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dimanche 29 janvier 2017

15 janvier 2016 : à Pärnu (Estonie) ,un écureuil roux surfe dans la neige




Qui a dit que les animaux ne peuvent pas trouver de plaisir dans la neige? Ce clip de la Télévision Estonienne (Eesti Televisioon) montre un écureuil s'amusant à rechercher de la nourriture dans la neige épaisse.





 "Contrairement à d’autres animaux, en hiver, l‘écureuil n’hiberne pas et doit se mettre en quête de nourriture par tous les temps, même sous un épais manteau neigeux. La preuve par l’image avec cet écureuil estonien qui n’hésite pas à plonger dans la neige fraîche pour trouver de quoi manger. Un instantané filmé près de Pärnu sur la côte de la mer Baltique dans le sud-ouest de l’Estonie."







Source :http://fr.euronews.com/2016/01/17/cet-ecureuil-ne-manque-pas-d-air-ni-de-neige



dimanche 15 janvier 2017

60 ans avant Pasteur : la très riche invention de Nicolas Appert






En 1795 , il y a exactement 221 ans ,Nicolas Appert met au point le procédé qui rend possible la mise en conserve (appelée appertisation) des aliments. Véronique Zbinden raconte son histoire tragique puis pionnière. Et ses actuelles déclinaisons bio, chic ou éthique…

C’est une révolution, née il y a plus de 200 ans dans le secret d’une boutique d’Ivry-sur-Seine, en banlieue parisienne, entre chaudrons de cuivre et marmites géantes.
Fils d’une famille d’aubergistes de la Marne, ancien brasseur devenu confiseur, officier de bouche d’un duc, maire, commerçant et révolutionnaire, un certain Nicolas Appert, homme simple et esprit curieux, s’est donné pour mission de résoudre l’impossible équation de la conservation des aliments.
Ces années-là, les troupes napoléoniennes caracolent victorieusement en Italie, mais souffrent – autant que la marine royale britannique – de problèmes chroniques; on y meurt plus souvent du scorbut que sur les champs de bataille, et le gouvernement français vient de promettre 12 000 francs à l’inventeur qui aidera à résoudre le casse-tête du ravitaillement.
Notre homme se livre à d’obscurs travaux avec les haricots et les petits pois qu’il cultive , le lait et la crème fraîche achetés aux paysans. 
Un jour, il démissionne de sa charge de maire et crée la première conserverie de l’histoire.


Son idée ? Faire le vide d’air et chauffer

Appert subodore que le procédé conserve, sans savoir au juste pourquoi ; il faudra attendre Louis Pasteur, 60 ans plus tard, pour que le lien soit établi entre traitement thermique et destruction des germes.
"Renfermer les substances à conserver dans des bouteilles de champagne au goulot élargi, boucher avec le plus grand soin les récipients, soumettre les substances ainsi renfermées à l’action d’un bain-marie… et retirer les bouteilles au temps prescrit", telle est la méthode décrite dans son traité de 1810, "L’art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales".
L’appertisation – "appertizing", le procédé ainsi nommé par les Américains – a pour vertu de préserver le goût et les qualités des aliments. L’apport d’ Appert lui vaudra d’être nommé bienfaiteur de l’humanité, ses petits pots seront loués par Grimod de la Reynière, premier critique gastronomique, sans empêcher sa déconfiture.
Appert voit son idée pillée par les Britanniques qui passent au contenant en fer-blanc, plus accessible et pratique que le verre. Oublié de tous, quitté par sa femme, ruiné, le confiseur champenois meurt seul, jeté dans une fosse commune en 1841, non sans avoir posé les bases du lait concentré, du bouillon en tablettes, du lait pasteurisé, des premiers autoclaves (l’ancêtre de la cocotte-minute)…
Une fin de vie bien triste et injuste pour Nicolas Appert ...




Statue-colonne Appert par Ipoustèguy, 1991 , Châlons en Champagne



A lire aussi :









mardi 10 janvier 2017

10 Janvier : bonne fête à tous les "Guillaume"

Illustration de Guillaume Tell. © Collection particulier, AKG Berlin







Fête: le 10 janvier

Sens et origine du nom 

Guillaume est un prénom masculin d'origine germanique.
Il est formé du germanique will (la volonté), et de helm (la protection).
Guillaume est une forme d'oïl (langue d'oïl) correspondant au prénom occitan Guilhèm, au catalan Guilhem, à l'anglais William et à l'allemand Wilhelm.
Parmi les nombreux prénoms composés à partir du vocabulaire germanique, c'est peut-être le plus populaire et le plus répandu depuis le haut Moyen Âge, dans la plupart des pays occidentaux. 
Il apparaît au VIIe siècle et se diffuse rapidement dans les classes aristocratiques, sur le continent d'abord, puis en Grande-Bretagne, dans la foulée de Guillaume le Conquérant et de ses Normands. 
Son succès n'a pas connu d'éclipse depuis lors, dans aucun des pays qui l'avait adopté. Il a souvent figuré au palmarès des prénoms masculins, en Angleterre comme en Allemagne ou en France. Ses périodes de décrue ont été suivies de vives remontées.
Aujourd'hui, en France, si l'on comptabilisait le prénom "Guillaume" avec ses variantes les plus attribuées, Guilhelm , William et Willy, il ferait certainement partie du palmarès des prénoms masculins les plus attribués.

Le personnage qui est à l'origine de la popularité du prénom est le Comte de Toulouse Guilhem ou saint Guilhem de Gellone, petit-fils de Charles Martel et cousin germain de Charlemagne. Il a été le modèle du chevalier généreux et intrépide.

On compte également sept saints du nom de Guillaume. 
Guillaume de Bourges ,qui a été choisi pour saint patron par la Sorbonne, était un grand aristocrate du XIIIe siècle, cistercien à l'abbaye de Pontigny, puis abbé de Châlis, près de Sens (Yonne). En 1200, il fut nommé évêque de Bourges (le plus important diocèse de France à l'époque) et se révéla un modèle d'humilité, de douceur et de charité. Mort en 1209, il fut canonisé par le pape dès 1218.


Traductions du prénom "Guillaume" dans quelques langues

 anglais : William
 allemand : Wilhelm
 espagnol : Guillermo
 italien : Guglielmo
 portugais : Guilherme
 suédois , norvégien et danois :  Vilhelm
 islandais :Vilhjálmur 
 finnois : Vilhelmi
 tchèque :  Vilém
 néerlandais : Willem
 hongrois : Vilmos
 turc : oluk rendesi

Source : http://traduction.sensagent.com/traduire/guillaume/fr/multilingue.html


Et en chinois ,
Guillaume ,c'est 纪尧姆

 http://www.asia-home.com/china/fetesprenoms/q/Guillaume.php
















Popularité du prénom

Le nom Guillaume figure au 33e rang des prénoms les plus donnés en France depuis 1940.
Le prénom Guillaume a été le plus donné en France en 1984.


Autres "Guillaume" célèbres


 Guillaume Tell 




Sources



 Saint Guillaume de Bourges

mardi 6 décembre 2016

9 décembre 1905 : séparation des Églises et de l'État

Aristide Briand


Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand (43 ans) fait voter la loi concernant la séparation des Eglises et de l'État.
La loi s'applique aux quatre confessions alors représentées en France : le catholicisme, la confession d'Augsbourg (les protestants luthériens), les réformés (les protestants calvinistes) et les israélites. Elle clôture 25 ans de tensions entre la République et l'Église catholique, l'un et l'autre se disputant le magistère moral sur la société.


Une loi de conciliation

 La nouvelle loi met fin au Concordat napoléonien de 1801 qui régissait les rapports entre le gouvernement français et l'Église catholique. Elle proclame la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes.


Article 1er : «la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes...».

Article 2 : «La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte...»

Par cette loi, l'État manifeste sa volonté de neutralité religieuse mais ne s'exonère pas de ses responsabilités. Il veut «garantir» à chacun les moyens d'exercer librement sa religion dans le respect de celles d'autrui. C'est dans cet esprit que sont instituées des aumôneries dans les milieux fermés (casernes, lycées, prisons, hôpitaux)... et, plus tard, des émissions religieuses sur les chaînes publiques de télévision.

L'État n'entend en aucune façon limiter la liberté de conscience ni cantonner la religion à la sphère privée (il n'est pas question par exemple d'interdire le port d'insignes religieux !).

Sur le plan financier, la loi a deux conséquences majeures :
– Les ministres des cultes (évêques, prêtres, pasteurs, rabbins,...) ne sont plus rémunérés par l'État et celui-ci se désintéresse totalement de leur nomination,
– Les biens détenus précédemment par les Églises deviennent la propriété de l'État mais celui-ci se réserve le droit de les confier gratuitement aux représentants des Églises en vue de l'exercice du culte.

Pour les Églises, l'opération va s'avérer plutôt profitable (mais on ne s'en apercevra que bien plus tard). En effet, d'une part, les ministres du culte et en particulier les évêques vont gagner en indépendance, n'étant plus tenus de rendre des comptes à l'administration. D'autre part, les Églises ne vont plus avoir à leur charge l'entretien très coûteux des édifices religieux (cathédrales, églises, temples,...) préexistant à la loi de 1905. Elles ne devront plus assurer que l'entretien courant de ces édifices... Quand à ceux qu'elles seront amenées à construire après la loi de 1905, ils seront leur propriété pleine et entière.