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mercredi 29 juin 2011

Un poème de Jaan Kross : Kallis Vihm / La Chère Pluie



 
Kallis Vihm

Õhtu on pime ja soe
ja suurest pehmest pilvest
sabiseb
kallis vihm.
Heledad aknad on rõõmsad ja märjad.
Tumedad puud on rõõmsad ja märjad.
Ja suurest pehmest pilvest
sabiseb kallis vihm.

Sinu lõhna, mis hommikul jäi
mu kätele,
silmile,
näole
ja suule,
niisutab kallis vihm
uuesti lõhnama.


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La Chère Pluie

Le soir est obscur et chaud.
Et d’un gros nuage moelleux
tombe en bruissant
la chère pluie.
Les fenêtres claires sont gaies et mouillées.
Les arbres sombres sont gais et mouillés.
Et d’un gros nuage moelleux
tombe en bruissant la chère pluie.

Ton parfum, qui ce matin était resté
sur mes mains,
mes yeux,
ma bouche,
mon visage,
la chère pluie l’arrose
et le ravive.

Traduit de l'estonien par Antoine Chalvin

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Jaan Kross est un romancier et poète estonien (1920-2007)


Né en 1920 à Tallinn, Jaan Kross a étudié le droit à l’université de Tartu, où il est devenu enseignant en droit international. En 1944, il est emprisonné plusieurs mois par les nazis. En 1945, il est déporté en Sibérie où il demeure jusqu'à sa libération en 1954, après huit ans de travaux forcés dans les mines de charbon de Vorkuta puis dans le camp de Krasnoiârsk.
Jaan Kross a commencé à écrire de la poésie dans les années 1930, mais ne publie son premier recueil qu'en 1958. Il écrit aussi des livret d'opéra, des adaptations cinématographies puis, à partir de 1970, s’est mis aux biographies romancées et aux romans historiques qui lui permettaient de contourner la censure. Avec plus d’un million de livres vendus, Jaan Kross est l’auteur le plus traduit d’Estonie (25 langues).
lire la suite



Sources
http://www.raamatukoi.ee/cgi-bin/raamat?13253

http://www.litterature-estonienne.com ( site conçu et réalisé par Antoine Chalvin)

vendredi 24 juin 2011

Estonie : construction d'un nouveau parc éolien sur la presqu'île de Pakri pour 2012.

 



Eesti Energia will invest 33 million euros to build a wind farm on the northern tip of Pakri Peninsula. The farm will be operational by next summer. 
The farm will consist of nine wind turbines which should cover the electrical needs of approximately 20,000 households.
Construction will begin in the fall with foundation construction and wind turbine erection done by GE Energy, a subsidiary of the American company General Electric. The substation will be built by Skanska EMV. Over the summer, a company will be chosen to build roads and lay cable.
Pakri is a relatively high headland jutting out into the sea that head of Eesti Energia's renewable energy division Ando Leppiman says is a plum location for a wind farm. The location is perched 21-24 meters above sea level, with the turbine blades reaching 135 meters from the ground at the highest point.
According to Eesti Energia CEO Sandor Liive, the completion of the project would result in 70,000 fewer tons of carbon dioxide emitted. The wind farm will be rated at 22.5 megawatts, and have an annual output of 67 gigawatt hours.

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Eesti Energia va investir 33 millions d'euros pour construire un parc éolien sur la pointe nord de la presqu'île de Pakri. Le parc sera opérationnel d'ici l'été prochain.


Le parc sera composé de neuf éoliennes qui devraient couvrir les besoins électriques d'environ 20 000 foyers .Les travaux débuteront à l'automne avec la construction des fondations et l'édification d'éoliennes par GE Energy, une filiale de la société américaine General Electric.
La station sera construite par Skanska EMV.
Durant l'été, une entreprise sera choisie pour construire des routes et poser des câbles.
Pakri est un promontoire relativement élevé qui s'avance dans la mer, à tel point que le chef de la division de l'énergie renouvelable estonienne ,Ando Leppiman dit que c'est un emplacement en or pour un parc éolien.
L"emplacement se situe entre 21et 24 mètres au-dessus du niveau de la mer, et les pales des éoliennes seront à 135 mètres du sol au point le plus élevé.
Selon Liive Sandor, PDG d'Eesti Energia , l'achèvement du projet entrainerait moins de 70.000 tonnes d'émission de dioxyde de carbone .
La ferme éolienne sera évaluée à 22,5 mégawatts, et aura une production annuelle de 67 gigawattheures.







Vent très fort au bout de la presqu'île de Pakri ce 29 mars 2011








Agrandir le plan



Source
http://news.err.ee/economy/052dbd30-c162-4d7f-8e5a-6e80b93aad31


mardi 21 juin 2011

Nom de code "Opération Barbarossa" : 22 juin 1941

Image : http://www.annefrankguide.net/fr-fr/bronnenbank.asp?aid=88003 (cliquez sur l'image pour l'agrandir)


Il y a soixante-dix ans, la Seconde Guerre mondiale basculait.


L’opération Barbarossa (en allemand, Unternehmen Barbarossa), nommée en référence à l'empereur Frédéric Barberousse, est le nom de code désignant l'invasion par le IIIe Reich de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) pendant la Seconde Guerre mondiale.
Déclenchée le 22 juin 1941, un an jour pour jour après la signature de l'armistice entre la France et le IIIe Reich, elle ouvre le front de l'Est qui devient le principal théâtre d'opérations de la guerre terrestre en Europe (de 1941 à 1945, 80 % des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe et le facteur crucial dans le succès ou la défaite du Troisième Reich nazi. Ce front va être le théâtre des plus grandes et des plus sanglantes batailles terrestres de la Seconde Guerre mondiale.
Cette invasion marque aussi un tournant dans la guerre, jusqu'alors encore assez localisée et européenne. Elle va bientôt embraser le monde entier.


La préparation de l'opération Barbarossa : plan d'origine des Allemands(cliquez sur l'image)

 


Le 22 juin 1941, à 4 heures du matin, Staline est réveillé par un coup de fil du général Joukov dans sa datcha des environs de Moscou : "C'est la guerre !"
Les troupes allemandes viennent de pénétrer en Union soviétique. Cette guerre non déclarée survient un an jour pour jour après l'armistice franco-allemand.

Europe nazie

Fin 1940, après avoir fait plier la France au terme d'une guerre-éclair, Hitler ne trouve plus que l'Angleterre de Churchill pour lui résister. C'est paradoxalement le seul pays étranger qu'il ait en admiration et avec lequel il aurait souhaité une alliance de raison.

Le Führer décide alors d'attaquer l'URSS, en dépit du pacte de non-agression qu'il a conclu avec Staline. Il suit de la sorte un objectif qu'il s'est fixé dès le début de sa carrière politique. Sur une suggestion de son ministre des Affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, le déclenchement de l'invasion est secrètement fixé au 15 mai 1941.

Mais entretemps, le 27 mars 1941, à Belgrade, en Yougoslavie, le gouvernement yougoslave est renversé par des officiers de l'armée de l'air deux jours après avoir signé un pacte avec l'Allemagne et l'Italie. Hitler craint avec raison que le nouveau gouvernement yougoslave ne prenne le parti des Anglais.

Là-dessus, Mussolini appelle le Führer à l'aide. Le dictateur italien avait conquis l'Albanie avant le déclenchement du conflit mondial et, profitant du conflit européen, avait tenté d'étendre ses conquêtes dans les Balkans en envahissant la Grèce. Mais ses armées sont refoulées du fait d'une résistance inattendue des Grecs. Hitler, qui conserve de l'admiration pour le Duce, ne peut faire moins que de lui répondre favorablement.

C'est ainsi que le 6 avril 1941, la Wehrmarcht envahit la Yougoslavie. Elle entre à Belgrade le 12 avril et à Athènes le 27 avril. Du fait de ce contretemps, l'invasion de l'URSS est repoussée de cinq semaines ! Ce retard sera lourd de conséquences car il empêchera la Wehrmacht d'atteindre Moscou avant l'hiver.


 

L'attaque initiale : déroulement de l'opération (cliquez sur l'image)



 Opération "Barbarossa"

Malgré la discrétion dont les Allemands entourent leur projet d'invasion de l'URSS, Staline en est très tôt et très complètement informé grâce à ses services secrets et notamment à l'action de son agent en poste à Tokyo, Richard Sorge, qui se fait passer pour nazi et travaille auprès de l'ambassadeur allemand au Japon, Eugen Ott. Il envoie à Staline une lettre précisant que l'invasion allemande aurait lieu dans la deuxième quinzaine de juin 1941.

Mais le dictateur ne veut pas croire à l'imminence de l'attaque, tant il est convaincu de la solidité du pacte de non-agression conclu avec les nazis. Non sans raison, il juge absurde que Hitler prenne le risque d'ouvrir un deuxième front et de renoncer aux approvisionnements soviétiques en matières premières, pétrole et produits agricoles.

Hitler baptise l'opération secrète : "Barbarossa", du nom de l'ancien empereur germanique Frédéric 1er Barberousse.

Sitôt informé de l'invasion, Staline, incrédule, sombre dans une dépression profonde sans se montrer ni voir personne pendant plusieurs jours. Pour lui comme pour beaucoup de contemporains, la victoire des Allemands paraît une nouvelle fois inéluctable...

Le 3 juillet 1941 enfin, après que des militaires l'aient adjuré de se ressaisir, il prononce un vibrant discours radiodiffusé et sans rien cacher du désastre, en appelle au sursaut patriotique. Il se garde bien d'évoquer dans son discours le parti communiste, honni de beaucoup de ses concitoyens.

L'URSS reçoit l'appui sans condition du plus vieil ennemi du bolchévisme, le Premier ministre britannique Winston Churchill. À la différence de ses conseillers, celui-ci comprend que la défaite de l'Allemagne doit primer sur toute autre considération. Il signe le 16 juillet 1941 une alliance en bonne et due forme avec son vieil ennemi.

Soviétiques aux abois

 Soutenue au nord par les Finlandais et au sud par les Roumains, la Wehrmacht remporte d'abord des succès spectaculaires face à une Armée rouge de 4 millions de soldats et 170 divisions, mais démoralisée et décapitée par la disparition de la moitié des officiers généraux dans les purges staliniennes.

Dès le premier jour de l'invasion, les chars allemands, les Panzers, progressent de 60 kilomètres à l'intérieur du pays. Dans le même temps, l'aviation allemande, la Luftwaffe, détruit 1811 appareils soviétiques, dont 1489 au sol ! Staline, qui ne voulait donner aucun motif de méfiance à Hitler, avait interdit que l'on camoufle ou protège ces avions d'une quelconque façon.

Forts de 3 millions d'hommes, 3.600 chars et 4.200 avions, les envahisseurs capturent en quelques semaines... 600.000 soldats soviétiques ainsi que des milliers de chars.

Le 10 juillet, ils entrent dans Vitebsk, grande ville de Biélorussie que l'Armée rouge a évacuée après l'avoir incendiée.

En août, ils encerclent Kiev, capitale de l'Ukraine, et le 19 septembre entrent dans la ville. Ils font au passage 650.000 prisonniers supplémentaires. Au nord, ils entament le 8 septembre le siège de Léningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). Celui-ci durera 900 jours.

Sur le terrain, la guerre se fait impitoyable. Dédaignant le soutien des populations slaves et des minorités ethniques exacerbées par la terreur communiste, les Allemands laissent mourir les foules de prisonniers qui tombent entre leurs mains.

Considérés par Staline comme des traîtres, ces derniers seront au total 5,7 millions de juin 1941 à février 1945 ; 3,3 millions mouront dans les camps de maladie, de faim et de mauvais traitements ! Les nazis multiplient aussi les exécutions sommaires de civils et surtout entament l'extermination des Juifs.

Retournement de situation

En juillet 1941, Hitler croit avoir eu une nouvelle fois raison contre ses généraux qui doutaient du succès de l'invasion. Mais très vite il doit déchanter.

Le régime soviétique résiste contre toute attente au choc des premières semaines de l'invasion. Très vite, la hiérarchie communiste se ressaisit et, d'une poigne de fer, mobilise toutes les forces du pays sans égard pour la vie humaine. Le potentiel industriel est préservé grâce au déménagement des grandes usines d'armement dans la région de l'Oural, à l'est de Moscou. Le gouvernement soviétique lui-même abandonne Moscou le 16 octobre 1941 et se réfugie plus à l'est.

Dans les régions occupées par la Wehrmacht, les minorités et les paysans sont d'abord enclins à soutenir l'envahisseur par haine des communistes. Mais ils changent vite d'attitude devant la haine des Allemands à leur égard. Hitler lui-même tient les Slaves pour des êtres inférieurs et dédaigne leur soutien face à Staline.

Or, la Wehrmacht souffre très vite d'un équipement logistique insuffisant. Elle manque dramatiquement de camions et de trains. Qui plus est, elle se disperse dans trois objectifs, Hitler et ses généraux n'ayant pu s'entendre sur un objectif prioritaire.

C'est ainsi qu'un groupe d'armées se dirige au nord vers Léningrad, un autre vers Moscou, un troisième au sud vers les plaines céréalières de l'Ukraine et les gisements pétroliers du Caucase. Aucun de ces objectifs ne sera en définitive atteint.

Le 5 décembre 1941, épuisée par l'arrivée précoce de l'hiver et le harcèlement des résistants soviétiques, l'armée allemande interrompt son avance à 30 kilomètres de Moscou.

Alors débute sur tous les fronts la contre-offensive soviétique. Pour la première fois depuis le début de la guerre, la Wehrmacht cède du terrain devant l'ennemi. Dans le même temps, les États-Unis entrent dans le conflit suite à l'attaque japonaise sur Pearl Harbor. C'est le tournant de la Seconde Guerre mondiale.



Bilan de l'opération Barbarossa : l'épuisement et le 1e recul allemand à Rostov sur le Don.



Voici un troublant document de propagande des actualités allemandes, quelques jours après le déclenchement de l'opération Barbarossa (Les Actualités Mondiales - 4 juillet 1941)








http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19410622

samedi 18 juin 2011

"Vous êtes aux Délices" : Institut et Musée Voltaire à Genève

Les Délices à Genève


[Ce post est un petit clin d'oeil à ma soeur dont l'appartement est situé à quelques pas des Délices].
J'ai visité "les Délices" il y a quelques années déjà . J'avais été enchantée par ce très intéressant musée .J'aime l'oeuvre de ce grand philosophe et écrivain qu'est François Marie Arouet ,dit Voltaire , peut-être est-ce la raison ?

Vous êtes aux Délices… la demeure que Voltaire a occupée, lors de son séjour à Genève, entre 1755 et 1760. Elle abrite aujourd’hui l’Institut et Musée Voltaire, avec sa bibliothèque d’environ 25000 volumes consacrée à Voltaire et au XVIIIe siècle, et un musée où vous est proposée, outre la collection permanente, une exposition temporaire.
Au programme cette année : Commissaire Voltaire : naissance de la police au siècle des Lumières (1er septembre 2011 – 15 janvier 2012 .


Voltaire aux Délices
Arrivé à Genève en décembre 1754, Voltaire s’installe aux Délices en mars de l’année suivante et y reste jusqu’en octobre 1760. Ces cinq années seront marquées par des événements d’importance, notamment sur le plan politique, et par une grande fécondité littéraire.
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Voltaire et les Délices
L’histoire de la « propriété de Saint-Jean » commence avec la construction de la maison par la famille Mallet du Pan, peu après 1730. Elle continue avec l’acquisition de tout le domaine par Voltaire, en 1755. Le philosophe nomme sa nouvelle demeure « Les Délices », et y accueille de nombreux visiteurs. Il la conserve même quelques années après son installation à Ferney, avant de la revendre à la famille Tronchin, en 1765.
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Les Délices aujourd'hui
Achetée en 1929 par la Ville de Genève, la propriété des Délices abrite un premier musée dès 1945. La gestion en est assurée par la Société auxiliaire du Musée de Genève, devenue entretemps la Société des amis du Musée d’art et d’histoire. Fondé en 1952, le musée actuel est officiellement inauguré le 2 octobre 1954, avec à sa tête Theodore Besterman.
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Collection permanente


Institut et Musée Voltaire par Musee_Institut_Voltaire



Suite collection permanente ...



Exposition pour l'année 2011
Commissaire Voltaire :
Naissance de la police au temps des Lumières
(1er septembre 2011 – 15 janvier 2012)Suite ...



Pour  terminer ce post ,voici une exposition qui a eu lieu l'année dernière au Musée Voltaire : La Russie dans l'Europe


Les Russes font peur à l’Europe. Leur empire est trop vaste, leurs steppes arides et désolées. Et quand, par miracle, ils ouvrent le dix-huitième siècle en édifiant l’une des villes les plus prestigieuses du monde, ils creusent un peu plus, et toujours plus profond, le fossé de leur différence. Paradoxe étonnant, certes, mais dont l’actualité n’a jamais été démentie.
La question que se posaient jadis Voltaire et Catherine II est toujours d’actualité : qu’est-ce qu’un Russe ? Quelle représentation les Européens s’en font-ils, au dix-huitième siècle et aujourd’hui ? Pourquoi, sur un plan politique, la Russie ne peut-elle intégrer l'Europe ? Pourquoi cette réticence à la faire participer au « concert des nations » qui se dessine, à partir de l’époque des Lumières, dans toute cette partie du monde ? Et comment n’est-on arrivé à se faire de ce vaste empire, en plus de trois cents ans d’histoire commune, qu’une image vaguement nébuleuse ?
Lire la suite


 Les Délices aujourd'hui

 







Source



mercredi 15 juin 2011

15 juin 2011 : éclipse totale de lune


Le 15 juin 2011, éclipse totale de Lune entièrement visible en France ! Au Sud, vous pourrez voir le disque lunaire achever son entrée dans l'ombre de la Terre, alors que si vous êtes au Nord, la Lune se lèvera totalement éclipsée.

M. Weigand/ Ciel & Espace Photos/Afanet



Ce soir la Lune cuivrée passera dans l'ombre de la Terre



Une éclipse totale de Lune ! C’est le spectacle auquel vous pourrez assister ce soir si vous habitez en Europe, en Afrique au Moyen-Orient et en Asie, et si vous avez la chance que le ciel soit assez dégagé…
Par Patrick Chompré

Ce soir la Lune sera pleine et elle va passer dans l’ombre de la Terre. Le Soleil, la Terre et la Lune seront alors quasiment alignés, dans cet ordre et la Lune sera alors momentanément privée de la lumière provenant du Soleil.


Attention, elle ne va pas disparaître, elle va se teinter progressivement d'une couleur cuivrée plus ou moins rouge, causée par la réfraction de l'atmosphère. Ce spectacle magnifique va durer environ 4 heures, jusqu’à ce que la Lune sorte de ce cône d’ombre de la terre.



    • Si vous voulez assister à ce phénomène il faut donc trouver un lieu un peu surélevé avec vue sur le sud-est.

   • Les conditions d'observations ne seront pas les mêmes selon l'endroit où vous vous trouvez : plus vous serez au Sud, plus vous pourrez voir le disque lunaire achever son entrée dans l'ombre de la Terre alors que si vous êtes au Nord, la Lune se lèvera totalement éclipsée.

Rappelons que l'éclipse de Lune est visible à l'œil nu, mais si vous avez des jumelles vous pouvez vous en servir pour voir reculer l’ombre de la Terre sur la surface lunaire.

Détail important : ce phénomène ne présente aucun danger pour les yeux, il n'est donc pas nécessaire de prendre une protection.



Pour en savoir plus :
Consulter les sites de

mardi 14 juin 2011

Savonnières , un village au bord du Cher

Photo depuis la petite plage de Savonnières , sur la rive opposée



 Savonnières est un charmant village situé sur le Cher, une quinzaine de kilomètres en aval de Tours. Ce joli village a très bien su exploiter sa situation sur la rivière.
La petite commune de 1646 hectares s’étire pour l’essentiel sur la rive gauche du Cher.
Savonnières a été une commune rurale jusqu’en 1960 ; elle comptait 1250 habitants en 1968. Aujourd’hui, la population saponarienne s’élève à 3032 habitants.

La cité a une vocation touristique avec un patrimoine architectural intéressant, à seulement cinq minutes du château de Villandry : l’église St Gervais et St Protais, le port batelier, les grottes pétrifiantes, un camping entièrement rénové. Plusieurs constructions anciennes, dont certaines classées à l’inventaire des monuments historiques, méritent le détour.


























Une gabare à Savonnières (21 juillet 2013)





Sources
http://www.savonnieres.fr/savonnieres.php?page=commune
http://www.francebalade.com/valcher/savilland.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Savonni%C3%A8res
http://savonnieres.stationverte.com/



Agrandir le plan

Dokumentaalfilm "Tallinn enne ja nüüd" (1939) /Film documentaire "Tallinn d'hier et d'aujourd'hui"(1939)

Tallinn enne ja nüüd (1998 ja 2010) / Tallinn d'hier et d'aujourd'hui (1998 et 2010)

samedi 11 juin 2011

En passant devant le château de la Motte- Sonzay ...

Château de la Motte-Sonzay


Petite balade à vélo ce matin ,temps frais mais pas de pluie , malgré des nuages cachant le soleil par intermittence .
Petite pose en passant devant le château de la Motte-Sonzay pour prendre une photo ; le château est privé ,il n'est pas ouvert à la visite .


Voici ce que j'ai trouvé sur l'histoire de ce château :
Ancienne châtellenie qui relevait des châteaux de Tours et La Vallière.
Élevé vers 1507  à l'emplacement d'un édifice féodal des XIIe et XVe siècles, par Antoine de Loubes, panetier du roi, le château s'élevait primitivement sur un plan quadrangulaire. Quatre tours renforçaient les angles et l'accès se faisait par une poterne avec pont levis.
Au  XIXe siècle, les deux ailes joignant la tour de la chapelle furent abattues et la cour devint une terrasse. Sur cette terrasse se développent 2 façades  du XVIe siècle, séparées par une tour polygonale  renfermant l'escalier, dont la construction paraît remonter au XIXe siècle et qui a conservé une porte gothique avec fleuron et pinacles. 
Le château eut aussi pour seigneur Hugues d'Alluye , seigneur de Château-la-Vallière .

Ci-dessous, quelques autres photos de la petite randonnée ,qui au départ nous a fait passer le long d' un étang . Le chemin longeant l'étang est perpendiculaire à la route de Tours -Château-la-Vallière .

Itinéraire : Fondettes -Saint-Roch- Le Serain (commune de Semblançay) -Sonzay - Pernay et retour à Fondettes (42 km de chemins et petites routes)


 














 












 












mercredi 8 juin 2011

Venise et Vivaldi sont à l'honneur à Versailles


Du 24 juin au 17 juillet 2011


Un festival inédit à Versailles
Dans la droite ligne des fêtes mémorables imaginées par Louis XIV, Versailles accueille Vivaldi et Venise pour des soirées inoubliables .



A l'occasion de la publication discographique de l'intégrale des œuvres d'Antonio Vivaldi ,le Château de Versailles et le label Naïve se sont associés pour la réalisation d'un grand évènement sur le site royal, autour de trois thèmes : Venise la Sérénissime ,Vivaldi compositeur de génie et Versailles, palais mythique ,créé par Louis XIV avec les meilleurs artistes de son temps.
Il y aura donc des fêtes vénitiennes sur le grand canal (les 24 juin et 1er ,8 et 15 juillet) ,le carnaval de Venise à l'Orangerie (9 juillet ,de minuit à l'aube) ,des concerts prestigieux (Jordi Savall, Cecilia Bartoli ,William Christie...) et ,bien sûr ,en différents lieux du château ,des soirées quatre saisons !

Cliquez ici pour le Programme 








http://www.chateauversailles-spectacles.fr/venise-vivaldi-versailles-76.html

Panoramas du vieux Tallinn / Panoramas of Tallinn Old Town

 photo Guillaume Février -avril 2011 


Si vous aimez les beaux sites ,les vues panoramiques, venez admirer celles de la vieille ville de Tallinn : une exposition de photos panoramiques à 360 degrés est en ligne sur le site "Panoramas of Tallinn Old Town".
Venez vite y découvrir les endroits les plus beaux ,les plus insolites ,les plus intéressants ,les plus passionnants que vous ne connaissez pas encore du vieux Tallinn.
Cliquez sur le lien ci-dessous dès maintenant pour atteindre le site !



Source : 360.tallinn.ee


dimanche 5 juin 2011

Fait chaud , que diriez vous d'une bière ?

photo :http://www.vin-champagne-biere-spiritueux-rennes-35.com/biere.php

Avec l’arrivée de l’été, le moment est venu d’évoquer un antidote à la chaleur : la bière.
C’est la boisson alcoolisée la plus consommée dans le monde, sans doute aussi la plus ancienne.
Le conteur Richard Fremder ( sur herodote.net) a demandé à Hervé Marziou, un authentique "biérologue ", de nous raconter l’histoire et les mœurs de sa boisson préférée. La voici :

La bière, "La preuve que Dieu nous aime..."


La bière est la boisson alcoolisée la plus consommée dans le monde avec plus d'un milliard 800 millions d'hectolitres par an (contre 300 millions d'hectolitres de vin) ; sans doute aussi la plus ancienne. Signe de sa popularité, son nom dérive du latin bebere (boire, tout simplement).  
Les premières traces d'une boisson issue de la fermentation de céréales ont été découvertes sur le site de Jéricho (Palestine) et remontent à 12000 ans avant JC. 
Sa découverte est vraisemblablement due à un concours de circonstances. 
Des hommes auraient retrouvé des céréales mouillées par la pluie, exposées au soleil et contaminées par des levures présentes dans l'air. Ils auraient bu cette bouillie fermentée et apprécié ses vertus euphorisantes. Ainsi serait née la bière ou plutôt son ancêtre. 
Diverses sortes de céréales se prêtent à la fabrication de la bière (maïs, riz, sorgho, blés) mais l'orge est la plus utilisée.


Les appellations de la bière


Les Mésopotamiens nous ont laissé les premières références écrites à la bière, qu'ils appelaient "sikaru".

Les anciens Égyptiens la connaissaient quant à eux sous le nom de "zythum", repris plus tard par les Grecs. Ils attribuaient sa découverte au dieu Osiris lui-même.

En Grèce moderne, c'est toujours sous le nom de "zythos" qu'est désignée cette boisson.
Les Chinois fabriquaient également différentes sortes de bières sous le nom de "tsiou".

Les Romains et les Grecs, amateurs de vin, considéraient la bière comme la boisson des barbares (autrement dit des étrangers).
Les Romains la désignaient comme la boisson de Cérès, déesse des moissons et des céréales, d'où le nom de "cervoise" attribué à la boisson favorite des Gaulois (de "ceresis vitis", la vigne de Cérès).

Ingénieux comme l'on sait, les Gaulois avaient inventé le tonneau en bois de chêne pour la fermentation et le transport de leur boisson favorite et également du vin.

 La bière en Egypte (fresque -musée national- Jérusalem)


Le christianisme réinvente la bière


Aux alentours de l'An Mil, les monastères se multiplient dans la chrétienté occidentale, jusque dans les régions nordiques, impropres à la culture de la vigne.

En conformité avec la règle de leur ordre, les moines bénédictins accueillent volontiers les gens de passage et leur servent une bière épaisse. Cette boisson, qui est bouillie lors de son élaboration, a l'avantage d'être plus saine que l'eau courante, et évidemment plus nourrissante.

Hildegarde de Bingen reçoit l'inspiration divine (1098-1179)



Observateurs et méthodiques, les moines ne manquent pas d'améliorer les techniques de fabrication de la bière.

Et c'est à une sainte abbesse, Hildegarde de Bingen (1098-1179), fondatrice de l'abbaye de Rupertsberg, en Rhénanie, que l'on doit la découverte des vertus du houblon : "L'amertume du houblon combat certaines fermentations nuisibles dans les boissons et permet de les conserver plus longtemps", écrit-elle.

 La noce paysanne , Die Bauernhochzeit (détail,Bruegel l'ancien,XVIè siècle , Kunsthistorischemuseum ,Wien )


Dès lors, le houblon va supplanter les autres plantes amères utilisées pour aromatiser la bière (gentiane, coriandre, sauge, absinthe).

Les moines n'ont pas le monopole de la fabrication de la bière.
Des maîtres-brasseurs laïcs, le plus souvent des femmes, apparaissent dès l'An Mil.
Ils (elles) s'organisent en corporation au XIIIe siècle comme l'atteste un texte de Louis IX (Saint Louis) en 1268.
Le duc de Bourgogne Jean sans Peur, grand amateur de bière, fonde l'Ordre du Houblon. Son fils Philippe le Bon édicte une première loi de pureté qui impose l'utilisation du houblon. Dans son édit apparaît pour la première fois en français le mot "bière".

Le brassage contre le choléra
Saint Arnould, évêque de Soissons au XVe siècle, découvre à l'occasion d'une épidémie de choléra que les buveurs de bière sont moins fréquemment atteints que les buveurs d'eau.
Pour encourager ses ouailles à consommer la bière, il trempe sa crosse dans une cuve et brasse lui-même la bière. Cela lui vaut d'être devenu le saint patron des maîtres-brasseurs.
Le mot "brasseur", notons-le, vient du vieux français brace, qui désignait l'épeautre ou l'orge, et par extension la préparation de la bière (notamment le brassage de la cuve).

Vers l'industrialisation


Comme les Flandres sont les terres de prédilection du houblon, elles vont aussi le devenir pour la bière. Et c'est aux Belges que l'on doit le mythe de Gambrinus, découvreur légendaire de la boisson nationale.
La bière traverse bien sûr l'Atlantique. En Nouvelle-France (Canada), elle est signalée dès 1636 par des Jésuites. Une première brasserie industrielle est construite à Québec en 1668 par l'intendant Jean Talon.

 une brasserie au XIXè siècle




Il faut attendre le XIXe siècle pour que la bière devienne le produit homogène et limpide que nous connaissons. Cela est dû à l'amélioration des techniques de fabrication et à l'apport de Louis Pasteur, qui préconise dans ses Études sur la bière (1876) d'élever la température pour éliminer les germes indésirables.

La bière est aujourd'hui un produit mondialisé fabriqué et commercialisé pour l'essentiel par des multinationales, à des années-lumière d'Hildegarde de Bingen. Elle reste néanmoins fidèle à la formule de Benjamin Franklin : "La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux".

Un site pour les connaisseurs :  la bible de la bière 


Source : http://www.herodote.net