793 : naissance du calendrier révolutionnaire


Le 24 novembre 1793, la Convention publie le calendrier républicain, aussi appelé «calendrier des Français». Un an plus tôt, le 22 septembre 1792, au lendemain de l'abolition de la royauté, l'assemblée avait déjà décidé que les actes du gouvernement seraient désormais datés de «l'An 1 de la République»
  
Les députés menacent de la guillotine quiconque s'exprimerait selon l'ancien calendrier. Ils veulent de cette façon déraciner les rites chrétiens, en particulier les fêtes religieuses et le repos dominical... qui nous empêchent de «travailler plus»

Le nouveau calendrier est une création originale du poète Fabre d'Églantine, auteur de l'immortel «tube» : «Il pleut, il pleut, bergère...».

 Les semaines, rebaptisées décades, sont portées à dix jours (primidi, duodi, tridi,...). Quant aux mois, ils ont chacun 30 jours. Dotés de belles sonorités, leurs noms évoquent les quatre saisons : vendémiaire, brumaire, frimaire, nivôse, pluviôse, ventôse, germinal, floréal, prairial, messidor, thermidor, fructidor.

Pour s'aligner sur un cycle solaire, ces mois sont complétés par cinq ou six jours consacrés à des fêtes patriotiques, les «sanculottides», selon un principe déjà employé par les pharaons !...

mardi 3 novembre 2009

Journal de route d'un combattant de la guerre 14-18 : n°8, Front- Bataille de l’Oise –offensive allemande du 21 mars au 05 avril 1918



8ème partie : Front- Bataille de l’Oise –offensive allemande du 21/03 au 05 /04 1918
 

Le 24 février 1918, nous quittons Fresnes en Tardenois (Aisne) où nous étions au repos et repartons pour Fresnes afin de rejoindre par étapes Ventelay (Oise),où nous nous installons dans un ravin et faisons des travaux de sape, d’abris pendant un mois.
Les Allemands attaquent le secteur et le 25 mars 1918, Noyon est repris à la suite de l’offensive générale allemande. Cette offensive sera arrêtée par le 5è corps (Général Pellé) sur les collines de l’Oise (Mont Renaud) le 30 mars 1918, où nous nous trouvons ensuite.
Cette colline sera bombardée et reprise 7 fois par les nôtres, un beau fait d’armes à notre actif. Au moment où nous sommes en position à Sermoise dans un marais, nous bombardons un bois où se trouve, paraît- il, un dépôt de munitions.
Nous avons la chance de faire un coup de maître. C’est le lieutenant Foucaunau qui est à l’observatoire avec moi, et un obus bien placé fait sauter le dit dépôt .Une terrifiante explosion s’en suit. Les flammes, la fumée montent droit vers le ciel à une très grande hauteur (à mon avis 2000 m). Il restera ainsi pendant 2 jours un nuage qui planera dans les nuées.
Nous sommes félicités par le Général qui nous commande et sommes contents d’avoir fait échouer une attaque qui se préparait.
Nous changeons à nouveau de position et sommes face à l’ennemi dans les bois de Cuts (mars –avril 1918). L’ennemi est de l’autre côté de l’Oise, nous avons la forêt de St Gobain devant nous et à gauche Noyon, où nous avons démoli la cheminée de l’usine à gaz où se trouvait un observateur allemand.
Notre mission, entre autres, est de découvrir les canons allemands qui se trouvent terrés dans la forêt de St Gobain. Jours et nuits, nous déployons notre science pour trouver ces pièces, nous entendons les départs et le passage des marmites à très grande hauteur, qui se dirigent sur Paris, mais jamais nous n’avons repéré ces pièces. Aussi, nous avons « arrosé » l’ennemi d’un nombre incroyable d’obus et même descendu un avion allemand à la mitrailleuse dans le bois de Cut.
Le 23 avril, en passant à Vic sur Aisne, notre lieutenant nous a fait part des remerciements du gouvernement de la République pour les efforts que nous avons déployés pendant cette bataille de l’Oise.


La prochaine fois , 9ème partie  : "Offensive allemande du 27 mai 1918 -Chemin des Dames à Château-Thierry

 Récapitulatif des liens du journal de route de mon grand-père - guerre 14-18-



samedi 24 octobre 2009

24 octobre 1929 : Jeudi noir à Wall Street

 Le 24 octobre 1929, il y a 80 ans, la bourse de New York connaissait son «Jeudi noir» (Black Thursday), prélude à une crise économique mondiale de grande ampleur. Elle oblige le gouvernement américain à s'immiscer dans le monde des affaires (New Deal) et plus gravement amène Hitler au pouvoir en Allemagne...
  
Une surprise générale
 Deux jours plus tôt, un illustre économiste, Irving Fisher, affirmait que le prix des actions était encore trop bas. Mais après 18 mois de frénésie, les spéculateurs ont cessé de croire à une hausse infinie des cours. C'est désormais à qui vendra le plus vite ses actions.

Celles-ci perdent en quelques jours 43% de leur valeur. Les experts se veulent confiants. Ils assurent qu'un effondrement de la Bourse ne peut pas affecter «l'économie réelle». Le président des États-Unis proclame quant à lui que «la prospérité est au coin de la rue».

Personne ne se doute que le monde occidental est entré dans la plus grande crise économique de son Histoire.

C'est que des centaines de milliers de ménages ont emprunté pour spéculer à la Bourse et comptaient rembourser leur dettes en revendant leurs actions. Avec la chute des cours, ils se retrouvent ruinés.

Les banques auxquelles ils ont emprunté se déclarent en faillite. Les commerces et les entreprises sont à leur tour affectés par la ruine des banques et des consommateurs.

La production industrielle s'effondre de plus de moitié en trois ans, les prix baissent des deux tiers. Les petits fermiers sont jetés sur les routes. On compte bientôt treize millions de chômeurs aux États-Unis et en l'absence de cotisations sociales, une grande partie d'entre eux doivent s'en remettre à la charité publique.

Le reste du monde est affecté par ricochets. En Allemagne, le chômage qui frappe les classes moyennes favorise la remontée électorale du parti nazi. Son leader, Adolf Hitler, voyait son étoile pâlir en 1929. Trois ans plus tard, il accède au pouvoir...

vendredi 23 octobre 2009

Il y a 130 ans, le 22 octobre 1879, naissait l'éclairage électrique.


 Le 22 octobre 1879, l'Américain Edison invente la lumière électrique. Son invention va révolutionner la société des hommes.
 Autodidacte de génie, Thomas Edison ouvre sa première usine à 23 ans. Puis, après d'innombrables essais, il réussit à produire un éclairage durable en faisant passer du courant à travers un filament de carbone, dans une ampoule sous vide. L'ampoule électrique est née...

Bricoleur de génie, Thomas Edison est né dans l'Ohio 32 ans plus tôt. Il ne s'attarde que trois mois sur les bancs de l'école. Vendeur de journaux à 12 ans, il n'a de cesse d'étudier les sciences et de tenter les expériences les plus farfelues. Il installe une presse à imprimer dans un wagon et publie un journal. Mais par accident, il met le feu au wagon, ce qui lui vaut à 15 ans de perdre son premier gagne-pain.
Mais ses brevets lui rapportent vite la fortune et il peut ouvrir son propre laboratoire à West Orange (New Jersey), où il invente le phonographe.
Là-dessus, il s'intéresse à l'éclairage électrique et, après d'innombrables essais, réussit à produire un éclairage durable en faisant passer du courant à travers un filament de carbone, dans une ampoule sous vide.
Cette première lampe à incandescence dure quarante heures. Elle soulève les États-Unis d'enthousiasme. C'en est bientôt fini de l'éclairage au gaz ou au pétrole, odorant et dangereux.Il avait remplacé un siècle plus tôt les chandelles de suif et les cierges de cire, eux-mêmes apparus au Moyen Âge en substitution aux lampes à huile de l'Antiquité.
Thomas Edison, devenu une célébrité mondiale, se montre un homme d'affaires avisé. Il installe à New York un générateur de courant pour alimenter les ampoules qu'il vend à la ville.
Il industrialise ses inventions au sein de sa propre société. Elle a nom aujourd'hui General Electric (GE) et c'est l'une des plus grandes entreprises du monde.

dimanche 27 septembre 2009

29 septembre 1941 : Le massacre de Babi Yar


Les 29 et 30 septembre 1941, à Kiev, pas moins de 33.000 juifs de tous âges et des deux sexes sont tués au lieu-dit Babi Yar (le «ravin de la vieille femme» en yiddish). Peu de batailles dans l'Histoire atteignent une telle intensité de mort en deux jours et même les chambres à gaz d'Auschwitz, l'année suivante, n'y arriveront pas !


Le ravin de la mort

Le drame survient dix jours après l'entrée des troupes allemandes dans la capitale de l'Ukraine soviétique. La ville compte alors 900.000 habitants dont 120.000 juifs environ. Ces derniers ont été convoqués à Babi Yar le 28 septembre, veille de la fête juive du Yom Kippour, par les autorités allemandes et menacés d'exécution sur place en cas de désobéissance.

Croyant à un départ vers un camp quelconque, les juifs sont immédiatement conduits par groupes de dix vers le bord du ravin, obligés de se dévêtir et massacrés à la mitrailleuse. Les rescapés du premier massacre et beaucoup d'autres Ukrainiens vont être tués à leur tour et jetés dans le ravin au cours des mois suivants, au rythme de deux jours de tuerie par semaine.
Au total, c'est plus de 90.000 personnes qui périront ainsi à Babi Yar. Le site, aujourd'hui boisé, est devenu un lieu de mémoire et de recueillement.

Les «Einsatzgruppen»

Le massacre de Babi Yar est l'un des crimes les plus représentatifs commis par la Schutzstaffel (SS), le corps d'élite nazi.
Au printemps 1941, lorsque Hitler déclenche l'opération «Barbarossa» et lance la Wehrmacht à l'assaut de l'URSS, quatre détachements spéciaux de SS suivent l'armée allemande en Pologne puis en URSS. Ils entreprennent de «nettoyer» l'arrière pour éviter que des francs-tireurs ne s'en prennent aux soldats. Pour cela, ils fusillent préventivement les commissaires politiques du parti communiste et les juifs en âge de combattre.
Sur le terrain, ces «groupes mobiles d'intervention» ou Einsatzgruppen se font assister par des supplétifs locaux : pauvres hères, brutes et/ou nationalistes ukrainiens ou baltes désireux de prendre une revanche sur les Russes. Ils emmènent leurs victimes à l'écart des bourgs et des villes, leur font creuser une fosse et, au bord de celle-ci, leur tirent une balle dans la nuque.


Le «génocide par balles»


Très vite, dès le mois d'août 1941, avec l'encouragement tacite mais non formel des chefs de la SS, Himmler et Heydrich, qui multiplient les visites d'inspection sur le terrain, les Einsatzgruppen étendent leur action aux femmes et aux enfants juifs.


Dans l'esprit de leurs commandants (Ohlendorf, Naumann, Blobel, Braune,...), jeunes intellectuels pourvus de doctorats éminents, il s'agit rien moins que de légitime défense : considérant que les Juifs sont irrémédiablement hostiles aux Allemands, on ne peut se contenter de tuer les hommes adultes ; il faut exterminer aussi les enfants à titre préventif afin qu'ils ne vengent pas leurs parents !
Les massacres, souvent filmés et photographiés par les bourreaux SS eux-mêmes, prennent une dimension apocalyptique, comme à Babi Yar. Mais ils ne sont pas non plus sans conséquence sur le psychisme et l'équilibre des bourreaux, si durs que soient ces derniers. Même Himmler est sujet à un malaise en assistant à une exécution. Les SS et leurs supplétifs sombrent dans l'alcoolisme (la gnôle aidant à supporter les tueries), dans la dépression et parfois le suicide.
Conscient de cet inconvénient, le commandant d'un Einsatzgruppe qui a participé précédemment, en Allemagne, à l'élimination par le gaz des handicapés mentaux, suggère l'extension de cette méthode aux juifs.
Un premier site d'extermination utilisant le gaz d'échappement des camions est ouvert à Chelmno (ou Kulmhof), au centre du Gouvernement Général de Pologne, pendant l'été 1941. Les premiers essais ne sont pas très concluants : les malheureux tardent à mourir et la vision de leurs souffrances éprouve encore davantage les bourreaux que la balle dans la nuque ! On y remédie et dès l'automne 1941, une vingtaine de camions à gaz fonctionnent dans les zones enlevées aux Soviétiques.
L'extermination (le mot «génocide» est d'un emploi plus tardif) se poursuit tant et si mal qu'en décembre 1941, le commandant de l'Einsatzgruppe du nord peut aviser ses supérieurs que les trois pays baltes sont désormais «judenrein» (débarrassés des Juifs), y compris Vilnius, naguère surnommée avec fierté par ses habitants la «Jérusalem du nord».
À la fin de l'année 1941, 300.000 à 400.000 Juifs, hommes, femmes et enfants, ont déjà été assassinés de différentes façons. Pour les chefs nazis, Himmler et Heydrich, le moment est venu d'en finir avec l'empirisme et d'en passer à la phase ultime, à dimension industrielle, avec camps d'extermination et chambres à gaz. Ce sera la «solution finale de la question juive» (en allemand : Endlösung der Judenfrage).
Les exécutions de masse se poursuivent en parallèle sur les arrières de la Wehrmacht, en Pologne et en URSS. Elles feront au total environ 1.500.000 victimes tout en ne mobilisant qu'un maximum de 3.000 tueurs, dont une grande majorité de supplétifs locaux !


Les bûchers de l'oubli


À l'hiver 1942-1943, l'armée allemande subit une défaite brutale à Stalingrad et entame sa retraite. Dans le même temps, en avril 1943, les Allemands découvrent les fosses communes de la forêt de Katyn, où les Soviétiques ont trois ans plus tôt exécuté plusieurs milliers de jeunes officiers polonais. Ils ne se font pas faute de dénoncer le crime de leurs ennemis mais, dans le même temps, prennent conscience de l'impact que pourrait avoir la découverte de leurs propres fosses...


Pour les Einsatzgruppen, la priorité est dès lors de faire disparaître les traces du crime. Les SS recherchent les fosses communes, les font ouvrir par leurs supplétifs et font brûler les cadavres. Avec l'Armée rouge sur les talons, ils ne peuvent achever ce travail...
Après la guerre et le premier procès de Nuremberg, réservé aux principaux dignitaires nazis, les Américains ouvriront de nouveaux procès à Nuremberg pour juger les responsables des Einsatzgruppen. Les quatre commandants (Ohlendorf, Naumann, Blobel, Braune) seront condamnés à mort le 10 avril 1948 et pendus en 1951. Bien plus tard, le prêtre français Patrick Desbois aura à coeur de retrouver les fosses communes et de recueillir les ultimes témoignages afin que nul n'ignore ce «génocide par balles».
Michaël Prazan a réalisé en 2009 pour France 2 un remarquable documentaire de 3 heures sur les Einsatzgruppen.
André Larané

Témoignage

Hermann Graebe, directeur d'une entreprise de construction au service de l'armée allemande en Ukraine, a décrit au procès de Nuremberg une tuerie à laquelle il a assisté le 5 octobre 1942, près de Dubno :
«J'entendis alors des coups de fusil se succéder rapidement, provenant de derrière un des monticules de terre. Les gens qui étaient descendus des camions - hommes, femmes et enfants de tous âges - devaient se dévêtir sur les ordres d'un SS qui avait un fouet de cheval ou de chien. Ils devaient poser leurs vêtements à des endroits déterminés (...). Je vis un tas de chaussures de 800 à 1000 paires, d'immenses piles de linge de corps et de vêtements.
«Sans crier, sans pleurer, ces personnes se déshabillaient, se groupaient par familles, s'embrassaient les unes les autres, se disaient adieu et attendaient le signe d'un autre SS qui se tenait près de la fosse, également un fouet à la main. Pendant le quart d'heure que je restai là, je n'entendis ni plainte ni appel à la pitié. J'observais une famille d'environ 8 personnes, un homme et une femme d'une cinquantaine d'années avec leurs enfants d'environ 1, 8 et 10 ans et deux grandes filles de 20 et 24 ans environ (...). Le père tenait par la main un petit garçon d'une dizaine d'années et lui parlait doucement (...). À ce moment, le SS qui se trouvait près de la fosse cria quelque chose à son camarade. Ce dernier compta environ 20 personnes et leur dit d'aller derrière le monticule de terre. Parmi elles était la famille que j'ai mentionnée.
«(...) Je fis le tour du monticule et me trouvai en face d'une énorme fosse. Les gens étaient étroitement serrés les uns contre les autres et les uns sur les autres, de sorte que seules les têtes étaient visibles. Presque tous avaient du sang qui coulait de leur tête sur leurs épaules. Quelques-uns de ceux qui avaient été fusillés remuaient encore (...)» .



Source : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19410929

samedi 26 septembre 2009

Colloque « Lumières d’Europe, entre ciel et terre »






Colloque organisé par l’Académie Universelle de Montmartre et l’association Montmartre en Europe

le 24, 25 et le 26 septembre 2009 à Paris


Au programme :


Troisième rencontre poétique internationale
samedi 26 septembre 2009 de 10 à 12 h
à la Mairie du 9ème arrondissement
6, rue Drouot 75009 Paris


Introduction par Zygmunt Blaszynsky. Asa Ericsdotter (Suède), l'oeuvre et la poésie de Hando Runnel (Estonie) présentée par Tarah Montbélialtz, Vladas Braziunas (Lituanie), Aline Dorosz (France/Ukraine), Lambert Schlechter (Luxembourg) présenté par Werner Lambersy.


La conférence : La marche exemplaire des pays baltes vers l’indépendance, par Antoine Jacob
samedi 26 septembre 2009 de 17h45 à 18h55
à la Mairie du 9ème arrondissement
6, rue Drouot, 75009 Paris


La projection du film La voie balte (Estonie, 1989, v.o.s.f, 30’)
samedi 26 septembre à 16h
dimanche 27 septembre à 16h
à l’Espace UVA
9, rue Duc – 75018 Paris


Programme complet du colloque :


Pour plus d’informations :
Tél : 01 42 64 67 64


samedi 19 septembre 2009

Grippe H1N1 : "face à la pandémie , sommes nous prêts ?"


Voici un article paru dans la NR de Tours le 16 septembre 2009.
A la question posée par le journaliste Thierry Noël , "face à la pandémie ,sommes nous prêts", le Pr Alain Goudeau , chef du service de virologie du CHU de Tours répond :"pas vraiment ".

"C 'est l'hystérie collective organisée par les politiques, une spirale infernale montée par ceux qui pensent que la politique se fait à la télé, alors que la pandémie de l'hiver 1968 était passée inaperçue".
Face à la grippe, le Pr Alain Goudeau n'est pas du genre à mettre son mouchoir dans sa poche !
Manque de moyens ?
Le chef du service virologie du CHU – qui, en 1976, a participé à la mise au point du vaccin contre l'hépatite B – tient un discours très critique à l'endroit des décideurs : " Ils sont comme les généraux de la ligne Maginot alors que sur le terrain, on est à la mine, avec un manque criant de moyens. "
Au CHU, les réunions se suivent, mais le Pr Goudeau parle de " formidable duperie puisqu'aucuns moyens supplémentaires ne sont déployés. Les professionnels n'ont plus de marge et on ne compensera pas les déficits en personnels. On sera amené à faire des choix prioritaires de soins. "

Quelles stratégies ?
"Pour la forme grave, 40 % des cas sont des gens en bonne santé, ce qui est inhabituel et complique la prise en charge. Le réflexe des généralistes est d'envoyer les patients à l'hôpital alors que nous ne sommes pas prêts. Pour l'instant, on n'a rien de plus que les stocks périmés de Tamiflu de la grippe aviaire, sauf que ce médicament est excellent préventivement. Lorsque les premiers signes apparaissent, son bénéfice est faible. Nous ne disposons d'aucun moyen diagnostic et les tests sont compliqués. On en fait 25 par semaine, on pourra en faire 50, mais pas plus. Les DDASS font comme si on était désœuvré ! Et fermer les écoles, c'est ridicule ! Pour la grippe saisonnière, tous les enseignants ont des cas dans leur classe, sans pour autant fermer ! "

Et le vaccin ?
"La question de la vaccination saisonnière va se poser, et on peut vacciner. Pour le nouveau variant, octobre sera peut-être trop tard, et ces vaccins peuvent poser problème car ils ne sont pas tous fabriqués de la même manière : d'ailleurs, j'émets de gros doutes sur le vaccin chinois. On attend des réponses à la fois sur la sécurité et sur l'efficacité, mais les autorisations vont prendre du temps. Le virus n'a aucune raison de muter car les sujets majoritairement touchés sont naïfs. La question de sa survie se posera uniquement lorsqu'on sera tous infectés ! "

Faut-il cibler les populations à vacciner ?
"Là aussi il y a débat. La pathogénie concerne les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, les sujets fragiles comme les asthmatiques, les diabétiques, les malades cardio-vasculaires. Mais la ministre fait des listes financières."

Propos recueillis par Thierry Noël , source NR .

Journal de route d'un combattant de la guerre 14-18 : n°7 ,le front de St Quentin






 7ème partie :"le front de Saint Quentin "


Le 5 décembre 1917 , nous quittons notre cantonnement de Hartennes-Taux et passons par Soissons, où nous couchons dans la cathédrale St Jean des Vignes ,qui est en ruines .Nous continuons notre "randonnée" par Berny-Rivière ,Noyon-Matigny et arrivons dans les bois d' Holnon, où nous mettons nos pièces en position de tir. L'ennemi a l'intention d'attaquer ce secteur et nous "l'arrosons" d'une quantité industrielle d'obus .Mais l'ennemi ne réagit pas ,car il voudrait s'emparer de Cambrai. C'est pourquoi ,nous changeons de position et allons nous installer au "Grand-Seraucourt ,où nos tirs seront plus efficaces . Nous y restons du 13 au 27 décembre 1917 ,et revenons ensuite à Guiscard , Carlepont, Ressons le long . La neige tombe ,épaisse ,nous ne voyons pas à 20 mètres ,et sommes arrivés près de Saint Quentin.
Nous "arrosons" l'ennemi de notre mieux avec nos obus chargés de cheddites (explosifs) ,et d'air liquide. Nous tirons sur St Quentin,et les veilleurs allemands de la Tour de St Martin doivent redescendre de cette tour par le chemin le plus rapide ! Nos positions de pièces sont installées alors près de la voie de chemin de fer de St Quentin-Paris ,c'est pourquoi il faut nous rendre en 1ère ligne et passer de longues heures à observer nos tirs avec des périscopes. Les Allemands nous tirent dessus car ils nous ont vus ,et il y a de la "casse" parmi les blessés.
Il fait un froid terrible ,les renards viennent jusqu'à nos cagnats (la cagnat est une tranchée couverte qui abritait les poilus ), et chaque matin, il me faut porter un pli au commandement qui se trouve dans un village à 5 kms de nos positions . Pour cela , je dois partir à 4h du matin pour revenir au petit jour vers 7h1/2 afin de ne pas être vu des Allemands .Souvent ,je tombe dans un trou d'obus recouvert de neige ou de glace , je suis trempé et j'ai froid .Les fusées éclairantes illuminent ce "décor" de neige et il me faut mettre des repères pour trouver mon chemin.

Le 27 décembre 1917 , nous changeons de secteur et repassons à Soissons le 31 décembre .C'est le jour de l'an . Je le passe péniblement ,je suis de garde dans la neige au pied des canons et des caissons , il fait -20°,avec 20 cm de neige .
Épuisés de fatigue ,nous repartons par étapes au Grand Rozoy (Aisne). Nous faisons halte en pleine campagne , nous nous retrouvons le long de grands murs de ferme en ruines ,nous couchons à même la neige , allumons de vieilles planches et faisons du feu . Cela ressemble à la campagne de Russie. Nos effets sont raides , gelés, nos souliers sont ouverts en deux ,éclatés par le gel .Nous les réparons en enroulant autour de chaque soulier du fil téléphonique , c'est la grande misère . Notre barbe , nos cheveux sont gelés , des glaçons pendent de notre nez .
Les chevaux ont le poil glacé ,nous sommes couverts de givre . Lorsque nous passons devant un hôpital de l'arrière ,les blessés et les infirmières nous jettent des pièces de monnaie et des cigarettes ,tellement nous sommes en haillons et nos capotes recouvertes de boue gelée .
Les chevaux et les hommes dorment en marchant et notre camarade Masson s'est endormi et s'est effondré sur la route . Il n'en peut plus ,nous l'avons attaché avec une corde sur un caisson,et le froid l'a saisi !
Quelle misère !... et avec cela ,nous sommes couverts de poux !... qui nous dévorent le corps . Nous avons hâte de prendre un long repos et nous remettre en état .Nous nous dirigeons par étapes sur Fresnes- en -Tardenois (Aisne) où nous arrivons le 3 janvier 1918.
Nous y resterons jusqu'au 24 février 1918 . Avec mon ami de Duyenro ,nous logeons chez le curé du village,dans un lit pour 0,50F et nous sommes heureux chez ce vieux curé qui vit avec une vieille servante .Nous leur apportons chaque jour 2 gamelles de rata ( ragoût) ,ainsi que le vin et une boule de pain ,ils n'en sont pas fâchés , car le curé est bien pauvre ! Il ne faut pas croire que nous fumons la pipe toute la journée , car tous les jours ,il y a manœuvre du canon , exercices de tir , et marches d'entraînement de 35 et 50 kilomètres.

La prochaine fois , 8ème partie :" le Front, Bataille de l'Oise - offensive allemande du 21 mars au 05 avril 1918-



mercredi 26 août 2009

Bientôt les vacances !


Je vais faire une petite pose dans "l'écriture "de mon blog . Je vais profiter d'un peu de vacances et me reposer au soleil d'Espagne .
Pour ceux qui suivent le journal de route d'un combattant de 14-18 (que j'avais un peu" laissé tomber"-pardon à mon grand -père- ), je continuerai la suite à mon retour de vacances ( 7ème partie , le front de St Quentin).

A bientôt à ceux qui suivent ce blog !

samedi 22 août 2009

23 aôut , 20ème anniversaire de la Voie Balte (Baltic Way en anglais , Balti kett en estonien )



















La Voie Balte : trois pays main dans la main
Estonie ,Lettonie, Lituanie
1989 - 2009

Si vous voulez en savoir plus sur la Voie Balte , suivez ce lien :


Voici un autre document intéressant que je viens de trouver sur youtube :

samedi 15 août 2009

Les bords du Cher à vélo de Tours au château de Chenonceau





Cette belle et chaude journée du 15 août nous a conduits sur les bords du Cher , dans le but de rallier le magnifique château de Chenonceau à vélo .

Pour aller au château de Chenonceau depuis Tours , il faut compter 34 kms , plus le retour évidemment ! 
C'est donc avec le pique -nique et beaucoup d'eau dans nos sacs à dos et nos gourdes (une journée très chaude était annoncée) que nous sommes partis vers 10h ce matin ,après avoir laissé la voiture au lac des Peupleraies (St Avertin).
Du lac ,part un chemin pas très agréable au début car plein de trous , mais qui s'arrange en rejoignant l'ancien chemin de halage . Nous longeons donc le Cher sur sa rive droite jusqu'à Bléré .



Une écluse





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 De nombreuses écluses et leurs petits barrages donnent à la rivière un rythme bien calme et reposant . Entre chaque écluse , le Cher semble ne pas avoir de courant , tellement la rivière est tranquille ! Chacune des écluses a gardé son ancienne maison d'écluse , dont certaines toutes fleuries sont pleines de charme .
A Bléré , un pont nous permet de traverser le Cher , et sur l'autre rive , nous retrouvons un chemin qui va nous emmener jusqu'à Chenonceaux à 6 kilomètres .
L'arrivée sur le château de Chenonceau est à la hauteur de nos espérances , superbe ! 
Depuis cette rive , la vue sur le château est aussi très belle ,mais complètement différente de celle qu'on a de l'autre côté (par le village de Chenonceaux ). 
Le château est verdoyant , bordé par une forêt de grands et très vieux arbres .
Il semble posé sur le Cher ,créant un décor irréel . On pourrait se croire dans un tableau.
Beaucoup de touristes en cette période estivale ,bien sûr, mais à Chenonceau ,c'est ainsi toute l'année .
Nous avons trouvé un endroit tranquille pour nous arrêter à l'ombre des grands arbres de la forêt . Pique-nique au bord du Cher ,avec en face de nous ,le château ,un décor de rêve !
Retour par la rive gauche du Cher jusqu'à Veretz ,puis rive droite pour revenir sur Tours tranquillement par le chemin bordant la rivière,car après Veretz , sur l'autre rive , c'est la route ,beaucoup moins calme .
Ce fut une belle journée d'été , bien chaude et agréable finalement ,un peu de vent nous ayant aidé à mieux supporter la chaleur .



Une maison éclusière




Le Cher



Pique-nique avec vue sur le château de Chenonceau









Le château de Chenonceau



Le barrage de Nitray et le moulin




Le château de Chenonceau



L'itinéraire "google" ci-dessous n'est pas tout à fait celui que nous avons emprunté ,il est approximatif , car "google" ne propose pas de chemins mais des routes pour les voitures . Je l'ai mis pour que ceux qui ne connaissent pas la région puissent se rendre compte de la situation des endroits nommés ci-dessus .




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