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mardi 28 septembre 2010

Biodiversité : enjeu mondial, action locale


 Les Nations Unies ont déclaré 2010 l’Année internationale de la biodiversité.
L’objectif est de mobiliser les acteurs de toute la planète en faveur de la diversité biologique. À Nagoya (Japon) , en octobre, un sommet mondial est consacré à la protection du vivant, et la Région y participera. Pourquoi ?

La biodiversité, c’est l’ensemble du vivant sur la terre, dans l’eau et dans les airs : les animaux, les plantes et les micro-organismes. Mais la diversité biologique est aussi invisible puisqu’elle couvre la diversité des gènes, celle des écosystèmes, c’est-à-dire des milieux, comme par exemple une forêt, un étang...

  
Notre couverture de survie 
De la richesse des milieux naturels,l’homme a puisé les matières premières, la nourriture
et les équilibres essentiels à sa survie. En plus de fournir nos ressources alimentaires ou nos
médicaments, la biodiversité constitue aussi une protection contre les catastrophes naturelles.
Par exemple, les mangroves, les zones humides ou les récifs de corail sont des barrières
contre les inondations et les crues.
Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la biodiversité est aussi un atout. Le poumon de la planète, l’Amazonie, absorbe la moitié de l’énergie solaire qui lui parvient et qu’elle transforme par évaporation en eau de pluie. La déforestation influence donc le climat ; inversement, le réchauffement climatique a des conséquences sur les espèces présentes sur la planète !


Il y a urgence à agir
Afin de préserver la biodiversité, la Convention sur la diversité biologique a été lancée lors du Sommet de la Terre en 1992 à Rio.
L’objectif ? Faire de la protection de la diversité du vivant une priorité. 
En 2002, les 193 pays signataires se sont engagés à réduire le rythme d’appauvrissement de la biodiversité.
Aujourd’hui, l’objectif est loin d’être atteint. La disparition des espèces se poursuit à grande vitesse. Ainsi, en France, la liste rouge des espèces menacées montre qu’une espèce d’oiseaux sur quatre, une espèce de mammifères sur dix risquent de disparaître de métropole.

 Photo http://www.lemonde.fr

La Région Centre sera à Nagoya
En cette Année internationale de la biodiversité, les pays du monde se retrouveront à la conférence internationale de Nagoya du 18 au 29 octobre 2010. Elles portent l’espoir de faire mieux qu’à Copenhague en 2009, où les États ont échoué à trouver des solutions au
dérèglement climatique. Convaincue de l’importance de l’enjeu, la Région Centre aura une
délégation sur place. Dans la région, l’impact de la biodiversité est très conséquent dans le domaine de l’agriculture, ainsi que dans les secteurs de la pharmacie et de la cosmétique dont les formules reposent sur le monde du vivant.
La Région développe aujourd’hui une stratégie en faveur de la biodiversité.
Elle intègre ses enjeux dans ses politiques publiques, dans la construction de nouvelles infrastructures, en matière de tourisme ou de transports en commun. Par ailleurs, des Trames vertes et bleues sont mises en œuvre. Ce sont des corridors écologiques qui permettent d’assurer la sauvegarde des espèces protégées sur le territoire. Ces enjeux sont ainsi intégrés désormais comme des leviers de développement social et économique pour la région.

Beaucoup considèrent que le sommet de Nagoya sera la dernière occasion de prendre des mesures pour faire cesser la disparition de la biodiversité .

Source : http://www.regioncentre.fr/jahia/Jahia/AccueilRegionCentre/ConseilRegionalCentre/OCentre-Magazine#


dimanche 26 septembre 2010

Citoyenneté : que signifie "être un citoyen estonien" ?

Photo Estonian Free Press

Traduction de l'article du 21 septembre 2010 paru dans Estonian Free Press.com

"Comme d'autres pays du monde ,l'Estonie garde à l'intérieur de ses frontières un mélange de citoyens nés en Estonie et d'étrangers ; ce qui rend ce pays plus spécifique encore , c'est la présence d'un nombre considérable  de personnes ayant une citoyenneté indéterminée : des gens qui , à cause de l'Histoire du pays ,se retrouvent avec moins de droits que le reste de la population locale .

L'Estonie a besoin de ces étrangers dans le pays , c'est pourquoi des fonctionnaires du ministère de l'intérieur ont expliqué à Estonian Free Press qu'il y a une nécessité évidente de s'assurer que tous les citoyens étrangers (ceux qui ont une citoyenneté indéterminée) soient informés des possibilités d'acquérir la nationalité estonienne.

Un des moyens pour atteindre cet objectif est la naturalisation dans le cadre de l'enregistrement des naissances .
Le 31 août dernier ,le Ministère de l'Intérieur a envoyé aux écoles pour enfants de moins de 15 ans une demande pour coopérer avec la Police et le Conseil des Gardes- Frontière ,et leur a donné les coordonnées des écoliers ayant une citoyenneté indéterminée .

Selon les données que possédait le Ministère datant du 15 avril de cette année , plus de 2000 enfants au dessous de 15 ans en Estonie ont  une citoyenneté indéterminée .

En outre ,la plupart d'entre eux sont ignorants des différences entre leurs droits et ceux des citoyens estoniens ,aussi bien que la façon d'acquérir la citoyenneté ; par conséquent ,parents et enfants devraient recevoir des informations sur la façon d'acquérir la citoyenneté estonienne par naturalisation .

La Police va aussi utiliser les informations obtenues dans les écoles pour contacter les familles et leur expliquer ce qu'il faut faire pour devenir Estonien ainsi que les avantages à obtenir la citoyenneté .

Les campagnes précédentes
Quelque chose de semblable avait déjà été fait en 2008 ,quand une campagne eut lieu
dans le but d'informer les parents de nouveaux-nés de citoyenneté indéterminée qu'ils pouvaient demander la citoyenneté estonienne lors de l'enregistrement de la naissance de leur enfant .


De même cette année ,des séances d'information organisées par le Ministère eurent lieu dans les écoles de langue russe avec de réels bons résultats .
Grâce à ces campagnes , ainsi que le Ministère l'a expliqué ,le nombre d'enfants au dessous de 15 ans ayant une citoyenneté indéterminée a commencé à diminuer . Il y avait plus de 6400 enfants dans cette situation en 2005 ,alors qu'il y en a "seulement" 2000 actuellement .


Les liens du sang
Les liens du sang sont essentiels et sont le principe de base de la citoyenneté estonienne. Être Estonien dépend de vos ancêtres , pas du pays où vous êtes né .

La citoyenneté estonienne peu-être acquise de différentes manières :
1- par la naissance : tout enfant dont au moins un parent est citoyen estonien
2- par adoption :tout enfant adopté par un citoyen estonien
3- par naturalisation

Naturalisation
Vous pouvez acquérir la nationalité estonienne grâce à ce système ,qui a aussi des exigences différentes en fonction de l'âge de la personne.


1- Les mineurs de 15 ans
Les parents peuvent demander la citoyenneté s'ils ont acquis la nationalité estonienne après la naissance de leur enfant ou s'ils font une demande pour la citoyenneté estonienne dans le même temps .
En outre , les mineurs qui sont nés après le 26 février 1992 pourront avoir la citoyenneté si elle est demandée par les parents qui ne sont pas jugés par un autre Etat ou qui résident légalement en Estonie depuis au moins 5 ans .

2-Les personnes de plus de 15 ans
 Elles peuvent demander la citoyenneté si elles ont un permis de séjour de résident de longue durée ou le droit de résidence permanente ,et aussi si elles ont vécu en Estonie
sur la base d' un permis de séjour ou le droit de résidence pour au moins 8 ans avant la date
à laquelle il ou elle soumet une demande de citoyenneté estonienne et en permanence au moins les cinq dernières années .
En outre ,ils doivent passer un examen des connaissances de la langue estonienne ,de la Constitution de la République d'Estonie ,et de la loi sur la citoyenneté .
En plus, ces personnes devront avoir un revenu permanent légal ,une résidence enregistrée en Estonie et devront se montrer loyaux envers l'Etat estonien ."

Qu'est ce qu'un passeport gris en Estonie ?
 Au lendemain de l'indépendance, en 1991, Tallinn a décidé de limiter l'octroi automatique de la nationalité estonienne aux personnes qui résidaient dans le pays avant son annexion par l'Union soviétique, ainsi qu'à leurs descendants. Ceux qui étaient arrivés après 1940, comme leurs enfants nés en Estonie ou ailleurs, ont dû se contenter d'un permis de séjour de trois ans. Avec l'obligation de passer ensuite un test de langue et un examen de connaissances sur l'histoire et la Constitution du pays, s'ils souhaitaient la citoyenneté estonienne.
Plus de 140 000 russophones s'y sont pliés, décrochant le passeport estonien, de couleur bleue. Mais 125 000 autres, échouant aux tests ou refusant de s'y soumettre, sont devenus apatrides, titulaires d'un passeport de couleur grise. Tandis que plusieurs dizaines de milliers se laissaient tenter par les appels du pied de Moscou, en optant pour le passeport russe, de couleur rouge.
Les détenteurs d'un passeport gris sont appelés apatrides ou  "non citoyens" .

Lire l'article sur le site de Libération.fr : http://www.liberation.fr/grand-angle/0101102496-les-sans-patrie-d-estonie

Sources :
http://www.estonianfreepress.com/2010/09/citizenship-who-is-an-estonian-citizen/
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/estonie.htm

mercredi 22 septembre 2010

J'ai vu changer la Terre - Grèce : du miel et des cendres

La Grèce vue d'avion : Photo Guillaume Février

 "J'ai vu changer la Terre" est une série documentaire en 5 épisodes,diffusée sur France 5 et produite par Adamis, avec la participation de France Télévisions.
Cet épisode écrit par Gilles Capelle et Laurence Ubrich est réalisé par Gilles Capelle. (2010)

Le changement climatique n'est plus une abstraction. Aux quatre coins du monde, des centaines de millions de personnes subissent déjà les conséquences de la dégradation de leur environnement. Des femmes et des hommes, dont le mode de vie est intimement lié à la nature, témoignent de l'urgence à faire évoluer nos comportements pour préserver notre bien le plus précieux : la planète Terre. 
C'est là tout le sujet de la série "J'ai vu changer la Terre"












Numéro 2 :Grèce : du miel et des cendres 
Depuis plus de 2500 ans, le Péloponnèse, au sud de la Grèce, était une terre où l'homme vivait en symbiose avec la nature.
Les abeilles de Ianis Kosifas, apiculteur et montagnard de la commune de Zacharo, au sud de la Grèce, produisaient un miel de forêt dont il était très fier.
Jusqu'à ce jour d'août 2007 où le paradis est devenu un enfer : plus du quart du Péloponnèse, en proie à un incendie gigantesque et incontrôlable ,est parti en fumée. 
Sous l'influence d'un climat de plus en plus chaud et sec, les collines couvertes de résineux s'étaient lentement transformées en poudrière. Il a suffi qu'un vent anormalement violent s'en mêle pour que les feux prennent de l'ampleur... 
Cet incendie a fait perdre à Ianis et à sa famille tout son cheptel, une centaine de milliers d'abeilles. Aujourd'hui, patiemment, il cherche à le reconstituer. Mais ses abeilles ne butinent que fleurs et buissons et seuls des arbres calcinés sont visibles aux alentours. La végétation de la région, notamment les grands pins d'Alep, mettra plus de temps encore à renaître.

1ère diffusion ,mercredi 22 septembre à 15h35 
Rediffusion : Lundi 27 septembre à 23h20 sur France 5

Pour avoir les infos et connaître les sujets sur les autres épisodes de la série :

Source :
http://www.france5.fr/programmes/index-fr.php?affnum=010437&prgnum=2&numcase=245&date=22-09-2010&plage=1200-1900

La Croix-Rouge sous le IIIe Reich : Histoire d'un échec


Ce soir sur ARTE à 20h40 sera diffusé un documentaire historique sur le rôle de la Croix Rouge pendant cette période noire de l'Histoire appelée le IIIème Reich (30 janvier 1933 - 8 mai 1945).

Histoire
Tout au long de leur calvaire, les victimes du nazisme ont espéré que le Comité international de la Croix-Rouge leur viendrait en aide. En vain...
Retour sur une page sombre de l'histoire de l'organisation genevoise.
 
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a joué un rôle pour le moins douteux durant la Seconde Guerre mondiale. Longtemps après la fin du conflit, la vénérable institution faisait encore valoir que son immobilisme face à la politique d'extermination des juifs avait une raison bien précise : son mandat ne concernait à l'époque que les prisonniers de guerre. Mais les historiens qui se sont penchés récemment sur le dossier estiment que le CICR cherchait surtout à défendre les intérêts de la Suisse et que certains de ses membres n'auraient pas été exempts d'antisémitisme.
D'autres, enfin, souhaitaient préserver leur bonne entente avec la Croix-Rouge allemande qui, depuis longtemps, avait exclu les juifs de tous les postes de responsabilité pour les remplacer par des sbires à la solde du régime. Au printemps 1942, ces derniers annonçaient au siège genevois que toute recherche portant sur des prisonniers en camps de concentration et des disparus "non aryens" ne serait plus traitée...

Faites vous votre propre opinion sur ces faits en regardant ce documentaire .
Si vous voulez en savoir un peu plus avant de voir ce documentaire ,consultez ce site : "Les Yeux Rouges", le magazine de tous les documentaires

Diffusion : mercredi 22 septembre à 20h40
Rediffusion : 25.09.2010 à 16:00
Durée : 55 min 
Réalisateur : Christine Rütten
(Allemagne, 2006)


Sources : ARTE 
http://www.linternaute.com/television/programme-tv/programme/3855072/la-croix-rouge-sous-le-iiie-reich/