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samedi 24 octobre 2009

24 octobre 1929 : Jeudi noir à Wall Street

 Le 24 octobre 1929, il y a 80 ans, la bourse de New York connaissait son «Jeudi noir» (Black Thursday), prélude à une crise économique mondiale de grande ampleur. Elle oblige le gouvernement américain à s'immiscer dans le monde des affaires (New Deal) et plus gravement amène Hitler au pouvoir en Allemagne...
  
Une surprise générale
 Deux jours plus tôt, un illustre économiste, Irving Fisher, affirmait que le prix des actions était encore trop bas. Mais après 18 mois de frénésie, les spéculateurs ont cessé de croire à une hausse infinie des cours. C'est désormais à qui vendra le plus vite ses actions.

Celles-ci perdent en quelques jours 43% de leur valeur. Les experts se veulent confiants. Ils assurent qu'un effondrement de la Bourse ne peut pas affecter «l'économie réelle». Le président des États-Unis proclame quant à lui que «la prospérité est au coin de la rue».

Personne ne se doute que le monde occidental est entré dans la plus grande crise économique de son Histoire.

C'est que des centaines de milliers de ménages ont emprunté pour spéculer à la Bourse et comptaient rembourser leur dettes en revendant leurs actions. Avec la chute des cours, ils se retrouvent ruinés.

Les banques auxquelles ils ont emprunté se déclarent en faillite. Les commerces et les entreprises sont à leur tour affectés par la ruine des banques et des consommateurs.

La production industrielle s'effondre de plus de moitié en trois ans, les prix baissent des deux tiers. Les petits fermiers sont jetés sur les routes. On compte bientôt treize millions de chômeurs aux États-Unis et en l'absence de cotisations sociales, une grande partie d'entre eux doivent s'en remettre à la charité publique.

Le reste du monde est affecté par ricochets. En Allemagne, le chômage qui frappe les classes moyennes favorise la remontée électorale du parti nazi. Son leader, Adolf Hitler, voyait son étoile pâlir en 1929. Trois ans plus tard, il accède au pouvoir...

vendredi 23 octobre 2009

Il y a 130 ans, le 22 octobre 1879, naissait l'éclairage électrique.


 Le 22 octobre 1879, l'Américain Edison invente la lumière électrique. Son invention va révolutionner la société des hommes.
 Autodidacte de génie, Thomas Edison ouvre sa première usine à 23 ans. Puis, après d'innombrables essais, il réussit à produire un éclairage durable en faisant passer du courant à travers un filament de carbone, dans une ampoule sous vide. L'ampoule électrique est née...

Bricoleur de génie, Thomas Edison est né dans l'Ohio 32 ans plus tôt. Il ne s'attarde que trois mois sur les bancs de l'école. Vendeur de journaux à 12 ans, il n'a de cesse d'étudier les sciences et de tenter les expériences les plus farfelues. Il installe une presse à imprimer dans un wagon et publie un journal. Mais par accident, il met le feu au wagon, ce qui lui vaut à 15 ans de perdre son premier gagne-pain.
Mais ses brevets lui rapportent vite la fortune et il peut ouvrir son propre laboratoire à West Orange (New Jersey), où il invente le phonographe.
Là-dessus, il s'intéresse à l'éclairage électrique et, après d'innombrables essais, réussit à produire un éclairage durable en faisant passer du courant à travers un filament de carbone, dans une ampoule sous vide.
Cette première lampe à incandescence dure quarante heures. Elle soulève les États-Unis d'enthousiasme. C'en est bientôt fini de l'éclairage au gaz ou au pétrole, odorant et dangereux.Il avait remplacé un siècle plus tôt les chandelles de suif et les cierges de cire, eux-mêmes apparus au Moyen Âge en substitution aux lampes à huile de l'Antiquité.
Thomas Edison, devenu une célébrité mondiale, se montre un homme d'affaires avisé. Il installe à New York un générateur de courant pour alimenter les ampoules qu'il vend à la ville.
Il industrialise ses inventions au sein de sa propre société. Elle a nom aujourd'hui General Electric (GE) et c'est l'une des plus grandes entreprises du monde.

samedi 26 septembre 2009

Colloque « Lumières d’Europe, entre ciel et terre »






Colloque organisé par l’Académie Universelle de Montmartre et l’association Montmartre en Europe

le 24, 25 et le 26 septembre 2009 à Paris


Au programme :


Troisième rencontre poétique internationale
samedi 26 septembre 2009 de 10 à 12 h
à la Mairie du 9ème arrondissement
6, rue Drouot 75009 Paris


Introduction par Zygmunt Blaszynsky. Asa Ericsdotter (Suède), l'oeuvre et la poésie de Hando Runnel (Estonie) présentée par Tarah Montbélialtz, Vladas Braziunas (Lituanie), Aline Dorosz (France/Ukraine), Lambert Schlechter (Luxembourg) présenté par Werner Lambersy.


La conférence : La marche exemplaire des pays baltes vers l’indépendance, par Antoine Jacob
samedi 26 septembre 2009 de 17h45 à 18h55
à la Mairie du 9ème arrondissement
6, rue Drouot, 75009 Paris


La projection du film La voie balte (Estonie, 1989, v.o.s.f, 30’)
samedi 26 septembre à 16h
dimanche 27 septembre à 16h
à l’Espace UVA
9, rue Duc – 75018 Paris


Programme complet du colloque :


Pour plus d’informations :
Tél : 01 42 64 67 64


samedi 19 septembre 2009

Grippe H1N1 : "face à la pandémie , sommes nous prêts ?"


Voici un article paru dans la NR de Tours le 16 septembre 2009.
A la question posée par le journaliste Thierry Noël , "face à la pandémie ,sommes nous prêts", le Pr Alain Goudeau , chef du service de virologie du CHU de Tours répond :"pas vraiment ".

"C 'est l'hystérie collective organisée par les politiques, une spirale infernale montée par ceux qui pensent que la politique se fait à la télé, alors que la pandémie de l'hiver 1968 était passée inaperçue".
Face à la grippe, le Pr Alain Goudeau n'est pas du genre à mettre son mouchoir dans sa poche !
Manque de moyens ?
Le chef du service virologie du CHU – qui, en 1976, a participé à la mise au point du vaccin contre l'hépatite B – tient un discours très critique à l'endroit des décideurs : " Ils sont comme les généraux de la ligne Maginot alors que sur le terrain, on est à la mine, avec un manque criant de moyens. "
Au CHU, les réunions se suivent, mais le Pr Goudeau parle de " formidable duperie puisqu'aucuns moyens supplémentaires ne sont déployés. Les professionnels n'ont plus de marge et on ne compensera pas les déficits en personnels. On sera amené à faire des choix prioritaires de soins. "

Quelles stratégies ?
"Pour la forme grave, 40 % des cas sont des gens en bonne santé, ce qui est inhabituel et complique la prise en charge. Le réflexe des généralistes est d'envoyer les patients à l'hôpital alors que nous ne sommes pas prêts. Pour l'instant, on n'a rien de plus que les stocks périmés de Tamiflu de la grippe aviaire, sauf que ce médicament est excellent préventivement. Lorsque les premiers signes apparaissent, son bénéfice est faible. Nous ne disposons d'aucun moyen diagnostic et les tests sont compliqués. On en fait 25 par semaine, on pourra en faire 50, mais pas plus. Les DDASS font comme si on était désœuvré ! Et fermer les écoles, c'est ridicule ! Pour la grippe saisonnière, tous les enseignants ont des cas dans leur classe, sans pour autant fermer ! "

Et le vaccin ?
"La question de la vaccination saisonnière va se poser, et on peut vacciner. Pour le nouveau variant, octobre sera peut-être trop tard, et ces vaccins peuvent poser problème car ils ne sont pas tous fabriqués de la même manière : d'ailleurs, j'émets de gros doutes sur le vaccin chinois. On attend des réponses à la fois sur la sécurité et sur l'efficacité, mais les autorisations vont prendre du temps. Le virus n'a aucune raison de muter car les sujets majoritairement touchés sont naïfs. La question de sa survie se posera uniquement lorsqu'on sera tous infectés ! "

Faut-il cibler les populations à vacciner ?
"Là aussi il y a débat. La pathogénie concerne les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, les sujets fragiles comme les asthmatiques, les diabétiques, les malades cardio-vasculaires. Mais la ministre fait des listes financières."

Propos recueillis par Thierry Noël , source NR .