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mercredi 23 août 2023

23 Août 1989 - 23 Août 2023 : 34 ème anniversaire de la Voie Balte ( Balti Kett en estonien, Baltic Way ou Baltic Chain en anglais)





"La Voie balte-trois pays main dans la main"
Estonie - Lettonie - Lituanie
 
23 août 1989







Le 23 Août 1989 ,près de deux millions de Baltes (sur environ 7 millions) - Estoniens ,Lettons ,Lituaniens - se tenant par la main ,ont surpris le monde en formant une impressionnante chaîne humaine de 600 km de long , traversant les trois États baltes ,depuis la tour de Toompea à Tallinn (Estonie) jusqu'au pied de la Tour Gediminas à Vilnius (Lituanie), en passant par Riga (Lettonie) .

Cette chaîne humaine était leur manière de "commémorer" le 50ème anniversaire du pacte Molotov-Ribbentrop. 
Ils exigeaient conjointement la reconnaissance des clauses secrètes du pacte Molotov-Ribbentrop et le rétablissement de l'Indépendance des États baltes.

Cette chaîne humaine était donc leur façon d'exprimer la condamnation de ce pacte ,et leur immense espoir en l'avenir ,l'espoir de retrouver leur Indépendance et leur Liberté .

La Voie balte est un phénomène qui a montré comment trois petits pays - les États Baltes - indépendamment de leurs caractéristiques nationales individuelles uniques, ont su créer une synergie interculturelle ,à la fois à l'intérieur de chaque État mais aussi entre les trois États baltes au nom d'un objectif commun - surmonter les conséquences de la Seconde Guerre mondiale et détruire les régimes totalitaires.

La Voie balte est un symbole historique qui est vivant dans la mémoire collective, enrichissant la compréhension du sens et des valeurs de la solidarité et de la liberté d'expression.






Itinéraire de la Voie Balte  




La Voie balte ,une chaîne humaine 
liant trois États sur un même chemin vers la liberté















Qu'est ce que le pacte Molotov-Ribbentrop ?
 
Le pacte Molotov-Ribbentrop (Traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union des républiques socialistes soviétiques) fut signé le 23 Août 1939 à Moscou par Viatcheslav Molotov et Joachim von Ribbentrop ,respectivement ministres des Affaires étrangères de l'Union soviétique et de l'Allemagne nazie .

Ce pacte ,accord de non agression incluant un protocole secret ,définissait aussi une répartition des sphères d'influences de l'Allemagne et de l'URSS dans les pays les séparant. Il fut rompu de facto le 22 juin 1941, lorsque l'Allemagne nazie envahit l'URSS , conduisant à l'occupation et à l'annexion des trois États baltes -

Ce n'est que le 23 août 1988 que le contenu secret de cet accord a été rendu public .
Une année plus tard ,le 23 août 1989 ,un rassemblement massif est organisé par les mouvements nationaux des trois pays baltes : le Front populaire d'Estonie (Rahvarinne), le Front populaire de Lettonie (Tautas fronte),et le mouvement réformateur de Lituanie (Sajudis).

C'est ainsi qu'est née la Voie Balte , remarquable acte de solidarité qui a suscité beaucoup d'attention à travers le monde , ce 23 août 1989 ! 
Une telle mobilisation ne s'était encore jamais vue nulle part !
La Voie Balte a montré que les trois États baltes ,indépendamment de leur identité nationale propre ,pouvaient unir leurs forces pour trouver le chemin de la Liberté .




Monument to the Baltic Way in Estonia


L'impressionnante chaîne humaine ,associée à la pression internationale grandissante en faveur de la révélation de la vérité historique ,a donné une impulsion décisive au rétablissement de l'indépendance nationale de l'Estonie ,de la Lettonie et de la Lituanie ,encourageant dans le même temps les mouvements démocratiques dans toute l'ancienne Union soviétique .
Peu après (février-mars 1991), des référendums officiels sont organisés, montrant la forte mobilisation des Baltes pour leur indépendance : 90% en Lituanie, 77% en Estonie et 73% en Lettonie.
L'échec du putsch soviétique d'août 1991 - où la ligne dure des communistes ne parvient pas à prendre le pouvoir - permet aux pays baltes de déclarer leur indépendance politique, que de nombreux pays occidentaux s'empressent de reconnaître.
Ayant perdu toute marge de manœuvre, Moscou se voit obligé de suivre le mouvement et reconnaît leur indépendance le 4 septembre 1991, trois mois avant que ne disparaisse l'Union Soviétique. 


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Le patrimoine documentaire de "La Voie Balte", 
d’une exceptionnelle valeur, a été classé au registre "Mémoire du monde" de l’UNESCO le 30 Juillet 2009.

Des documents importants et soigneusement sélectionnés reflètent l'histoire des 600 km d’une longue chaîne humaine le 23 août 1989 - le 50ème anniversaire du pacte germano-soviétique de non-agression de 1939 et son protocole secret. Ce fut une manifestation unique et pacifique qui a uni les trois pays dans leur marche pour la liberté.




Vidéo "Mémoire du monde-UNESCO"



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Un autre article intéressant sur le blog d' ESTONIE-TALLINN :





Vidéos de la Voie Balte 






jeudi 30 mars 2023

LA FIN ET LE COMMENCEMENT ( LÕPP JA ALGUS) - Un poème de GUSTAV SUITS

 

Gustav Suits


Gustav SUITS  (Võnnu 30 novembre 1883 – Stockholm 23 mai 1956) est l'un des plus grands poètes estoniens .
Cofondateur du groupe Noor-Eesti et promoteur dans son pays d'un modernisme influencé par le symbolisme européen, il exprima avec vigueur l'enthousiasme révolutionnaire de sa génération (le Feu de la vie, 1905), cultiva ensuite un lyrisme plus sombre et mélancolique (le Pays des vents, 1913), puis refléta les événements de son époque dans des poèmes engagés de facture expressionniste (Tout n'est qu'un songe, 1922). Ayant choisi d'émigrer en 1944, il exhala dans ses derniers vers sa nostalgie d'exilé et l'amertume causée par le destin tragique de l'Estonie (le Feu et le vent, 1950).


LÕPP JA ALGUS

Kas tunnete : väriseb maa !
Kas kuulete : kisendab veri !
Nüüd tuleb kas ei või jaa !
Nüüd on kallastest tõusnud meri.
        Olge valmis !

Me seisame kahe riigi väraval :
see üks on pimedus ja teine valgus.
Me, noored, ootame pilgul säraval :
nüüd see ligineb : lõpp ja algus !
        Viimaks ometi !


LA FIN ET LE COMMENCEMENT

Le sentez-vous : la terre tremble !
Entendez-vous : le sang rugit !
Maintenant, c’est oui ou non !
La mer déjà couvre les côtes.
        Tenez-vous prêts !

Nous sommes là, aux portes de deux mondes :
l’un est l’obscurité et l’autre la lumière.
Jeunes gens aux yeux brillants, nous attendons :
et cela vient : la fin et le commencement !
         Il était temps !


Traduit de l’estonien par Antoine Chalvin



Sources
https://en.wikipedia.org/wiki/Gustav_Suits

http://www.litterature-estonienne.com/

vendredi 24 mars 2023

25 au 29 mars 1949 : déportations de masse dans les Pays Baltes



Il y a 74 ans, du 25 au 29 Mars 1949, plus de 90 000 personnes furent déportées des pays baltes vers la Sibérie. A Tallinn, des milliers de bougies illumineront la Place de la Liberté en souvenir des victimes.

Opération Priboi est le nom de code qui avait été donné a cette opération de déportation massive, organisée du 25 au 29 Mars 1949 par les Soviétiques et visant à déporter les Estoniens, Lituaniens et Lettons ‘ennemis du peuple’ vers la Sibérie principalement. On estime à plus de 90 000 les victimes des déportations de Mars : plus 20 000 Estoniens, 40 000 Letton et 25 000 Lituaniens. La déportation frappa des familles entières et toucha principalement des femmes et enfants de moins de 16 ans (44% de femmes, 29% d’enfants et 27% d’hommes).

 En Estonie, plus de 8 000 personnes parvinrent a s’échapper mais plus de 20 722 personnes (7 500 familles), soit 2,5% de la population, furent déportées. Rapportez ce pourcentage a la population française pour vous rendre compte de l'ampleur du crime, cela représenterait plus de 1 500 000 personnes !

Furent déportés aussi bien les invalides, que les femmes enceintes, les nouveaux-nés, les enfants... le plus jeune déporté avait a peine 1 jour (Virve Eliste de l’île de Hiiumaa, qui succomba une année plus tard en Sibérie), le plus vieux avait 95 ans (Maria Raagel). Neuf trains se dirigèrent vers Novosibirsk, six vers le Krai de Krasnoyarsk, deux vers Omsk et deux autres vers Irkutsk. La plupart d'entre eux ne reverront jamais leurs terres...


Le but majeur de l’opération était de faciliter la collectivisation forcée des campagnes en éliminant toute personne susceptible de supporter l’insurrection des ‘Frères de la Foret’ (Estonien: metsavennad, Letton: meža brāļi, Lituanien: miško broliai) contre l‘occupation soviétique.

La Russie actuelle n’a jamais reconnu ces déportations comme étant un crime et critique les Pays Baltes qui y chercheraient une revanche.

La triste ironie est que ces déportations perpétrées sous Staline furent vivement condamnées (après sa mort) dans un rapport de Nikita Khrouchtchev devant le 20e Congrès du parti communiste datant de 1956 et qualifiées ‘d’actes monstrueux’ et de ‘violations graves des principes léninistes de la politique nationale de l’Etat soviétique’. Plus tard, le 14 Novembre 1989, le Soviet Suprême de l’URSS acceptait une déclaration qui reconnaissait que ces actes étaient criminels et condamnait les déportations orchestrées par Staline tout en garantissant que de telles violations des droits de l'homme ne seraient pas répétées et en promettant de restaurer les droits des victimes. 


jeudi 9 mars 2023

14 mars en Estonie : anniversaire de Kristjan Jaak Peterson et Journée de la langue estonienne

 Kristjan Jaak Peterson Monument, Tartu, Estonia


Les drapeaux estoniens vont être une nouvelle fois sortis le 14 Mars pour célébrer la journée de la langue estonienne.

Parlée par environ 1,1 million de personnes, dont 950 000 vivant en Estonie, l’estonien est une langue de la branche fennique des langues finno-ougriennes. Ce groupe rassemble environ 40 langues parlées par plus de 20 millions de personnes dont les origines, il y a plusieurs milliers d’années, se situeraient dans le sud-est de l’Europe (autour des montagnes de l’Oural). Elle se rapproche du finnois et plus lointainement du hongrois.


Qui est Kristjan Jaak Peterson ? 


La figure tragique de de Kristjan Jaak Peterson (1801–1822) , emporté par la tuberculose à l’âge de vingt et un ans, ouvre l’histoire de la poésie estonienne moderne.
 Troisième enfant d’une nombreuse famille, il naît le 14 mars 1801 à Riga, où son père, originaire d’Estonie du sud, occupe la fonction de servant d’église. Il fait des études brillantes au lycée de Riga (1815-1818), où il se nourrit de littérature classique et cultive ses dons exceptionnels pour les langues. En janvier 1819, il entre à l’université de Tartu pour y étudier la théologie. Mais, insatisfait et peu désireux de se consacrer au pastorat, il s’oriente bientôt vers la philologie et la philosophie. Au printemps de 1820, il interrompt brusquement ses études, peut-être en raison de difficultés financières, peut-être aussi parce que son esprit indépendant et sa vaste intelligence se rebellent contre l’enseignement académique. Il retourne habiter Riga, où il mène durant deux ans une existence un peu bohème, vivant de leçons particulières et glissant lentement sur la pente de la boisson et de la maladie. Il meurt le 4 août 1822, laissant derrière lui quelques manuscrits qui témoignent de son génie précoce et singulier.
Son œuvre littéraire se réduit à peu de choses : une vingtaine de poèmes en estonien, écrits pour la plupart pendant ses années de lycée, un journal intellectuel, premier exemple de prose philosophique estonienne, et trois poèmes en allemand, publiés en 1823 dans une revue de Leipzig et redécouverts en 1961.
À un rationalisme hérité des Lumières, ses poèmes allient un sentiment de la nature dans lequel on perçoit l’influence de Klopstock et des pré-romantiques allemands. Dans ses odes philosophiques, Peterson proclame la grandeur de Dieu, mais surtout celle de l’esprit humain, créé à Son image et éternel comme Lui. Il y célèbre avec optimisme la raison, l’amitié, la beauté féminine, l’espoir, soulignant ses idées par des descriptions d’une nature grandiose et majestueuse (vallées rocheuses, brumes, cascades…). À ces images à la Caspar David Friedrich, caractéristiques de ses odes, répondent, dans ses pastorales dialoguées, des évocations paisibles de modestes paysages estoniens où chantent des bergers mélancoliques. Romantique, Peterson l’est aussi par son attachement au “peuple des campagnes” et à sa langue, qu’il exalte en des vers au ton prophétique.
Si ses pastorales sont écrites dans un mètre régulier, inspiré par celui des chansons populaires estoniennes, les vers de ses odes semblent n’obéir à aucune contrainte métrique, de sorte que certains historiens de la littérature n’ont pas hésité à les caractériser comme des “vers libres”. Voir en Kristjan Jaak Peterson un adepte du vers libre, au sens actuel du terme, est probablement excessif. Les faibles écarts de longueur entre ses vers (jamais plus de deux ou trois syllabes) et la répétition fréquente de certains schèmes accentuels contribuent en effet à créer, à l’écoute, l’impression d’une certaine régularité rythmique, même si celle-ci ne se laisse pas rigoureusement définir. Il n’en demeure pas moins que, dans ses odes en estonien (langue encore largement “innocente” en tant que véhicule de la poésie lettrée), Kristjan Jaak Peterson apparaît comme l’un des premiers poètes européens à s’être émancipé des règles de la versification (suivant en cela la voie ouverte par Klopstock avec ses “rythmes libres”).
Par leur liberté formelle et leur lyrisme, ces poèmes dépassaient de façon si radicale les écrits didactiques qui tenaient lieu alors de “littérature” estonienne qu’ils ne furent pas compris par ceux qui auraient pu les publier. Inconnu en son temps comme poète, Peterson exerça toutefois une influence sur la littérature ultérieure par l’intermédiaire de sa traduction allemande de la Mythologia Fennica du Finlandais Christfried Ganander. Estimant que la mythologie finnoise devait permettre de reconstituer la mythologie estonienne, il ajouta en effet à l’ouvrage des développements personnels sur les dieux des Anciens Estoniens, posant ainsi les premières pierres d’une pseudo-mythologie que d’autres se chargèrent ensuite de compléter et qui joua un rôle important dans le développement de la culture estonienne (inspirant notamment Friedrich Reinhold Kreutzwald pour la rédaction de l’épopée nationale Kalevipoeg).
Oubliés dans les archives, ses poèmes n’ont été découverts et publiés qu’au début de notre siècle grâce aux écrivains néo-romantiques du groupe Noor-Eesti (“Jeune-Estonie”). Ce sont eux (et en particulier leur chef de file, le poète Gustav Suits) qui ont donné à Kristjan Jaak Peterson sa véritable place : celle d’un “précurseur” de génie, qui pressent et annonce, dans l’indifférence absolue de son époque, la naissance de la littérature estonienne.



 


Sources
http://en.wikipedia.org/wiki/Kristjan_Jaak_Peterson
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kristjan_Jaak_Peterson
http://www.estonie-tallinn.com/2011/03/14-mars-anniversaire-de-kristjan-jaak.html



mardi 14 février 2023

Les origines de la St Valentin






L'origine de la Saint-Valentin remonterait à l'Antiquité .

On ne sait en fait pas très bien pourquoi le 14 février, la fête des amoureux et des fiancés, est placée sous le vocable de Saint-Valentin. Ils étaient d'abord plusieurs, dont aucun ne paraît présenter les caractéristiques qui justifient cet honneur. 





1) Peut-être la fête des amoureux a-t-elle davantage à voir avec les Lupercales, des fêtes romaines annuelles en l'honneur de Lupercus, protecteur des champs et des troupeaux, qui avaient lieu le 14 février, ou aux environs de cette date, une fête consacrée à la fertilité, la fécondité et donc à l'Amour…
On sait qu'après l’avènement du christianisme de nombreuses fêtes païennes ont été christianisées.
Les Lupercales auraient été ainsi récupérées par l’Église catholique et le dieu païen, Lupercus, aurait été canonisé par vénération pour plusieurs martyrs chrétiens portant le même nom. On peut penser aussi que l'amour du prochain, donné en exemple par ces martyrs, a pu en faire, avec le temps, des patrons des amoureux.



2) D'autre part , Il existe une légende qui raconte qu'un Valentin, qui était l'ami des enfants, fut emprisonné par les autorités romaines parce qu'il refusait de sacrifier à leurs dieux. Les enfants, à qui leur ami manquait, lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. C'est peut-être là une explication aux petits mots doux, qu'on échange, avec des fleurs et des cadeaux, le 14 février.







3) D'aucuns évoquant également une loi promulguée par l'empereur Claude II le Gothique, au début des années 200 , qui interdisait aux jeunes hommes de se marier car, croyait-on, les célibataires faisaient de meilleurs soldats. Un prêtre, nommé Valentin, désobéit aux ordres de l'empereur et maria de jeunes couples en secret.
Ce Valentin, d'après certains auteurs, aurait été exécuté le 14 février aux alentours de l'an 269. Le pape Délasse Ier (492-296) aurait décidé que cette journée lui serait consacrée.

4) Une coutume de la Saint-Valentin pourrait aussi avoir son origine dans l'histoire de France. La tradition qui consiste à envoyer des vers ou des pommes à l'être aimé, disent certains historiens, remonterait, en effet, à Charles d'Orléans (1391-1465), qui fut fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, en 1415, et, resta captif des Anglais un quart de siècle. Depuis la Tour de Londres, on dit que, le jour de la Saint-Valentin, il aurait adressé des lettres d'amour à Marie de Clèves, qu'il épousa à son retour. 











5) En fait, une croyance populaire répandue dit que c'est le 14 février, jour de la fête du saint, que les oiseaux commencent à s'accoupler à l'approche du printemps. Les poètes anglais Chaucer et Shakespeare en font mention dans leurs œuvres.
On raconte qu'à l'époque garçons et filles célibataires tiraient au sort, ce jour-là, le nom de leur Valentine dans un pot. Dans certaines régions, ces couples se fiançaient. Dans d'autres, le garçon devait arborer le nom de la fille sur sa manche et la protéger durant l'année. 
Alors , choisissez la version qui vous plaît le mieux ; je trouve cette dernière pour le moins originale , avec le tirage au sort du nom de la " Valentine " dans un pot !
Destinée , destinée , à quoi tenais tu , à un nom sur un papier pioché au hasard dans un pot ? ;)





Je me souviens aussi très bien des amoureux de Peynet de mon enfance.
On les retrouvait à chaque St Valentin ( dans les années 1960-1970) , ils sont restés intacts dans ma mémoire . Ces amoureux là étaient le symbole de cette fête et le sont toujours pour moi !

La St Valentin est devenue depuis quelques années une fête très commerciale (comme beaucoup d'autres d'ailleurs), elle y a perdu toute sa pureté , c'est bien dommage !
Mais à vous de ne pas tomber dans le piège des cadeaux commerciaux , à vous de savoir offrir le "cadeau qui n'a pas de prix " à moindre coût ( cf photo ci dessous ). 





Un cadeau coûteux ne scellera pas plus votre amour pour l'éternité , ni ne le rendra plus sincère , qu'un cadeau venu du coeur ,au contraire . L'Amour véritable ne peut s'acheter !
C'est à cela que votre amoureux(se) appréciera l' étendue de votre imagination et la sincérité de vos sentiments !
Alors , innovez , faites bouger votre imagination , un peu d'originalité ! 
Votre Valentin (ou Valentine) vous en sera reconnaissant(e) . Sachez le ou la surprendre et ne tombez pas dans la banalité de ce que vous proposent les commerces et la publicité !