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samedi 18 septembre 2010

L'Histoire du chanvre en Bréhémont


 Bréhémont, 809 habitants, est un petit village de Touraine, mais situé aux portes de l’Anjou. Entouré de la Loire, du vieux Cher et de l’Indre, l’eau est sa principale raison d’exister. Ses anciennes activités économiques étaient totalement liées à l’eau : la batellerie, la pêche à l’alose et au saumon, et la culture du chanvre.
Le mélange de ces activités a fortement influencé la bâti et le paysage. Bréhémont est classé parmi les plus beaux villages de France.
Ses habitants ont la réputation d’avoir du caractère et d’être durs à l’ouvrage. C’est sans doute grâce à cela qu’ils ont si bien réussi dans la culture chanvrière. Il convient de préciser que dès le berceau les enfants avaient un hochet en chanvre !

Bréhémont était reconnu comme la capitale du chanvre en Touraine. “Le pays de Bréhémont est celui où l’on cultive le plus de chanvre et le meilleur”, 1806. Le chanvre de Bréhémont est cité dans le nouveau Manuel du Cordier de Boistard, en 1839 et dans un fascicule de la Bibliothèque du Travail en 1950.

La production était déjà importante au moment de la Révolution de 1789. Elle augmenta sans cesse jusqu’en 1853, malgré le déclin de la production nationale amorcé en 1841. En 1892, malgré la prime d’encouragement, il ne reste plus que 282 hectares, puis 199 en 1913, 100 en 1942 et 2 en 1966.

L’association “les Rouissons d’Bréhémont”, créée en 1989, est forte d’une quarantaine d’adhérents et sympathisants :
"Un de ses buts est bien sûr la sauvegarde du patrimoine chanvrier. Elle y a partiellement réussi si l’on considère d’une part que certains propriétaires de fours à chanvre ont suspendu la décision d’abattre leur fourneau et que d’autres les ont restaurés. Il en reste actuellement encore une centaine sur la commune. D’autre part, nous avons sauvé une partie importante de l’outillage et du matériel employé pour la culture du chanvre et la préparation de la filasse. Cette diversité permet de suivre l’évolution des tâches : du sabot de bécheux (ouvrier extrayant l'argile destinée aux tuileries et briqueteries) à la vireuse, ou de la braie taillée dans la masse à la braie métallique, au broyeur 6 ou 8 rouleaux, manège à pivot ou cinq pieds, moteurs thermiques ou électriques montés sur brouettes et fabriqués par des artisans locaux.
Une partie de ce matériel est en état et nous permet de participer à quelques fêtes locales et d’organiser une fête des chanvriers environ tous les deux ans. Tous les ans, nous ensemençons une petite parcelle de chanvre que nous faisons visiter en même temps qu’un micro-musée installé dans un four à chanvre. On trouve encore des tas de pierres utilisées pour immerger les “baillages”, les “échaillots” ou les “roues” de chanvre au bord des rouissons et deux superbes routoirs près du lit de l’Indre, la Butte aux Oies et Belette."



Sources : 
http://www.ot-paysazaylerideau.com/fiches-communes/p-brehemont.htm
http://www.echosduchanvre.com/N-10/echosn10p2_3.pdf
http://www.dailymotion.com/video/xcfexe_les-fours-a-chanvre-de-brehemont_travel

mercredi 15 septembre 2010

Pour sauver les abeilles , plantons des fleurs dans nos jardins !


Je reprends aujourd'hui un post du 21 juillet 2009 , car le sujet est plus que jamais d'actualité :

Les abeilles, nous en entendons beaucoup parler , sont menacées de disparition à l'échelle mondiale .
Différentes études ont récemment démontré que leur population était régulièrement décimée à la sortie de l'hiver. Face à cette situation alarmante, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles sensibilise les jardiniers amateurs et les incite à passer à l'action, en plantant des fleurs pour tenter de sauver les colonies d'abeilles.

L'association, qui rassemble apiculteurs, agriculteurs et organisations professionnelles, recommande 10 espèces de fleurs à planter dans son jardin, son balcon ou sa jardinière : Réséda, Centaurée, Cameline, Coquelicot, Marguerite, Phacélie, Lotier, Sainfoin, Souci et Trèfles.
La multiplication de ces fleurs mellifères, c'est-à-dire riches en pollen et en nectar, contribuerait à reconstituer les sources d'alimentation des petites butineuses.

Pourquoi meurent-elles ?
"L'une des causes de la surmortalité des abeilles est le manque de biodiversité qui touche les villes et les campagnes depuis de nombreuses années" explique Pierre Testu, du Réseau Biodiversité pour les Abeilles. "Les abeilles ont besoin de pollen et de nectar en quantité, et il est urgent de rétablir leur équilibre alimentaire".
D'après le Réseau, la France compte 1 millions d'hectares de jardins privés. La modification de 0,3% d'une zone de butinage permettrait d'accroître jusqu'à 70% les réserves de grains de pollens.

On peut agir
Pour lutter contre le déclin des abeilles en France, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles œuvre également pour la préservation de la végétation sur les bords de route et l'implantation de "jachères apicoles" en milieu agricole, afin de reconstituer les garde-manger des abeilles.
Voici un deuxième article que j'ai trouvé sur :
Un objectif pour tous : changer nos comportements et nos habitudes .
Nous savons tous que l’abeille est un pollinisateur indispensable (pour l’agriculteur comme le jardinier), nous savons que le problème de sa disparition est multifactoriel, nous savons aussi que le problème majeur est la malnutrition, il faut donc agir en priorité sur son alimentation. Les agriculteurs et la distribution agricole peuvent agir pour obtenir maintenant l’accord des préfets pour semer des jachères apicoles le long des cours d’eau, (passer de la possibilité à l’acte serait une grande victoire pour l’abeille) ; les particuliers que nous sommes tous peuvent agir, en raisonnant la biodiversité dans nos jardins : privilégier des plantations de haies à intérêt apicole, avec des espèces régionales au détriment des résineux sans aucun apport pour les abeilles ( lélandy , cyprès, pins etc. etc.) ; semer quand c’est possible quelques m2 de fleurs à intérêt apicole ; les citoyens peuvent agir au sein des collectivités en intervenant auprès des responsables pour les inciter à semer des fleurs à intérêt apicole sur des espaces paysagés , sur des rond point en remplacement d’herbes ou de mauvaises herbes ou sur des zones de friches non entretenues .Soyons chacun de nous l’un de ces petits ruisseaux qui fera grossir les rivières.
Abel Desprez, administrateur du Réseau Biodiversité pour les Abeilles

Après avoir lu ces deux articles ,nous savons maintenant ce qu'il nous reste à faire , changer de comportement dans les choix des plantations , privilégier les haies à intérêt apicole ,préférer la biodiversité si on veut éradiquer l'extinction de nos amies les abeilles .

Dans notre jardin , nous avons une énorme lavande , et tôt le matin, les abeilles viennent y butiner ,jusqu'à tard le soir (voir les photos prises ce soir ).
Notre "pelouse" que j'appellerais plutôt une prairie , est parsemée de trèfles (que les abeilles aiment butiner )et de pâquerettes ; c'est moins joli qu'une belle pelouse , mais depuis 23 ans ,nous n'avons jamais mis ni désherbant ,ni engrais .
Malheureusement , d'autres facteurs rentrent en jeu dans la disparition des abeilles , quelques hypothèses sont avancées : virus , bactéries ,parasites , pesticides , insecticides ,les OGM ont été aussi suspectés , des facteurs environnementaux avec l' effet inattendu de perturber la capacité à retrouver leur ruche , la pollution électromagnétique croissante à laquelle sont exposés les insectes (notamment depuis l’avènement du téléphone portable et du Wi-Fi ).
Une synergie entre plusieurs des causes évoquées ci-dessus pourrait être à l'origine d'un syndrome de type dit "maladie environnementale".
Ces causes combinées affaibliraient le système immunitaire des abeilles, mais le rôle des pesticides reste pour partie nié par les industriels producteurs.

Pour voir la carte des projets du Réseau Biodiversité pour les Abeilles ,cliquer sur ce lien : http://www.jacheres-apicoles.fr/index/chap-jacheres

A voir sur France2 : Jeudi 16 septembre 2010 à 20h35 dans "Envoyé spécial" : "La guerre des abeilles" 

"Depuis quinze ans, les abeilles se meurent et la production française de miel a chuté de moitié. Pourtant, elles contribuent à hauteur de 80% à  la reproduction croisée des espèces végétales et génèrent 153 milliards d'euros de nourriture tous les ans. Un peu partout en France, les apiculteurs sont entrés en guerre contre les épandages sauvages. Mais
ils ne peuvent lutter contre les insecticides d'un nouveau genre, les insecticides systémiques. Celui qui cristallise aujourd'hui tous les débats, c'est le Cruiser. Pourquoi l'État a-t-il renouvelé son autorisation d'utilisation ? Pourquoi les services vétérinaires ne cherchent-ils pas à sauver les abeilles sans qui nous ne mangerions ni fruits, ni légumes ?"
Un reportage de Pierre Chassagnieux et Richard Montrobert.

dimanche 12 septembre 2010

Tallinn Marathon 2010: Get Ready for Sunday !

 

 Quatre ans après le dernier marathon international de Tallinn ,la capitale estonienne est de retour sur la scène , dépassant déjà les attentes de ses organisateurs en établissant dès le 3 septembre un record dans les Etats baltes de plus de 1000 participants sur ses listes .
Dimanche 12 septembre ,les coureurs vont faire
des rues de Tallinn leur territoire ,plus encore que d'habitude , car comme l'explique Mr Mati Lilliallik ,un des organisateurs de l'évènement, cette année ,l'édition aura lieu en conjonction avec le Sügisjooks, un autre évènement sportif populaire mettant en vedette les 10 kilomètres et le semi-marathon qui fêtent cette année leur 10ème anniversaire .
Le départ de la course sera donné à 9h au croisement entre les rues Pärnu et Valli ,à
Vabaduse square
. Le marathon consistera en 2 tours de chacun 21,1 km .
L'organisation attend environ 11.000 participants en comptabilisant toutes les courses. Le budget de l'évènement est approximativement de 300.000 euros. 

Le marathon de Tallinn date de plus de 20 ans . La course avait lieu habituellement à la fin juin ou début juillet , et allait de la pointe de la péninsule de Viimsi et retour .

Le Marathon de Tallinn fut annulé en 2007 . La raison invoquée fut que la ville ne pouvait pas assurer la sécurité de l'évènement .

En 2008 ,la même raison a de nouveau été invoquée : la ville ne pouvait pas disposer de clôtures métalliques tout au long des 42,195 km de course .

Cette année, la course est un peu différente , se déroulant dans Tallinn sur 2 tours au lieu d'aller au bout de la péninsule de Viimsi et retour . Le principal problème , dit Lilliallik, est un passage à niveau à mi chemin de Viimsi .
Lilliallik a dit à ERR News que des clôtures métalliques seraient installées sur 5 km de course . "Des mesures importantes ont été prises pour assurer la sécurité des participants et offrir aux spectateurs des possibilités sans précédent pour apprécier la course ."
Plus de 10.000 coureurs se sont inscrits sur les 10 km de course , a dit Lilliallik.
Alors , demain ,tous en piste à Tallinn ! 
Plan de Tallinn 

Site du Marathon de Tallinn (SEB Tallinn Marathon)